Les Survival Horror Jap

Petit topic pour parler des Survival Horror Japonais !
N'hésitez pas à mettre des jeux du genre que l'on ne connait peut-être pas.


Je commence avec un ancêtre : Sweet Home (aka Suito Homu スイトホム).
Un survival horror de la Famicom avec un petit côté RPG oublié trop injustement !

Ahh.. "Sweet Home", je trouve que c'est une très jolie pièce à avoir!

Vraiment classe la pochette..

Sweet Home a été une vrai source d'inspiration pour Resident Evil.

Oui, même si nous sommes obligé de reconnaitre ici que le "papa" du genre n'a rien de Jap. c'est "Alone in the Dark".

C'est marrant Hudson, il y a de ça quelques mois, on a eu une conversation où toi tu parlais de Sweet Home et moi j'en étais venu à parler d'Alone in the Dark et là c'est l'inverse   

Sinon je voulais juste faire une petite paranthèse sur le jeu Sweet Home.
Il y a eu un film aussi avec le même nom qui est sorti en même temps au Japon. Ils partagent d'ailleurs le même scénario et la même bande-annonce.


Il parait que le film de Kiyoshi Kurosawa est assez cool. Une bonne série B, à l’humour un peu lourd mais avec des bons effets spéciaux (dont une belle scène de corps qui fond). Pour couronner le tout, certaines rumeurs tournent sur internet quand à l’implication de Dick Smith (célèbre maquilleur connu pour Scanners, L’Exorciste, etc.) dans le projet.

 

putain je connaissais pas le jeu !!!

bien sympa tout ça !

La série Project Zero

Pour résumer le jeu : un appareil photo, des héros "faibles" et un lieu hanté rempli de fantômes.

Pour approfondir, une personne est piégée dans un lieu à cause d'une malédiction et recherche un être cher à ses yeux. Au programme, femme avec la tête retournée, tête volante, des rampants, des déchiquetés, des enfants, des vieux, bref personne n'est épargné.

Pour s'en sortir, on doit essayer de survivre aux différents esprits vengeurs avec comme seule arme, un appareil photo qui a le pouvoir d'exorciser ces fantômes.




Project Zero
Le frère de Miku, est parti enquêter sur la disparition d'un romancier qui étudiait un manoir soit disant hanté afin de trouver l'inspiration pour son prochain roman. Miku voyant que son frère n'est jamais revenu part à son tour à sa recherche et découvre qu'il se déroule des choses étranges dans ce manoir.

Ce premier opus se base soit disant sur des faits réels qui se sont passés dans la manoir Himuro où le chef de famille aurait assassiné tous les habitants de ce manoir. Cependant, Makoto Shibata, le producteur de la série, dit s'être inspiré de deux légendes urbaines mais ne mentionne pas les événements du manoir Himuro.

Le but du jeu est donc de retrouver son frère en explorant le manoir. Pour cela, il va falloir résoudre divers énigmes et découvrir pourquoi l'endroit est devenu hanté. Comme dit précédemment, au cours de l'aventure on affrontera divers fantômes. On peut affronter x fois le même fantôme jusqu'à découvrir la raison de sa mort et l'exorciser une bonne fois pour toute. L'apparition des spectres est globalement scriptée sauf pour les ennemis n'étant pas important à la progression de l'histoire. Eux pourront apparaître à n'importe qu'elle moment. Il n'y a pas vraiment de musiques dans le jeux par contre les bruitages sont excellents et nous mettent vraiment dans l'ambiance.

Niveau gameplay, les déplacements sont longs mais c'est loin d'être dérangeant dans le genre. L'appareil photo est très plaisant à utiliser, il peut être amélioré grâce à des lentilles et autres pouvoirs. Il est intéressant de savoir que le visage de Miku est différent selon la version japonaise et la version américaine.


Project Zero 2 : Crimson Butterfly
Mio et Mayu, deux jumelles, se trouvent dans une forêt, un lieu où les deux soeurs allées souvent jouer durant leur enfance. C'est aussi l'endroit où Mayu a eu un accident la blessant sérieusement à la jambe. Alors qu'elles discutent, Mayu est attirée par un mystérieux papillon écarlate au coeur de la forêt. Mio en essayant de la rattraper, découvre un village censé avoir disparu il y a des années suite à un mystérieux événement.

