Sujet: Re: REPRISE COLLECTION NES 2024-Endo's Exposition Ven 19 Juil 2019, 11:24
Faudrait que j'essaye pour l'étiquette mais j’appréhende :/
Merci pour ton commentaire en tout cas
Inirius Platinum Member
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Sujet: Re: REPRISE COLLECTION NES 2024-Endo's Exposition Sam 27 Juil 2019, 22:41
Bien sympa ces deux nouveaux jeux NES, le Alien 3 a l’air bien dur comme jeu, un bon jeu NES comme on les aime quoi. Et un jeu NES en cadeau, c’est beau ^^
Pour ce qui est des étiquettes, je préfères les garder personnellement, ça donne de la personnalité au jeu, et de l’authenticité qui plus est ^^. (sinon pour les conseils je sais pas, j’ai pas de problème d’imbiber le carton avec des blister souples ^^’).
Bien sympa ces deux nouveaux jeux NES, le Alien 3 a l’air bien dur comme jeu, un bon jeu NES comme on les aime quoi. Et un jeu NES en cadeau, c’est beau ^^
Pour ce qui est des étiquettes, je préfères les garder personnellement, ça donne de la personnalité au jeu, et de l’authenticité qui plus est ^^. (sinon pour les conseils je sais pas, j’ai pas de problème d’imbiber le carton avec des blister souples ^^’).
Pour des petites étiquettes comme celle de mon Godzilla je suis d'accord mais pour des bonnes bonnes grosses étiquettes blanches qui gâchent la jaquette comme celle de mon Space Invaders...
En tout cas, maintenant je vous présente une console qui m'est très cher : La Wii !
Wii Fit Plus : Tout le monde connaît sûrement le WII Fit tant cet accessoire a connu un très bon succès. Le jeu "Wii Fit" était souvent fourni avec la balance. Ici, il s'agit de la version supérieure qui propose plus de mini-jeux et plus de posture de yoga. Bref, c'est un jeu qui propose plusieurs mini-jeux qui utilisent la fonction de la balance WII. C'était plutôt sympa à l'époque, surtout entre ami.
Wii Party : Après avoir sublimer le genre du party-game avec Mario Party, Nintendo revient sur WII pour proposer un nouveau jeu du même genre avec non Mario et ses amis mais avec les Mii. Les mini-jeux sont tout à fait réussis et vraiment marrant : échappez à des zombies, une course à cheval déjanté, s'échapper d'une maison hantée... Y en a pour tout les goûts et couleurs ! En plus de tout ça, y a différent mode de jeu qui viennent compléter la fête : il y a par exemple la roue de la fortune où le but est de gagner l'argent qui s'accumule de plus en plus au fur à mesure des parties ou encore le mode cache cache où des joueurs doivent cacher leur manette dans le salon tandis qu'un autre doit les trouver dans un temps imparti. Bref, il s'agit là d'un excellent party-game, un indispensable de la WII pour de superbes parties entre ami !
Wii Sport : Lui aussi on ne le présente plus, c'est sûrement le jeu le plus culte de la Wii surtout avec le jeu du Bowling. Je n'y est pas joué trop longtemps à celui-là, j'ai surtout joué à sa suite.
Wii Sport Resort : J'ai eu la Wii avec deux jeux qui se trouvent être Wii Sport et Wii Sport Resort ( et aussi New Super Mario Bros.Wii mais je suis pas trop sûr... ). Lui aussi, dès les premières heures de jeu ce fut le coup de foudre. J'avais commencé par le jeu des sabres et mon oncle m'expliquait comment cela marchait. C'est ainsi également que j'ai découvert les Mii. Effectivement, avant de faire l'épreuve, on nous demande de choisir notre Mii. Forcément, comme je n'avais rien créé, il n'y avait que des invités. Mon oncle m'apprit alors qu'on pouvait en créer d'autres sur la fameuse "Chaîne Mii", un logiciel de la Wii où on pouvait créer ses propres Mii et où j'y ai passé une bonne partie de mon enfance, à créer des trucs divers. Bref, revenons à Wii Sport Resort. Je découvrais le mode sabre, d'abord le mode VS, le mode "découpage d'objet" puis le mode "on défonce tout ce qui s'oppose à notre passage". Ce mode il est génial : c'est bourrin, dynamique, la musique te prend au tripe... Bref, c'était une vrai tuerie ! Y avait aussi le mode Ping Pong qui m'a marqué, comme beaucoup de monde d'ailleurs. C'est un mode bien fichu, si on était assez fort on pouvait même faire des effets. Y avait aussi le mode frisbee que j'avais bien aimé, tout comme le bowling ou encore les paniers de basket. Mais l'un des modes qui m'a le plus marqué, c'est le mode avec les avions. Ça va peut-être vous faire rire, mais ce fut mon tout premier Open World. Ok, c'était pas vraiment un OpenWorld mais ça y ressemblait un peu quand même : j'explorais l'île à ma guise, je faisais ce que je voulais ! Même des mainoeuvres risqués du genre plonger dans le volcan ( c'était trop bien ça ) ! Y avait aussi le mode bataille où on pouvait affronter un ordi ou un joueur. C'était trop bien aussi ça ! Bref, Wii Sport Resort est un jeu peu apprécié et je trouve ça dommage. J'imagine que cela est dû à la frustration qu'ont eu les joueurs après Wii Sport, jeu qui était censé prouver l'efficacité de la manette de Wii mais qui le faisait mal ( problème de détection d'image, de raccordement... ). Nintendo a résolu le problème avec ce jeu... qui est hélas obligatoirement jouable qu'avec un accessoire ( dont j'ai oublié le nom... ) qui permettait un meilleur captage des mouvements de la manette. Après, peut-être que je l'adore seulement à cause de la "nostalgie" ( ça fait pas vraiment si longtemps, je sais pas si le terme est approprié xc ). Je le conseille tout de même.
Body Coach Fitness : C'est un jeu de fitness. J'ai même les haltères qui vont avec : D
X Factor : J'ai une petite anecdote sympathique sur ce petit jeu. En fait, je me le suis procuré dans un easy-cash dans un pack regroupant ce jeu et Rythm Paradise pour seulement 2 €. Évidemment, le micro n'était pas inclus dans le pack, accessoire indispensable pour ce titre. Mais bon, Rythm Paradise vaut bien 2 € donc j'avais pas chipoté. Bref, deux semaines après, je partais en vacance et là-bas j'ai fait un vide grenier. Et ben devinez ce que j'ai trouvé là-bas ! Le micro ! Quel coup de chance tout de même ( même si les probabilités de tomber sur ce micro était pas si infime ). Bref, le but du jeu c'est très simple, c'est chanter le plus fidèlement possible la chanson que vous avez choisi. C'est pas plus compliqué que ça. Un titre donc assez oubliable.
Bienvenue chez les Ch'tis : Et oui, comme pratiquement TOUT LE MONDE j'ai eu le droit à ce jeu. Je vais être honnête : j'y ai pas joué longtemps et c'était y a un bon bout de temps. C'est un jeu de plateau où il faut distribuer le courrier, celui qui en a distribué le plus a gagné. Un titre oubliable qui est cependant bien mieux que ce qui est prétendu en général.
Just Dance 3 : Bon, plus besoin de présenter cette licence sur-connu d'Ubisoft. Il s'agit d'un jeu où il faut danser parfaitement sur une musique bien connu. Bien que ça soit une franchise souvent critiqué négativement, j'aime bien les Just Dance.
Sonic & Sega All-Star Racing : C'est dans la volonté de concurrencer Nintendo et son Mario Kart que notre cher Sega a élaboré ce titre. Vous incarnez ici les plus grandes personnalités de la firme japonaise dans une course effrénée à travers le Sega Universe. Tout comme Mario Kart, il y aura des bonus pour vous aider. Tout comme Mario Kart 64, chaque personnage a un bonus qui lui est propre. Tout comme Mario Kart DS, les compétiteurs ont un véhicule qui leur est propre. Tout comme Mario Kart il y a un système de dérapage à gérer. Tout comme Mario Kart, il y a des personnages à débloquer. Bref, je pense que vous avez compris le principal défaut de ce jeu : c'est beaucoup beaucoup beaucoup trop ressemblant à la franchise de Nintendo. À part l'univers, il n'y a franchement pas trop de grande originalité. Alors le titre est à jeter pour autant ? Non loin de là. C'est vrai, c'est une copie de Mario Kart, mais cela ne veut pas dire pour autant que le jeu est mal fichu et n'a aucun intérêt. L'univers de Sega est bien représenté, les courses sont sympathiques ( bien que pas trop mémorable à mon avis )... bref, il peut parfaitement convenir à un fan de l'ex concurrent de Nintendo. On lui reprochera seulement un manque de prise de risque.
La légende de Spyro Naissance d'un Dragon : Je n'aime les jeux Spyro de la post-trilogiePS1. Ok, j'ai pas testé l'épisode 4 et 5 et je veux bien leur laisser une chance. Pour ce jeu, hélas, je ne l'ai pas aimé et je n'ai plus trop envie d'y jouer. Pourtant c'est de très très loin un mauvais jeu, c'est juste que j'ai pas aimé la transition du jeu de plateforme au Beat them All ( ok, ça se dit Beat them Up, mais j'utiliserai toujours ce mot pour désigner ce genre de jeu ). Je pense que ce sentiment vient tout droit de mon "enfance" : j'avais fini Spyro premier du nom sur PS1 ( et peut-être le 2 aussi ) et j'étais trop content quand j'ai vu mon père ramené à la maison ce fameux jeu. J'étais hyper impatient d'y jouer ! Déjà, dès l'intro, ça allait pas : c'était plus un jeu de plateforme, fallait juste dézinguer les ennemies qui venait et les personnages étaient devenus incontournables ( Sparx est devenu une vrai pipelette et Chasseur était devenu beaucoup trop sérieux ). Je trouvais le "boss" plutôt cool, c'était un géant de feu qui en jetait, mais j'étais complètement perdu avec ces nouvelles mécaniques. Ensuite, le jeu devenait beaucoup trop dur à comprendre pour moi, je bloquais à plusieurs passages et je mettais des heures à comprendre ce qu'il fallait faire, ce système de laisse avec Cynder me cassait les pieds car il m'enlevait la liberté que je recherche dans un Spyro, l'ambiance a radicalement changé ( ton plus mature et sérieux, on sort de l'univers cartoon... ). Bref, au bout d'un moment j'ai de nouveau bloqué sur un autre passage, j'ai jamais pu trouver la solution... C'en était fini pour moi, j'ai abandonné ce jeu au bout de quelques jours sans y retoucher par la suite... C'est sans doute pour ça que je garde un goût amer de ce jeu, à cause de la déception qu'il m'a fait subir quand j'étais enfant...
Inazuma Eleven Strikers : Je n'aime pas le football. Même l'ambiance de la coupe du monde ne m'a pas charmé. Nan, vraiment, je n'aime rien du tout dans ce sport, tout ce qui a un rapport avec je ne l'aime pas. Sauf une chose : Inazuma Eleven. J'ai grandi avec cette série et elle ne m'a PAS DU TOUT donné l'amour du Football. Dommage ! Je pense que c'est surtout les super techniques qui ont fait que j'ai aimé cette série. Bref, c'est donc tout naturellement que je le suis dirigé vers les épisodes DS. Le premier... pas trop. Le deuxième... je l'ai adoré ! Le troisième... aussi ! Bref, les jeux DS ne m'ayant pas déçu, c'est tout naturellement que je me suis dirigé vers les titres Wii ( ou plutôt le titre Wii vu, il me semble, que les autres ne sont jamais arrivé en Europe ). Bref, que vaut Inazuma Eleven Strikers ? Et bien... Il est bien ! Ça marche sur le même système que les jeux DS mais en plus dynamique. Par exemple, lorsqu'il faut dribbler un adversaire, sur DS le jeu se figeait au moment où on rencontre l'adversaire à dribbler ( on avait le choix entre un dribble normal ou une super technique ). Ici, pour dribbler avec une super technique, il faut charger l'attaque et la relâcher au moment où l'adversaire à dribbler est proche. Le jeu est très dynamique, plutôt esthétique, la difficulté est au rendez-vous, y a un mode vs local... Bref, un bon p'tit titre que je conseille au fan de la série.
Super Smash Bros Brawl : Bon d'office, je peux vous dire que c'est le Smash le mois bon. Du moins, côté GamePlay. Car bien qu'il soit assez lourd à prendre en main ( il est super rigide et lent ), il possède tout de même des qualités assez dignes pour rattraper son gameplay qui est tant détesté. Tout d'abord, il y a le mode histoire, mode qui fait toute sa renommé. Quand j'étais petit, c'était l'une des histoires les plus dramatiques que j'avais vu. Bon, je devais avoir 8/10 ans avant, maintenant que j'y joue aujourd'hui je trouve l'histoire très classique mais elle m'avait quand même quelque chose à l'époque avec toute cette destruction de monde, ces morts symbolique, ces alliances et ces trahisons... Bref, c'était un mode vraiment cool. Une chose qui est moins nommé mais qui est tout de même important de souligner c'est son casting. Quand même, avouer qu'il était super ! C'est le jeu qui intègre dans la série Lucas, Ike, Sonic, Wolf, Meta Knight, Diddy Kong, Olimar, Solid Snake... Ils étaient bien la bienvenus ! Y a aussi l'éditeur de stage qui était à saluer, bien qu'il était plutôt pauvre niveau contenu. Super Smash Bros Brawl était un Smash plutôt sympa. Hélas, son gameplay n'était vraiment pas digne de Melee ( du moins, c'est mon avis ! ). Trop lourd, moins nerveux, lent, rigide... L'exact opposé de Melee ! Il n'en reste pas pour autant, et cela surtout grâce à son mode histoire, un SSB oubliable.