Ce deuxième opus reprend les même mécanismes que le premier. Les graphismes, la bande son, et l'histoire sont toujours aussi bien travaillés. Cependant, niveau ambiance le jeu fait moins peur que son prédécesseur. La relation entre les jumelles est intéressante. Contrairement, au premier volet, on circule au travers d'un village délabré. On visitera divers demeures, ce qui donne un champ d'action plus élevé que our le premier épisode.

A savoir que la X-BOX possède une version Director's cut qui est composée d'une nouvelle fin, d'accessoires supplémentaires et qu'il y a aussi un remake qui est sorti récemment sur Wii.



Project Zero 3 : The Tormented
Rei est une photographe. Au cours de ses prises de vue, elle est confrontée à l'inexplicable : son fiancé, Yuu Asou, pourtant officiellement décédé, apparait devant elle. Rei se lance à sa poursuite et s'aventure de plus en plus profondément dans les vestiges du manoir abandonné. Alors qu'elle arrive au bout d'un couloir en ruines, l'environnement qui l'entoure se met à changer brusquement. Sous la neige qui tombe à gros flocons , d'innombrables rangées de pierres tombales s'étendent à perte de vue. Rei revient à la réalité, surprise par Miku (personnage principal dans le premier volet du jeu). Mais tous les soirs, Rei rêve d'un manoir et à son réveil, un tatouage apparaît sur son dos. Mais elle n'est pas seule dans le Manoir du Sommeil.

L'originalité de cet épisode, c'est que ça reprend plus ou moins le système de Silent Hill 4 : The Room. En effet, on va alterner entre phase réelle et rêve. D'un côté on enquêtera sur le manoir hanté et d'un autre on essayera de résoudre le mystère sur ses différents rêves.

On pourra contrôler trois personnages différents avec des anecdotes sur les anciens épisodes. (Miku par exemple, retrouvera des environnements du manoir Himuro). Chaque personnage ont des capacités différentes : Mayu peut se faufiler dans des endroits étroits et Kei peut pousser des objets lourds. De plus, chacun aura des capacités différentes avec l'appareil photo (ralentissement du temps, un flash, ...)

Cet épisode est tout aussi bon que les autres. On retrouve des boss charismatiques, des phases d'enquête, plusieurs persos jouables



Project Zero 4 : Mask of the Lunar Eclipse



Ce quatrième opus n'est sorti qu'au japon sur Wii le 31 juillet 2008.

L'aventure se déroule sur l'île Rougetsu, une île au sud d'Honshu.
Sept ans auparavant, cinq filles ont disparus. Prévenu par leurs parents, la police n'a pas assez d'éléments pour retrouver les jeunes disparues. Toutefois, Choushiro, un jeune policier, décide de mener l'enquête et les retrouve amnésique. Les filles ne savent pas ce qui a pu se passer depuis leur enlèvement.
Tous les 10 ans, un rituel avait lieu.
Les filles étaient entourés de personnes ayant la tête masquée et jouant une mélodie ... Cette mélodie est le seul souvenir de Ruka, une des filles disparues à l'âge de 10 ans.
Une femme, masquée elle aussi, dansait comme si elle était possédée par la lumière de la Lune.

Dix ans après le rituel, deux des survivantes, Tomoe Nanamura et Marie Shinomiya,  se sont faites assassinés par une créature masquée.
Misaki et Madoka, elles aussi présentes au rituel, repartent pour l'île Rougetsu pour résoudre le mystère lié aux meurtres de leurs deux amies d'enfance.
Ruka décide de suivre Misaki et Madoka pour retrouver sa mémoire ...
La mère de Ruka décide d'appeler Choushiro pour prendre soin d'elle.
.

Ouais.. excellente série!   et superbes descriptions.

Je me souvient de la sortie du 1er en jap. le concept avec les fantômes et l'appareil photo, pas d'armes, était vraiment génial, vraiment flippant.

Par contre, je savais pas qu'il était sorti sur WII.

Deep Fear. Excellent Survival sorti dans l'ombre des RE sur Sega Saturn!