Donkey Kong Country Return : Le premier jeu que j'ai acheté avec MON argent ! Également le premier DKC qui m'a été donné à tester... Le scénario est simple : l'île de Donkey est envahi par un peuple qui ressemble à des instruments de musique. Ils arrivent à prendre toute l'île en hypnotisant tout les animaux locaux. Bref, tous sont sous l'emprise de ce peuple maléfique. Tous ? Non ! Il reste les irréductibles Kong qui devront déloger ces envahisseurs pour restaurer la paix dans l'île. Donkey Kong Country Return est un excellent plateformer où la difficulté est constamment aux rendez-vous. L'ambiance est très bonne, les musiques géniales, les boss vraiment mémorable ( pour ma part, surtout les taupes ), une excellente durée de vie, la maniabilité est agréable... Bref, Retro Studio a parfaitement réussi ce titre qui annonce le retour des DKC. C'est aussi l'épisode qui intègre les célèbres fusées DK : de superbes niveaux avec une des meilleures musiques que j'ai entendu de tout mon parcours vidéo-ludique mais au combien difficile ( surtout les derniers ). Y a aussi le mode deux joueurs qui est à saluer. Bref, une autre pépite de la Wii, digne successeur de ses aînés sur SNES.
Mario Kart WII : C'est mon Mario Kart préféré. Tout était parfait dans ce titre : un des meilleurs castings, de superbes courses dont les inoubliables Supermarché Coco, Mine Wario, Prairie Meuh Meuh ou encore Usine Toad. Y avait aussi un superbe mode combat, des items bien originaux, une difficulté assez punitive, des musiques d'une extrême qualité... Bref le gris de coup de cœur ! J'imagine qu'il n'y a plus vraiment besoin de présenter la franchise tant elle s'est imprégné dans nos esprits. Les seuls défauts que je pourrait relever c'est peut-être certains personnages un peu trop dur à débloquer ( coucou Funky et bébé Luigi ! ) et... et... nan c'est vraiment tout, je vois vraiment rien ^^'
Beat the Beat Rythm Paradise : C'est un excellent jeu de rythme. C'est également le dernier jeu que j'ai acheté sur Wii actuellement. J'avais vu quelques vidéos sur ce jeu et ça m'avait un peu donné envie. Je l'ai trouvé dans un Cash à 1 € ... purée, l'occasion était hyper belle, je me suis empressé de le prendre. Le jeu est constitué de 50 mini-jeux où il faudra suivre parfaitement le rythme. D'habitude, ce genre de jeu est assez ennuyant mais là... ça marche ! Le jeu est génial ! L'univers est génial, il est coloré, amusant, touchant... j'ignorais que tout ça était possible dans un simple jeu de rythme ! Les musiques sont géniales ! En plus, rien de compliqué ! Il suffit juste d'appuyer sur deux boutons ! Vraiment, je trouve très peu de défaut à ce jeu. Il occupe la place numéro 4 de mes jeux favoris ! Je vous le conseille vivement !
New Super Mario Bros WII : Voici mon Super Mario Bros préféré. Pourquoi ? Sûrement parce que c'est le tout premier qui m'ait était de tester. Le level design est vraiment bien foutu, les nouveaux power-up vraiment géniaux, les musiques plutôt bonnes, la possibilité de jouer jusqu'à quatre... Bref, à l'époque c'était vraiment le SMB ultime ! Je l'ai adoré et avec ma famille on l'a recommencé mainte et mainte fois. Un très bon titre que je recommande chaudement.
Super Mario Galaxy : Sans doute l'un des meilleurs titres de la Wii. Un excellent jeu qui vous propulse dans l'espace en compagnie de Mario qui doit à nouveau sauver Peach des griffes de Bowser qui souhaite cette fois-ci conquérir l'univers tout entier. C'est donc à bord d'une base stellaire dirigé par la mystérieuse Harmonie que vous allez explorer les confins de l'univers dans l'espoir de retrouver votre princesse.
Comment expliquer le génie de ce jeu ? Par son level design magistral ? Par son hub au combien jouissant à parcourir ? Par la diversité des planètes qui sont toutes d'un véritable plaisir à explorer ? Pour ses musiques qui sont de véritables chef d'oeuvre ? Non, vraiment, l'expérience Super Mario Galaxy c'est quelque chose d'unique. C'est un jeu qui a des qualités tellement grandiose qu'elles en deviennent presque indescriptibles. Vraiment, jouer à ce jeu fut un immense plaisir et il m'a procuré l'une de mes meilleurs expériences vidéoludiques.
Super Mario Galaxy 2 : Mon tout premier Mario 3D. C'était aussi le premier jeu vidéo qu'on m'a offert alors que c'était ni mon anniversaire ni Noël ( quand tu es petit c'est un truc de malade ). C'était donc avec cet opus que j'ai commencé les Super Mario Galaxy ( qui sont au nombres de 2 ). Et dès les premières heures de jeu ce fut le coup de foudre : c'était Spyro mais avec Mario mais dans l'espace ( Spyro c'était mon seul repère de jeu 3D à l'époque ). Les mondes étaient super plaisant à parcourir et à découvrir, la difficulté me paraissait parfaite, les musiques étaient sublimes... J'étais à chaque fois impatient de découvrir les autres planètes. Je peux vous dire que j'étais fier de parcourir l'univers à bord du vaisseau de Luba. Parce que oui, cette fois-ci le hub c'est un tout petit vaisseau à la forme de la tête de Mario qui fait pâle figure face à l'immense base stellaire d'Harmonie. Pourtant, qu'est-ce que c'était plaisant de le parcourir et de le voir devenir de plus en plus complet au fur à mesure de la partie. Bref, il était vite devenu mon jeu préféré, il l'est toujours d'ailleurs, il partage le haut du podium avec Super Mario Galaxy et Little King's Story. Je vous le conseille vivement, honnêtement il fut avec le premier opus une de mes meilleurs expériences vidéoludiques qui ne fut égalé que depuis peu par The Last of Us ( quoique, Super Mario Odyssey était aussi une super expérience bien qu'elle fut très très courte ). Une véritable pépite de la Wii !