Porject Zero j'adore complétement,j'ai entamé le 1 er opus mais pas encore fini,je cherche les 2 autres d'ailleurs,le 3 est vraiment chére ahah

Bon celui que je vais vous proposer n'est pas inconnu mais mérite d'étre cité comme survival horror   

                                        Parasite Eve

Parasite Eve est un jeu vidéo d'action-aventure horrifique.Le jeu a été développé et édité par Square Co. en 1998 sur Playstation. Il est uniquement sorti au Japon et en Amérique du Nord.
Un second épisode a vu le jour en 1999 : Parasite Eve II, sorti, lui, en Europe cette fois-ci. De plus, les aventures d'Aya Brea se poursuivent dans The 3rd Birthday, qui s'éloigne en revanche du monde de Parasite Eve et n'est donc pas considéré comme faisant partie de la série, mais plutôt comme un spin-off. La série est basée sur le roman éponyme de l'écrivain japonais Hideaki Sena et se constitue comme une suite dudit roman ( Que je suis entrain de Traduire en Français en partenariat avec une autre personne ). Une adaptation cinématographique a vu le jour en 1997.

L'histoire se déroule à Manhattan, autour de l'inspectrice de police du NYPD Aya Brea, et d'une chanteuse d'opéra Melissa Pearce, qui s'est transformée en un monstre. La représentation des mitochondries au sein du jeu est plus artistique que réaliste.
La base du scénario tourne autour des mitochondries mutantes présentes dans le corps de Pearce, qui ont atteint un niveau de développement suffisant pour modifier ses cellules, ce qui entraîne chez elle une perte totale du contrôle de son corps et de son esprit. Elle mute alors et possède des attributs non-humains, comme la possibilité de voler. Elle n'est dès cet instant plus Pearce mais Eve (en référence à la mitochondrie Eve). Les mitochondries mutantes s'échappent de son corps afin de contaminer des centaines d'autres êtres, humains et animaux, qui sèment alors la terreur.
Une des caractéristiques de ces mitochondries mutantes réside dans le fait qu'elles peuvent produire d'énormes quantités d'énergie, jusqu'à provoquer des combustions humaines spontanées. Pour des raisons révélées plus tard dans le jeu, Aya est immunisée contre les pouvoirs de Eve, elle essaye donc par tous les moyens de combattre cette dernière.
( Merci Wikipedia )

À l'époque il savait faire des bons jeux et de bonne intro...



Une des licences de Squaresoft que j'ai vraiment surkiffé!!!
Faut que je m'achéte le square millenium du 2 d'ailleurs  

PS : je vous aurez bien fait une photo de mes 3 exemplaires mais mon appareil photo c'est de la chiotte  

Clock Tower





Ce jeu est sorti sur Super Famicom au Japon le 14 Septembre 1995 et a été porté plus tard sur Playstation, PC et WonderSwan. 

L'action se passe dans un manoir perdu dans une forêt d'un pays fictif. Jennifer et ses amies sont des orphelines adoptées par la riche famille Barrows qui habite ce manoir. Elles arrivent, accompagnée par leur tutrice Ms. Mary qui aussitôt arrivé, part chercher le maître de la maison.
Notre Jenny sans trop comprendre ce qui lui arrive, ne retrouve plus ses amies et se retrouve donc toute seule. Et là, c'est à vous de jouer. 

Détail important, vous ne dirigez pas directement Jennifer mais plutôt comme un point & click. Vous n'avez pas d'armes et le manoir regorge de pièges mortels, la plupart du temps indétectables. Tout ça sans oublier votre ennemi n°1, un psychopathe armé d'une paire de cisailles.

Donc en gros, le jeu consiste a essayer de sortir du manoir tout en fuyant l'homme aux ciseaux.