Little King's Story : Mesdames et Messieurs, voici avec les Mario Galaxy LE jeu de mon enfance, MON jeu préféré [ avec les Super Mario Galaxy ]. J'ai vraiment d'énorme souvenirs avec ce jeu et cela me répugne qu'il soit aussi inconnu ( bon pas complètement non plus, il y a tout de même eu une suite ). Ce jeu, il était prévu de me l'offrir à mon anniversaire, à mes 7 ans. Le problème, c'est que mes parents l'ont très mal caché : dans un placard bien visible, vraiment vraiment visible. Je l'ai donc vu assez rapidement et je l'ai rapidement réclamé à mes parents. Le jeu était classé PEGI 7, mes parents ont insisté pour que je j'y joue que lors du jour de mon anniversaire, justifiant que le jeu est réservé aux enfants de 7 ans et non de 6 ans mais bon, à la fin j'ai gagné ! J'y ai joué avant mon anniv' !
Grand habitué des jeux de plateforme ( Mario Bros, Spyro, jeux flash à la con sur l'ordi de mes grands-parents, jeux V-Smile... ), c'est un tout nouveau genre de jeu que je découvre : le jeu de... gestion-exploration-stratégie à temps réel... oui, c'est un jeu plutôt complet ! Vous incarnez un enfant qui, en se perdant dans la forêt, découvre dans un rocher une couronne qui fit automatiquement de lui le roi d'un petit royaume. Et quand je dis petit royaume, j'insiste vraiment sur l'adjectif petit : il est habité par qu'une petite dizaine d'habitants et vous occupez qu'une tout petit bout de terre où sont construits deux trois pauvres maison. Heureusement que pour rattraper cette misère, il y a votre château... votre """château"""... qui se trouve être un simple chalet en bois miteux au bord de la destruction où vous dormez sur la paille aux côtés des vaches et des poules... Bref, c'est vraiment la misère dans ce royaume. La trésorerie du royaume est nulle ( et par nul je veux bien dire 0 $ ), les habitants sont beaucoup trop insouciants et fainéants pour servir le royaume, les frontières du royaume ne peuvent pas s'agrandir à cause des monstres alentours qui opressent les habitants... Cependant, tout le monde vous fait confiance et tous sont même prêt à se sacrifier pour servir la cause du royaume. C'est donc votre but : redresser le royaume et lui donner une puissance et une gloire qui traversera les époques et les siècles. Pour vous aider, il y aura vos trois fidèles conseillés :
Liam, c'est lui qui vous explique en gros comment marche le jeu : le gameplay, les différents métiers... Bien qu'il soit à votre service et exécute vos ordres, il ne vous prend jamais au sérieux à cause de votre âge ( n'oubliez pas que vous restez un enfant ) et ne manque jamais une occasion de vous rabaisser. Pourtant, on ressent tout de même qu'il a un minimum de sympathie à votre égard.
Verde, c'est votre secrétaire. Elle gère vos sauvegardes ( ah oui, le quatrième mur est quelques fois brisé dans ce jeu ). Tout Liam, elle a tendance à vous rabaisser et se montre très agréable. Elle semble pourtant bien bien amoureuse de vous. Une vrai tsundere !
Howser, ancien chevalier qui éprouve à votre égard une confiance presque aveugle. C'est avec lui que vous allez gérer l'organisation du royaume. C'est aussi lui qui vous fait le topo sur l'état du royaume ou ce qu'il faut faire pour qu'il se porte mieux. Il a une personnalité combative et vous met toujours en confiance. Je voulais trop le recruter dans mon équipe...
Bref, c'est aux côtés de ces trois charismatiques personnages que vous allez devoir gérer votre royaume. Pour l'agrandir, une seule solution : la conquête ! Mais pour cela il faudra rentrer dans de dangereux territoires où mouront rapidement vos villageois insouciants. C'est pour cela que vous pourrez les former et leur faire exercer un métier qui vous servira à avancer dans le jeu. Par exemple :
Les fermiers savent creuser des trous plus rapidement que les autres. Ce sont les seuls qui peuvent creuser dans les crevasses.
Les soldats, ce sont les plus compétant au combat.
Les charpentiers, ils seront utiles pour construire des ponts ou autres infrastructures qui vous aideront à avancer.
Les bûcherons, ce sont ceux qui coupent le bois le plus rapidement
[ ... ]
Et y en a plein d'autres !
Le système de combat... C'est du copié-collé sur Pikmin. Vos villageois sont derrière vous et vous pouvez les envoyer sur le un ennemi/obstacle et les rappeler pour qu'ils reviennent derrière vous. Pour vous dire, même les PV des ennemis/obstacles sont représentés par des espèces de ballon rouge. Le jeu cache à peine son inspiration...
Les plus grandes qualités de ce jeu sont son univers, ses personnages, son histoire et aussi les thèmes abordés ! Pour vous dire le contraire thème principal du jeu, c'est le sens de la vie. C'est un thème vraiment bien amené et bien développé. Même tout petit, cela m'avait affecté, j'en étais vraiment pas insensible. Le thème de la religion est aussi abordé et ça m'avait vachement marqué à l'époque. Le royaume est à travers le jeu frappé de tremblements de terre qui inquiètent les villageois. Un climat de peur plane sur le royaume. Les villageois se portent donc sur Dieu pour se rassurer. Et à chaque fois que ça parle de religion, c'est toujours à travers des questions. Pourquoi Dieu fait-il trembler la terre ? Existe t-il vraiment ? Je me rappelle aussi de l'ambiance de l'église qui était très particulière. Encore aujourd'hui, je suis sûr que mon rapport avec la religion s'est construit avec ce jeu...
Dans votre quête de conquête, vous serez amené à combattre des rois qui font guise de boss. Et ils sont vraiment vraiment charismatiques. Ils m'ont profondément marqué. Ce sont des tous des tyrans à leur façon. Il y en a sept. Sûrement une référence au sept péchés mais pas trop sûr car je vois pas trop quel roi incarne l'envie ou encore l'avarice... Ils sont tous extraordinaires mais j'aimerais particulièrement parlé de Roi Omelette. Celui-là, il m'a beaucoup perturbé. Déjà, il possède un niveau très particulier : c'est un labyrinthe où vous êtes seul. Tout seul. Vos combattants ne peuvent pas rentrer dedans. Vous êtes seul et vulnérable face aux ennemis qui habitent cet endroit. Dans tout ce labyrinthe sont placardés des affiches qui content la vue d'un homme banal. Un homme qui a tout raté. Un homme plein de rêve et d'ambition mais qui a absolument tout raté. Il n'a jamais vraiment été aimé, il n'a pas fait ce qu'il voulait faire et est mort dans l'oublie le plus total. Y a plein de questions qui sont posés également dans ce monde, d'ailleurs son peuple est extrêmement craintif et se questionne sans cesse sans trouver de réponse. Ajoutez à tous ça une musique extrêmement mélancolique et dépressive et vous obtenez une zone à l'ambiance vraiment particulière. Rien qu'en écrivant tous ça, j'en ai encore des frissons...
Y a les musiques aussi. Oh putain les musiques... Jamais un jeu ne pourra vous faire autant fait aimé la musique classique... Effectivement, pour une raison que je soupçonne être un manque de budget, toute ( ? ) la BO du jeu est constitué de réinterprétation de musique classique. Carmen, Offenbach, le carnaval des animaux, Bolero... Je vous conseille vraiment de l'écouter, elle est vraiment excellente !
Et y a tellement à dire, tellement... mais hélas ce pavé est déjà assez gros et j'ai pas envie de trop spoiler le jeu qui a d'ailleurs au passage une excellente fin. J'aimerais tout de même vous expliquer pourquoi ce jeu est très profond. Rappelez-vous, vous incarnez un enfant. Rappelez-vous également les thèmes très mature abordé. Et ben c'est ça, le charme de Little King's Story. Tous ces thèmes, la mort, le sens de la vie, la peur, la religion... tout ça c'est observé par le point de vue d'un enfant. C'est d'ailleurs pour ça que le jeu est bourré de questions. C'est pour ça qu'il m'a autant marqué. Parce que ce jeu vise un jeune public. Et que ce jeune public, il est pris au sérieux. Les enfants sont pas pris pour des abrutis comme dans un Léa Passion ou autre merde du genre. Non, le jeu... il fait grandir. Il ose poser des questions que les adultes se gardent bien de leur expliquer. Et ben ça, vous voyez, c'est génial. Little King's Story est pour moi un excellent argument sur la question du jeu vidéo qui serait un art. Il m'a fait passé par toute une palette d'émotion : joie, tristesse, colère... aucun autre support n'aurait pu me faire vivre tout ça. Pourquoi ? Parce qu'on s'identifie au petit roi. On le contrôle, on le fait vivre, on le dirige... Du coup, on sent qu'on ne suit pas l'histoire d'un petit seigneur à travers un monde aussi magique et poétique que dur et cruel. Non, on sent que c'est nous qui vivons à travers ce monde. Toutes ces questions, ces aventures... Elles sont adressées à nous. Et je ne pense qu'un film oubun livre puissent reproduire cette impression.
Bref, j'espère que quelqu'un a lu tout ça jusqu'au bout parce que j'adore ce jeu. Ça me dégoûte qu'il soit si peu connu. Ça se fait pas qu'une telle pépite soit aussi inconnu. Alors je vous supplie d'y jouer et de le faire connaître au plus de monde possible. Pas forcément besoin de Wii, il est aussi disponible sur Steam ! Vraiment, c'est un super jeu. Vraiment. Vraiment. Sincèrement.
Voilà Voilà :3 Maintenant, des petites photos d'ensemble :
Inirius Platinum Member
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Sujet: Re: REPRISE COLLECTION NES 2024-Endo's Exposition Jeu 01 Aoû 2019, 01:02
Comme d'habitude sur Wii, presque la moitié des jeux qui sont très critiquables
Je partage tes avis sur la majorité des jeux, néanmoins ayant été comme toi un grand fan de la série mais, pas comme toi, n'ayant jamais joué à inazuma Eleven, je me demande si on retrouve dans les jeux l'ambiance de la série ^^. Par ce que cette série est vraiment génial, elle ne m'a pas donné envie de jouer au foot mais de faire du yamakasi grâce à Axel Blaze qui saute par dessus une barrière
J'aime bien ton anecdote sur ton anniversaire de tes 7 ans avec le jeu Little King's Story (qui a l'air très très sympathique ^^, il faut que je me le trouve ), j'ai pas tout lu pour éviter d'eventuels spoil
En tout cas c'est une très jolie petite collection wii avec l'essentiel, il manque juste un peu de Zelda ^^'.
Sujet: Re: REPRISE COLLECTION NES 2024-Endo's Exposition Mer 02 Oct 2019, 17:27
Salut à tous ! Comment ça va ? Aujourd'hui, je vous poste ENFIN les dernières rentrées qui compte tout de même 10 jeux NES complet, un jeu NES en loose et deux jeux SNES en loose avec, bien évidemment, leur propre description ! En espérant que vous passerez un agréable temps de chargement moment de visionnage et de lecture
WaterWorld : Waw, 6/20 sur jeuxvideo.com. 6/20 ! Ça c'est de la bonne bonne note bien basse ! Et moi, j'aime bien les jeux bien bien bas de gamme. Vous savez, y a plusieurs types de jeu :
Les excellents titres, ils sont adulés et à raison. Ils sont intemporels et procurent d'intenses sensations. Quand on joue à ces jeux, c'est le bonheur à l'état pur. Exemple : Super Mario Bros 3, A Link to the Past, Spyro, Crash Bandicoot...
Les bon titres : Ils sont très bons et très généralement appréciés. Cependant, ils ont quelques petits défauts qui altèrent un peu leur(s) qualité(s). Exemple : Castlevania, Toki, Rayman...
Les titres bipolaires : Ils divisent les foules. Ils ont des défauts évidents mais pourtant dégage certaine qualité non négligeable. Certains sont réceptifs à ces qualités, d'autres non. Exemple : Dragon's Lair, Tortue Ninja NES, Tintin au Tibet, Mach Rider...
Les titres moyens : Ils sont ni bon ni mauvais. Ils remplissent leur job de divertissement. Ils sont très généralement oubliables. Exemple : Super Troll Island, Krazy Kreature NES, la plupart des jeux de sports...
Les mauvais titres : Très peu appréciés et à raison. Leurs défauts sont criants, ils frustrent dans le mauvais sens du terme... Cependant, il se peut que quelques personnes puissent les aimer, mais ce sont des minorités. Exemple : Hook NES, Double Dragon II Game Boy, Bart vs Space Mutant, Paris-Marseille Racing, Rad Gravity...
Les jeux pourris ( appelés aussi "jeu de merde" dans le milieu. Mais c'est vulgaire ! ) : Eux, ils sont limite objectivement mauvais. Rien ne va avec ces jeux, ils ont peut-être des qualités mais celles-ci sont étouffés par les innombrables défauts. Exemple : Mortal Kombat IV GBC, Attack of Killer Tomatoes ( bien que je l'aime ce jeu ! ), Virus PS1, Beetlejuice NES, SNK Athena...