Tout d'abbord, précisons le gameplay.
Phase calme, vous explorez, vous relevez des indices et essayez de déjouer les pièges.
Phase poursuite, matraquer répétitivement le bouton Y pour sauver sa peau.
C'est une caractéristique majeure du jeu, ce grand décalage entre les deux tons du jeu : super lent ou super stressant.
On peut se poser la question, comment enquêter tranquillement dans le manoir si à chaque fois qu'on clique sur quelque chose on est potentiellement en danger de mort ?
La réponse est simple, on ne peut pas. Le jeu ne se limite pas à sortir vivant du manoir, car sinon, le jeu se finit en cinq minutes montre en main. 
Non, le jeu développe en plus une véritable intrigue, sombre et flippante et vous réserve de nombreux rebondissements. Chaque porte du manoir apporte son lot de mystères, de questions, de réponses et surtout... de morts potentiels. Notre envie de résoudre le mystère du manoir Barrows ne se conjugue pas avec notre instinct de survie. La phase calme devient alors très, très pesante. D'où la caractéristique majeure du jeu : son atmosphère.
Clock Tower est un jeu imprévisible. Les développeurs de chez Human sont des vrais tordus car chaque partie de Clock Tower est différente. Tout bonnement avec des variables aléatoires qui changent la place des pièces, des objets, des pièges et ce, à chaque partie.
Le jeu répond aussi véritablement à vos actes de manière logique, et selon certaines de vos actions, le déroulement du jeu en est affecté.
Pire encore, le jeu a 9 fins alternatives (sans compter les Dead End). Certaines, comme je l'ai dit plus haut, n’ont aucun intérêt et sont atteintes après cinq minutes de jeu. D'autres finissent parfois brusquement, souvent parce que vous êtes passés devant certains éléments trop vite.
Cependant, les fins "ultimes" font monter le flip-o-mètre au max avec une fin rappelant étrangement Urban Legend.

Conclusion :
Un jeu court, mais avec une replay value juste fantastique. Des graphismes qui sont loin d'être le meilleur qu'a fourni la Super Nintendo, mais qui sont néanmoins efficace.
des musiques magnifiques. D'ailleurs voilà l'OST du jeu.
Le gameplay est innovant et original avec un scénario et un univers à glacer le sang.  On se souvient Bref, Clock Tower est un bon ambient Survival Horror.

Si wikipédia dit juste, Galerians est bien d'origine jap   
Sinon Koudelka, je connaissais pas du tout, ça à l'air vraiment pas mal  
Une petite vidéo avec une faute dans le nom   

Oui, très bien "Koudelka".   

C'est d'ailleurs l'origine de ce qui deviendra la série des "Shadow Hearts" sur PS2.

Au passage c'est devenu des RPG.

HUDSONec a écrit:

Oui, très bien "Koudelka".   

C'est d'ailleurs l'origine de ce qui deviendra la série des "Shadow Hearts" sur PS2.

Au passage c'est devenu des RPG.

Ah tiens je l'apprends ça.
ce sont les mêmes développeurs ?

le_spectre a écrit:

HUDSONec a écrit:

Oui, très bien "Koudelka".   

C'est d'ailleurs l'origine de ce qui deviendra la série des "Shadow Hearts" sur PS2.

Au passage c'est devenu des RPG.

Ah tiens je l'apprends ça.
ce sont les mêmes développeurs ?

Oui, "Sacnoth".

merci pour les infos hudson   

Demento (ou Haunting Ground) est un survival horror développé par Capcom Production Studio 1 et édité par la société Capcom. Il est sorti en 2005 sur PS2.

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Ce jeu devait être à l'origine la suite de Clock Tower 3 d'où le fait que les deux jeux possèdent quasiment le même système de gameplay.

On contrôle Fiona qui suite à un accident de voiture se retrouve dans une étrange demeure. Celle-ci se rend compte que les résidents sont loin d'être nets.

Le but du jeu est donc de s'échapper de ce château (la demeure de plusieurs psychopathes) qui en veulent clairement à Fiona.

On ne possède pas de barre de vie, elle est remplacée par une barre de stress qui diminuera quand l'héroïne se fera pourchasser et quand elle rencontrera des choses pouvant porter atteinte à sa santé mentale.
Quand cette barre atteindra son minimum, Fiona entrera dans une phase de panique où son seul but sera de s'échapper à son adversaire et où peu de coups voir un seul suffira à la tuer.
La santé et l'état mental de l'héroïne pourra aussi être régulé grâce à divers plantes.

Contrairement à Clock Tower, l'héroïne sera rapidement accompagnée d'un chien qui se montrera particulièrement utile puisqu'il pourra attaquer les ennemis, trouver des objets et résoudre des énigmes.
Une légère gestion du chien sera présente, il faudra lui donner à manger, le féliciter ou le gronder lorsqu'il n'écoute pas.
Mis à part, le chien, il n'y a pas d'armes. On pourra bien ralentir les ennemis à coups de produits chimiques mais la vraie solution pour s'en tirer, c'est de fuir et de se cacher dans les endroits mis à disposition.