Bref ( quelle longue intro ! ), au vu de la note, ce jeu va se ranger dans la dernière catégorie ! Et j'adore la dernière catégorie ! J'adore me moquer de ces horribles daubes ! Ils sont tellement nuls qu'ils en deviennent limite bien ! Ce sont limites des nanar ( quoique, il n'y a que Killer Tomatoes que je pourrais qualifier de nanar ). Mais alors, serait-ce le cas de WaterWorld ? Et bien analysons la bête ! Tout d'abord, laisse-moi vous conter notre rencontre. C'était une chaude après-midi, j'étais allé en ville avec ma grand-mère et on a fait une halte au Easy-Cash du coin. Je me précipite vers la vitrine rétro . Aaaah, que c'est bon de baver devant tous ces jeux que je n'aurais jamais à cause de leur prix sur-abusé ! Parmi les jeux SNES en loose, je trouve WaterWorld. Et il me fait de l’œil ! Est-ce à cause de sa cover qui ne représente pas trop trop l'univers de WaterWorld ? À cause de son usure témoignant son grand âge ? Ou alors à cause de son prix raturé plusieurs fois pour arriver à la modique somme de 4 € ? Mmmh... Probablement la dernière... Bref, je l'achète et je vois le soulagement dans les yeux du vendeur qui m'avoue que ce titre a mis du temps à partir ( super sympa le vendeur d'ailleurs ! ). Je lui dis que c'est sûrement à cause de sa faible qualité. Il me réplique que bon, aujourd'hui il est bien vieillot mais qu"il a marqué son époque". Sur le coup, j'avais pas remarqué à quel point il avait raison. Bref, le jeu est mien, je suis content, je le nettoie et hop ! dans la SNES ! Et oui, après cette trèèèèèèès longue intro, on arrive au vif du sujet : c'est bien ou pas ?
Déjà, on va rapidement passé sur les graphismes et la musique qui sont bien sympa et participent très bien à l'ambiance du jeu. Là, c'est un point positif. Alors, le Gameplay ? C'est... disons honnête ! Y a trois phases de jeu : niveau en catamaran, niveau sous l'eau et niveau sur "terre ferme". En catamaran, le véhicule est jouable. C'est très basique : tu te déplaces où tu veux et t'as des tirs qui te serviront à abattre les ennemis sur le nez du bateau. Bon, le catamaran a une physique d'auto-tamponeuse mais ça va, ça passe. Les phases sous l'eau ont lieu lors des niveaux bonus. Bon, rien de transcendant, c'est classique. Juste un petit point : quand tu montes ou plonges, le personnage est couché sur le côté au lieu d'être aussi droit qu'un piquet. Je reparlerais de ce point lorsqu'on parlera du GameDesign. Et enfin, les phases "terre ferme" . Ces phases ont lieu lors des phases sur les Atoll. Après une phase catamaran, on arrive sur ces phases. Alors... là aussi ça va, le personnage répond, il est pas trop rigide... encore une fois ça passe ! On a donc ici un jeu plutôt maniable ! Alors, est-ce que le GameDesign est au même niveau ? Et ben... non. C'est même le point qui fait basculer la note.
Déjà, voici comment s'organise un niveau dans ce jeu : On a une phase catamaran où on doit nettoyer la zone de ces ennemis. Ensuite, niveau bonus sous l'eau. Puis rebelote, catamaran, nettoyage de zone et ensuite on entre dans un atoll. Puis vient la phase "terre ferme" qui est une phase de plateformers classique. À chaque niveau passé, on vous donne un Mot de Passe ( c'est bien, autrement le jeu serait impossible ). Au niveau des phases catamarans, c'est la profusion d'ennemis. Y en a partout et ça tire dans tous les sens. Difficile de tout esquiver... Le fait qu'on ne peut tirer que devant-soi se transforme en vrai problème. En plus... On ne récupère pas son énergie entre ces phases ! Aucun moyen de la regagner ! Ça, c'est une très mauvaise idée ! Heureusement que quand on reprend la partie avec un Mot de Passe, on la regagne. Ouf ! Niveau phase sous l'eau, pas de gros problème. Juste un tout petit. Vous vous rappelez de ce que j'ai dit sur la position du personnage quand il monte ou descend ? Et ben des fois, remonter en faisant la planche ça peut poser problème. Surtout lorsqu'il est nécessaire de remonter et que le chemin est étroit. En ayant la tête en haut et les pieds en bas, ça passe. Mais pas quand on fait la planche. Là, ça bloque. Et c'est gênant d'être bloqué lorsque le temps est limité. Voilà. C'est un petit détail cependant. Mais je voulais le relever.
Et enfin la phase "terre ferme". Pour vous défendre, vous avez une manchette. Quelques fois, vous tomberez sur des armes que vous pourrez utiliser. C'est la partie machette qui nous intéresse. Si vous avez vu la vidéo du JDG, vous saurez que le problème avec cette arme c'est qu'elle a une portée ridicule. Mais c'est pas ça en vrai. C'est PIRE que ça ! La machette blesse bien l'ennemi. C'est juste qu'il n'a aucune recovery ( je sais pas si c'est ce terme qui est approprié ). Normalement, un ennemi blessé subit un recul ou alors il subit une sorte de "transparence" qui fait que vous pouvez le traversez pendant un court temps. Pas ici. Rien de tout ça. L'ennemi est blessé mais continue son pattern. J'ai JAMAIS vu ça !!! Un truc de malade, là c'est carrément une ligne de code qu'il manque ! Bref, un oubli technique vraiment gênant...
Ok, donc conclusion : WaterWorld est mauvais ? Non. Il est très loin d'être mauvais. Le problème avec les gens qui notent des vieux jeux, c'est qu'ils se mettent pas dans le contexte de l'époque. Oui, le jeu est dur, mais c'était une norme dans l'époque ! Oui le gameplay est pas optimale, mais le jeu tourne sur une SNES ! On ne peut pas comparer ce jeu au standard d'aujourd'hui ! Comme le disait le vendeur, il a marqué son époque. Pour ma part, WaterWorld est un jeu que je mettrais dans la catégorie des titres moyens. Il est répétitif, il a un gameplay basique, peu varié. Mais la difficulté casse un peu la monotonie du jeu, bien qu'elle puisse frustrer jusqu'au ragequit. Heureusement qu'il y a des MDP ! Cela ne m'étonnerait pas que quelqu'un trouve ce jeu bon. Il a des qualités mais je les trouve beaucoup trop écrasé par la répétitivité du software. Alors WaterWorld, je vous le conseille ou pas ? Hélas, pas vraiment. Encore une fois, il a beau être injustement critiqué, il reste un jeu assez moyen. Mais bon, si vous le trouvez à bas prix comme moi, n'hésitez pas trop ! Il mérite qu'on y jette un coup d'œil. Qui sait, peut-être que vous l'adopterez ?
Kid Clown in Crazy Chase : J'avais entendu beaucoup de bien de ce jeu. Il est très apprécié et j'avoue qu'il piquait ma curiosité. Et un jour, nos chemins se sont croisés. Nous nous sommes rencontrés dans un magasin de jeu vidéo. J'adore aller dans ces endroits ! Voir tant de jeux derrière les vitrines... hélas, ce genre de magasin se fait rare, Internet ravageant tout sur son passage... J'y étais allé avec mon père qui a consenti à m'acheter deux jeux ( j'ai de la chance d'avoir de super parents ) : ce jeu et Double Dragon III sur NES. Alors, il est comment ce Kid Clown ? Bah je vais vous le dire tout de suite pour taire le suspense : il est génial, je l'adore, il est fièrement exposé sur mon étagère, ce jeu c'est l'amour... oui, on peut dire que c'est un coup de coeur.
Laissez-moi vous conter l'histoire au combien prenante de Kid Clown in Crazy Chase : c'est l'histoire d'un méchant clown nommé Blackjack qui se dit qu'un jour il va aller kidnappé une fille juste pour le fun. Mais pas n'importe qui ! Il kidnappe la fille du roi ! Et oui ! Comme dans 99% des jeux des années 80/90 ! On ne change pas une formule qui gagne ! Mais c'est pas tout ! Le Roi, il est pas content ! Il envoie Kid Clown libérer sa fille ! Et Kid Clown, il rigole pas ! Kid Clown lui il va défoncer BlackJack avec un vaisseau spatial de la mort ! Et BlackJack il est un peu dans le caca ! Parce que Kid Clown il gère avec son vaisseau ! BlackJack il se fait défoncer ! Mais Kid Clown, il est un peu c**... Kid Clown il se trompe dans les commandes du vaisseau et s'écrase lamentablement sur une planète ! Et comme si l'humiliation n'était pas aussi grande, BlackJack se met en tête d'aller ENCORE PLUS embêter Kid Clown ! Il va aller bombarder le chemin de Kid Clown qui est maintenant bien vulnérable le pauvre ! Et là, la princesse nous demande d'aller aider Kid Clown. Parce qu'il est un peu trop bébête pour s'en sortir tout seul et que l'infâme BlackJack a tendance à être plutôt fourbe. J'aime ce genre de scénario qui parodie les standards de l'époque. Il commençait bien ! Il commençait si bien... Dommage que seul l'intro soit génial dans ce jeu...
Nan je rigole, évidement que le jeu sublime par la suite ! Alors le but du jeu c'est d'arriver jusqu'au bout du niveau afin de désamorcer une bombe posée par BlackJack. Kid Clown commence donc en haut du niveau et va devoir descendre jusqu'à la bombe. Les niveaux prennent une vue isométrique, ce qui change un peu des classiques niveaux de plateformes en vue de côté ou de dessus. Mais arriver à la fin du niveau ne suffit pas pour le réussir ! Non, il faut aussi trouver quatre objets qui sont cachés dans des ballons parsemés dans tous le niveau. Et c'est pas fini ! Parce qu'évidemment le chemin sera rempli d'obstacles. Et tu vas souvent te les prendre dans la tronche ces obstacles. Et tu te blesses souvent. Et se blesser c'est bien. Se blesser c'est rigolo. Et oui, vous vous doutez bien qu'un jeu qui s'appelle "Kid Clown in Crazy Chase" ça va être un jeu rigolo. Et rigolo il est ! Chaque obstacle, et j'insiste sur le CHAQUE, fait subir à Kid Clown une animation marrante. On meurt souvent dans ce jeu mais l'omniprésence de l'humour fait passer la pillule. Les niveaux demandent à ce qu'on les connaisse par cœur. L'erreur n'est pas permis, faudra bien connaître son chemin. Pourquoi ? À cause d'un détail : Kid Clown ne fait pas demi-tour. Nan mais oh, vous croyez qu'il a que ça à faire d'aller s'occuper de vos petits oublis alors qu'il y a une bombe qui va exploser en bas ? Donc oui, si jamais vous ratez un truc dans le niveau, et bien il faudra aller désamorcer la bombe... Et revenir au début du parcours ! Évidement, entre-temps une autre bombe a été placée...
Mais voilà, on s'amuse ! Le jeu est drôle, il jouit d'un excellent GameDesign et LevelDesign... Il frôle l'excellence quoi ! Il a juste un petit défaut : la prise de vue isométrique c'est certes audacieux à l'époque parce que ça donne une impression de 3D mais ça a aussi ces défauts : la perspective est assez faussée ! C'est vraiment le seul défaut que j'ai à relever ! Évidement, je vous recommande chaudement Kid Clown in Crazy Chase ! Il vaut carrément le coup pour les qualités cités ci-dessus ! Y a même pas à hésiter ! Prenez-le !
Double Dragon III : J'en ai entendu parlé de ce jeu. Ce jeu qui aurait traumatisé tant de joueurs... Cette suite de deux grands chef-d'œuvre de la NES qui conclut la série en une trilogie qui fait du dernier épisode une bonne grosse daube. Mon père m'a offert ce jeu avec Kid Clown. J'ai choisi ce jeu. J'avais le choix entre Star Wars et Double Dragon III. J'ai donc juger que prendre DDIII serait un choix plus judicieux que de prendre Star Wars. "Pauvre fou" ! Me crieront plusieurs fan de la NES. "Ne sais-tu pas que ce jeu est maudit ?!? Qu'il a osé ternir la sainte aura de la franchise Double Dragon ?! Ne sais-tu pas que c'est un horrible jeu ?! Ne sais-tu pas que Star Wars est 10 fois meilleur ?!?". Si, je le sais. Mais vous savez, je suis jeune ! Je suis fougueux ! Je me suis dit que pour une fois je vais tenter un truc, sortir des sentiers battus. Mon dieu...
J'allume le jeu. Ok, les musiques sont bonnes, les graphismes sympathiques. Bon... Le premier ennemi arrive. Je lui met une tanné sans grande difficulté. Puis c'est deux ennemis qui viennent ensuite. Et à chaque fois qu'il y en a un qui meurt, un autre arrive. Et là, c'est horrible ! Les ennemis sont assez résistants et usent de tous les moyens pour vous mettre à terre : ils vous encerclent, vous sautent dessus... En plus votre personnage est assez lent dans ses mouvements donc quand les voyous vous attaque des deux côtés, c'est quasi impossible de riposter et vous prenez max de dégâts. La mort vous tend rapidement les bras et vous perdez toute votre énergie. Vous tombez à terre. Game Over. Mince, j'espère qu'il y a assez de Continu. Et là, c'est le drame. Je reviens sur l'écran titre. Je comprend alors. Je vois ce que cela signifie. Je crie alors un énorme et rauque :
QUUUUOOOOOOOOOOIIIIIIIII ?!?