On retrouve donc dans ce jeu, tout ce qui faut pour faire un bon survival horror, l'ambiance est des plus glauques, les ennemis sont vraiment dérangés et la bande son est vraiment sympa.

Niveau histoire, sans être extrêmement recherchée, elle reste intéressante à suivre notamment pour trouver les nombreuses réponses aux questions que l'on pourrait se poser tout au long du jeu. 

Le seul petit bémol à faire et que le jeu s'épuise en idées vers la fin mais à part celà, il reste un excellent survival horror qui se doit d'être joué par les fans du genre. En plus, le jeu possède plusieurs fins et des bonus, ce qui encourage à la re-jouabilité.

Oh oui.. j'avais adoré "Demento"   

Prochainement, je vous ferai une petite présentation de:

Excellente série exclusive à Sony les jeux "SIREN"   

Moi qui suis fan de Survival à l'ancienne, Koudelka, ça a l'air juste énorme   

Je connais le nom, mais je ne me suis jamais vraiment penché sur ce cas.

Il n'est jamais trop tard pour bien faire...

C'est sortit en France? ça a été doublé?

Sorti en France, sur ps1, et traduit.
et en plus trouvable à moins de 15€.

I need it!

Blizzard a écrit:

Moi qui suis fan de Survival à l'ancienne, Koudelka, ça a l'air juste énorme   

Je connais le nom, mais je ne me suis jamais vraiment penché sur ce cas.

Il n'est jamais trop tard pour bien faire...

C'est sortit en France? ça a été doublé?

Attention quand même, ce n'est pas à proprement parler un survival horror pur et dur, tu as quand même un gros côté rpg (notamment au niveau des combats). Ca n'empêche pas le jeu d'être très bon et la cinématique d'intro de tuer.
Et puis comme dit plus haut, ce jeu a une belle histoire puisqu'il mutera pour son "second opus" et deviendra Shadow Hearts sur Ps2. La saga Shadow Hearts d'ailleurs, beaucoup plus chaude à gauler que ce Koudelka, pour l'instant...

Ah ok. Ca se rapproche plus d'un parasite Eve 2?

Oui voila, un genre d'hybride comme Parasite Eve. Mais, comme ce dernier, Koudelka vaut grandement le coup en tant que survival horror, ne serait-ce que pour son ambiance.

Rule of Rose est un jeu vidéo de type survival horror développé par le studio japonais Punchline, sorti en 2006 sur PlayStation 2.



Ce jeu a été comparé à Silent Hill (d'ailleurs parmi les développeurs, on retrouve des membres de l'équipe de Silent Hill) à cause de l'horreur psychologique employée tout au long de la partie et du film granuleux utilisé.
On peut le comparer aussi à Haunting Ground du fait que le personnage principal est accompagné par un chien, un Labrador nommé Brown.

Il y a eu une polémique autour de son contenu (le jeu a été accusé par des politiciens français d'insitation à la pédophilie, ce qui est bien sûr totalement faux) et a rendu les éditeurs frileux dans certains pays, où le jeu n'a d'ailleurs pas été publié.

Son intrigue se déroule dans l'Angleterre des années 1930 et tourne autour d'une jeune fille de dix-neuf ans nommée Jennifer, qui se fait piéger dans un monde dirigé par des jeunes filles qui ont érigé une hiérarchie de classes appelée les "Red Crayon Aristocrats".
Menacée de mort, Jennifer doit calmer les aristocrates en leur trouvant une offrande chaque mois. Ce faisant, elle doit rassembler des indices et se rappeler ses souvenirs oubliés qui lui permettront à la fin d'échapper à leur emprise.

Le gros point positif est clairement l'ambiance du jeu vraiment malsaine. La bande son est aussi tout simplement excellente et principalement composée d'instruments à corde. Les compositions originales, comme le thème principal « A love suicide » sont de Yutaka Minobe et ont été enregistrées par le trio Hiroshi Murayama et Chamber Music Society Orchestra de Tokyo. L'environnement est riche, extrêmement travaillé et détaillé. L'histoire est amenée d'une main de maître, pas simple à comprendre au premier abord, elle permet de rendre le jeu très intéressant.
Le jeu propose aussi différentes fins selon la façon dont vous jouez et les décisions que vous prenez.

Le gameplay est lui assez rigide et peu adapté aux combats. Il y a beaucoup d'armes de mêlées et c'est un vrai calvaire pour affronter plusieurs ennemis à la fois.
Plus tard dans le jeu, l'héroïne sera accompagnée d'un chien. Malheureusement il n'est pas assez exploité. C'est un élément indispensable dans l'avancée de l'histoire et je trouve que l'on passera beaucoup trop de temps dans le jeu à la suivre.

En conclusion, "Rule of Rose" reste un de mes Survival Horror préféré.
Son environnement est tout à la fois dérangeant et unique. Il repousse les frontières des jeux d’aventure psychologiques et représente le sommet des jeux de suspense sur PlayStation2 !
Il n'atteindra pas la perfection à cause d'un Gameplay beaucoup trop rigide.

La version PAL française est toujours bien côté et difficilement trouvable à moins de 60€
Pour la version Jap, je n'ai toujours pas réussi à mettre la main dessus.

Très bon Demento!!! Excellent souvenirs pour ma part! Du très bon Capcom sur PS2!!! L'OST est vraiment sympa!!!

Atila a écrit:

Très bon Demento!!! Excellent souvenirs pour ma part! Du très bon Capcom sur PS2!!! L'OST est vraiment sympa!!!

Oui, excellent..  

Quand le gros débile ci-dessous te course et que tu dois trouver des coins pour te cacher.. j'en ai de très bons souvenirs assez flippants!

Y'avait vraiment tout plein de bons survival horror sur ps2.
Ca me manque ce genre de jeu et je compte sur mikami et son evil within pour relancer le genre!

Jamais essaye Rule of Rose et Demento, mais les Zero sur PS2 et l'opus Wii m'ont fait passer de sales nuits !

HUDSONec a écrit:

Atila a écrit:

Très bon Demento!!! Excellent souvenirs pour ma part! Du très bon Capcom sur PS2!!! L'OST est vraiment sympa!!!

Oui, excellent..  

Quand le gros débile ci-dessous te course et que tu dois trouver des coins pour te cacher.. j'en ai de très bons souvenirs assez flippants!

oui, ça m'a rappelé un certain RE3 Nemesis...

White Day





C'est un survival horror PC à la vue FPS qui relate des phénomènes étranges survenant dans un lycée où les résidents deviennent subitement très menaçant.
Le joueur se retrouve enfermé dans une pièce avec une boîte de chocolats de la Saint Valentin (journée appelée justement White Day en Corée) comme seul moyen de défense, face à des fantômes, des démons et des fous furieux armés de haches.
Le jeu n'est pas japonais mais coréen et il parait qu'il est très flippant. D'ailleurs de nombreux joueurs ont demandé un patch pour le rendre moins gore.
On trouve aussi un autre patch sur le net permettant de le mettre en anglais pour pouvoir y jouer plus facilement.

rien que la lycéenne sur la cover fait flipper!!!  

Le son atténué quand on voit à travers les yeux d'un autre m'a toujours foutu mal à l'aise.
Moi aussi c'est un jeu qui m'a fait bien flipper ! 

KUON (Playstation 2)
Date de sortie : 30 Septembre 2005





Kuon est un survival horror un peu oublié et pourtant ce n'est pas un studio inconnu qui s'en est occupé. Son développeur n'est autre que "From Software", toujours populaire aujourd'hui pour des séries comme "Armored Core" ou "Dark Souls".

A première vue, le jeu avait l'air d'être très attirant : non seulement il se voulait explorer un environnement original différent de ce qu'on voit habituellement dans les autres jeux du genre sur PS2, mais il bénéficiait en plus d'artworks réalisés par un certain Kyosuke Chinai (un talentueux peintre moderniste mélangeant imagerie japonaise traditionnelle et avant-gardes européennes du XXème siècle). Il faut admettre que ça commençait bien...

Le titre du jeu contient un double-sens typiquement japonais : Il peut se traduire par "Les Neuf Rancunes", mais il faut aussi savoir que le chiffre 9 est considéré dans l'archipel comme portant malheur puisqu'il se prononce de la même manière que 苦 ("souffrance").
Ce n'est pas le seul aspect "typiquement japonais" du jeu, d'ailleurs...
L'originalité de Kuon réside dans le fait que l'histoire de déroule au Japon de l'ère Heian (794-1185), période de l'histoire du pays caractérisée par la prolifération du bouddhisme et d'importantes avancées en termes de littérature.
Le choix d'une époque féodale pour une histoire d'épouvante relève d'un genre qu'on peut appeler "Kaidan", et c'est un parti pris assez original surtout pour un jeu vidéo dans le sens où c'est un imaginaire assez dépassé dans le Japon moderne.

Venons-en au scénario en lui-même. L'aventure est centrée sur un domaine, celui du clan Fujiwara, qui semble être en proie à des évènements surnaturels. C'est d'ailleurs pour cette raison que le seigneur local a décidé de faire appel aux services d'un exorciste, un certain Doman.
Après un certain temps, plus personne dans le domaine ne semble donner signe de vie...
L'histoire est vécue depuis deux points de vue.
Celui d'Utsuki (la fille de Doman) qui vient s'enquérir avec sa sœur de ce qu'il se passe mais qui perd soudain la trace de cette dernière.
Et le point de vue de Sakuya, une femme disciple en initiation à l'exorcisme qui se trouve être une élève de ce même Doman et qui elle aussi est envoyée enquêter sur ce qu'il se trame.
Bien sûr, les deux vont vite se rendre compte pourquoi plus personne dans le domaine ne donnait signe de vie...

Dans son déroulement, le jeu est un survival horror assez classique, avec une vue à la troisième personne et une caméra en plans fixes. On notera que le jeu utilise par défaut des commandes "simples" plutôt que la maniabilité "tank" typique du genre, même si celle-ci est toujours disponible. Votre principal moyen de progresser sera sans surprise, de ramasser et d'utiliser des objets, notamment des tissus sacrés associés à des planètes vous permettant de défaire les talismans qui scellent les portes.
Les énigmes sont assez banales et plutôt faciles puisqu'on sait souvent où aller et pourquoi on y va. Votre avancée est parfois bloquée par des obstacles bidon, du style, une porte par terre que votre personnage refuse de franchir, mais ces phases d'exploration restent dans son ensemble agréables sans être spécialement originales.

Par contre, il y a un changement radical au niveau de la gestion de la santé.
En effet, il n'y a tout simplement pas de barre de vie visible ! Tout se base sur la vision.
Quand votre personnage commence à être en danger, votre vision se floute progressivement, et c'est seulement là que vous savez que vous feriez mieux de décamper en vitesse.
Enfin, pas trop vite non plus car le simple fait de courir a un impact sur votre santé elle même ! Il faudra donc vous ménager un peu, et éviter de sprinter (non stop) en environnement hostile. Surtout que le domaine n'est pas simplement habité par des zombies sanglants, mais aussi hantés de zones de "tempête", des espace invisibles où sont concentrés des sentiments négatifs qui vous surprendront et attireront les esprits malveillants.

Une vie qui descend rapidement et des pièges inévitables, cela peut évidemment sembler hardcore. Cependant, le jeu contre-balance ça avec une commande particulière : la méditation.
Elle vous permet tout simplement de recouvrir votre santé à loisir. Il suffit pour ça, de laisser le perso se concentrer quelques secondes !
Par définition, un tel système de soin libre et sans inconvénient implique logiquement des ennemis adaptés. Des combats généralement plus rares mais aussi assez tendus puisque vous pouvez potentiellement les commencer avec le plein de vie.
Hélas ! ce n'est pas le cas.
En gros, vous avez deux types d'attaque : Un enchaînement de deux coups avec votre dague ou votre éventail, ou des sorts lancés avec des carte d'invocation trouvables un peu partout dans le domaine.
Le problème ? C'est que c'est d'une rigidité et d'une lenteur à MOURIR. Quand un ennemi vous attaque, vous n'avez qu'une solution. Vous planter devant la bestiole et bourriner le bouton d'attaque en espérant la toucher avant quelle ne le fasse. Bref, des combats robotiques absolument ridicules et sans intérêt qui paraissent franchement interminables.
La méditation n'est au final qu'une technique qui sauve (à peine) le jeu de son système de combat nullissime. C'est quand même assez problématique pour un survival horror où les ennemis sont censés évoquer un sentiment de peur, pas d'ennui !
Et les cartes d'invocation ? Oubliez-les, parce qu'elles sont encore PLUS lentes à sortir, et gardez-les plutôt pour les rares bosses, car eux ne font absolument pas de cadeau.
On pourrait même dire qu'ils sont à la limite de l'injouable. Le seul moyen de vous en sortir est de leur balancer tous vos sorts les plus puissants jusqu'à épuisement. Tout ça en consommant vos objets de soin puisque méditer, vous laisse à leur merci.
Au final, le système de combat de Kuon a été complètement bâclé et plombe pas mal l'expérience de jeu.

Un autre problème vient à nouveau ternir la crédibilité du jeu. Dès le début, on vous vend l'idée que l'histoire du jeu sera vécue depuis deux points de vue différents. Et ça paraît une bonne idée... sauf qu'en fait, pour une grosse partie, ces deux phases sont quasi-identiques !
Au final, des cinq heures grand max de l'aventure d'Utsuki, la moitié de celle de Sakuya est passée à faire presque la même chose.
En plus, on ne sait jamais vraiment ce qu'ils ont voulu faire avec ce concept. Est-ce que ce sont vraiment deux points de vue différents ou des histoires alternatives ?
Parce qu'il y a pas mal de trucs incohérents, si c'est supposé se passer en même temps.

Maintenant, j'ai donné beaucoup de points négatifs mais il y a quand même de bonnes idées, surtout pour la mise en scène, qui reprend fidèlement l'un des codes du cinéma d'horreur japonais. À savoir celui d'une certaine "passivité agressive". En gros, plutôt que de mettre l'emphase sur une créature hurlante avec des coups de violon et des gens qui s'échappent en paniquant, le principe est justement de ne pas souligner l'étrangeté d'une scène voire d'en détourner l'attention, de sorte que c'est le spectateur qui va finir pas se rendre compte qu'elle était là depuis tout ce temps.

Il faut bien admettre que le projet était audacieux. Retranscrire l'esprit d'un "Kaidan" était une idée bienvenue et originale. Cet aspect a d'ailleurs été bien soigné, notamment avec des décors assez documentés... mais aussi tapissés de sang avec brio, ce qui donne des résultats esthétiques très théâtraux et c'est exactement ce qui impacte dans les ambiance de ce genre. On appréciera aussi la bande-son de "Gagaku" qui est très fidèle à l'époque ainsi que certains petits détails comme la sauvegarde qui se fait à travers un rituel de purification typé shinto où l'on laisse un bateau de papier s'échapper sur une rivière.

Les mouvements des personnages sont aussi très bien retranscrits, notamment le flottement des vêtements lors des déplacements ou la descente d'un escalier. C'est vraiment un sans faute à ce niveau-là... Paradoxalement, ça ne suit pas trop lors des scènes cinématiques.
Le jeu, dans sa version PAL est doublé et la VO est incluse. C'est très bien mais les visages ne montrent aucune émotion et même la bouche des personnages ne bouge pas quand ils parlent. J'imagine que ça a du être inclus en dernière minute... parce que ça jure bizarrement avec l'effort évident qui a été fourni niveau animation.



En conclusion, Kuon n'est pas un gros hit et on comprend assez vite pourquoi il n'a pas rencontré le même succès que ses autres camarades de niche.
Vouloir faire un jeu typé "Kaidan" était une idée respectable mais la banalité des phases d'exploration et la médiocrité de son système de combat font qu'il est effectivement comme pas mal de vieux kaidans : intéressant, peut-être ? Mais chiant, surtout !

Un petit documentaire de jeuxvideo.com sur la série Silent Hill : 

Pour changer un peu, voilà un survival horror d'origine japonaise sur 3DS :

Spirit Camera: The Cursed Memoir

Voilà le trailer de lancement.
En le voyant, ça me fait un peu penser à un Project Zero.
Maintenant si quelqu'un à ce jeu et peut en dire plus, qu'il n'hésita pas à le faire   

Un petit reportage intéressant, le survival horror "classique", genre très largement japonnais, est-il mort?