Le. Jeu. N'a. Pas. De. Continue. Oh. Purée. Sa. Brouette.
En plus, pour récupérer son énergie, il faut terminer le niveau. Là, le jeu te hurle à la figure qu'il va être dur. Trèèèèèèès dur. Bref, c'en est trop, j'éteins la console et c'est fini entre le jeu et moi. Le jeu est à la hauteur de sa réputation : IL EST NUL. N'y jouez pas, vous ne le regretterez pas !
Ma critique aurait pû se terminer ainsi. Mais je rejoue toujours à mes jeux. Tous ( sauf Days of Thunder, mais lui il est spécial ! ). Et j'ai rejoué à Double Dragon III. Je meurs. Je recommence. Je meurs. Je recommence. Je m'améliore, je saisis les subtilités du gameplay. Et là, la terrible évidence se fait entendre : je m'amuse. J'aime ce jeu... Non ! J'adore ce jeu ! Il est génial ! Il est hard et bordel que j'aime ça ! Je me dis alors "Eh ben... C'est une manie chez moi d'aimer les jeux pourris ? Nan parce qu'entre Godzilla et Dragon's Lair...". Pour l'anecdote, j'avais déjà joué au Double Dragon qui était sur la mini NES ( je sais plus si c'est le premier ou le deuxième... ) et j'avais pas du tout accroché. Ici, c'est tout le contraire. J'accroche un truc de malade ! Vraiment, ce jeu c'est mon coup de coeur du moment ! C'est marrant de se dire que c'est à cause de sa haute difficulté que j'ai adhéré au genre !
Puis je m'améliore, je m'améliore... et enfin je bats ce foutu gros chinois habillé en bleu avec sa bonne moustache d'asiatique et son terrible mais maîtrisé kung-fu ( je vous jure que ce type est dans le jeu, je fais pas de cliché raciste ! ). Et là, il me demande de le rejoindre. Le jeu, il est impressionné que je sois arrivé ici. Il me récompense alors : maintenant, j'ai deux personnages à maîtriser. Deux fois plus de chance de survivre. En plus, chaque personnage à son gameplay. C'est varié. Puis j'arrive au troisième monde avec ces P*** DE NINJA. Je réussi à battre le boss de ce niveau et lui aussi me propose de se joindre à mon équipe. Je peux jouer trois personnages ! Et ça, c'est bon !
Puis, au monde suivant je meurs. Et là ! Je découvre le plus grand mensonge de toute l'histoire du journalisme vidéo-ludique : Le jeu a en réalité un Continue. Mais pour en bénéficier, il faut dépasser le troisième monde. Et oui, il arrive parfois qu'on affirme des choses qui sont en réalité fausses ( moi-même j'ai dû en faire... ). Bref, tous ça me démontre que ce jeu est vraiment génial !
Je pense pouvoir vous le recommander ! Honnêtement si vous aimez le Beat them Up et le challenge, ce jeu est fait pour vous ! J'ai tenté un truc et j'ai eu raison ! Vous savez quoi ? Finalement, je m'en veux absolument pas d'avoir pris ce jeu à la place de Star Wars !
Commentaire du Collectionneur : Boîte NEAR MINT ... SI on oublie les tâches, les quelques coups de stylo et la bonne agrafe sur le logo ( qui, paradoxalement donne à ce logo un petit charme ). Joli boîte, mais mention spécial à la notice qui possède quelques jolies illustrations ! Jeu hyper commun mais beaucoup moins complet ( attention ! Il est pas rare complet ! )
RollerGames : Waw, juste Waw ! RollerGames, aka la surprise de l'année ! Je connaissais ce jeu mais que de nom et il ne me tentait pas plus que ça. Puis un jour, je tombe sur la vidéo sur "les personnages oubliés du jeu vidéo spécial sport" d'Edward ( un excellent vidéaste que je vous recommande ! ). Dans cette vidéo, il parle de RollerGames. Il en dit du bien, les screenshots montrent un jeu qui a l'air cool. Bon, je le met dans un coin de mon esprit. Puis un bon jour, il apparaît sur la baie à un prix me semblant correct. Hop, je l'achète. Je le reçois, je lis l'arrière de la boîte et la notice. Puis je mets le jeu dans ma fidèle NES, je l'allume et hop ! le jeu se lance. Déjà premier constat : le jeu est plutôt beau. Mais y a pas que ça. Y a les musiques. Les musiques. Wow. Elles sont géniales. Toutes sans exception. Elles te mettent directement dans l'ambiance du jeu. Je ne les ai jamais vu dans un seul top des meilleurs musiques de la NES. Pourquoi ? Elles méritent tellement plus de reconnaissance... D'ailleurs, on parlait d'ambiance. Ce point est réussi de point en point. Point point point point. L'univers du jeu n'est présenté qu'à travers le livret et l'intro du jeu. Et pourtant même avant d'avoir commencer le premier niveau, je me sentais plonger dans cet univers, impliqué ! J'ai jamais ressenti ça sur un autre jeu !
Le niveau 1 débute alors. J'y adhère totalement. Un Beat them Up sur roulement à bille ( pour citer la boîte ) c'est vraiment jouissant ! Donner des patates à de méchants brigands sur roller dans un décor urbain bien menaçant c'est quelque chose d'indescriptible. Je joue, je m'amuse énormément, j'avance dans le jeu... et je me rends compte que le titre... est dur ! Très très dur ! Je me demande vraiment pourquoi Konami aimait tant rendre ses jeux aussi difficile... Je galère, je galère, je perds mes vies et hop ! Game Over. Mince, ça va pas être chose aisée de le terminer... J'espère qu'il y a tout de même un lot de Continue. L'écran de Game Over apparaît dans un jingle absolument génial et laisse apparaître... un nombre infini de Continue. Je hurle de joie. Le jeu il m'aime. Il me montre qu'il m'aime. Bon ok, il est dur et donc assez frustrant mais qui aime bien châtit bien non ? Ok, je pars loin là... J'ai passé des heures et des nuits blanches sur ce jeu. Il m'a captivé énormément. J'ai rarement été aussi pris dans un jeu ! Et ce fut un soir, vers 1h00, que j'arrive au boss final. La NES chauffait depuis plus de 3h. C'était LE moment de battre le jeu, de le finir. Et j'y ai passé 1h sur ce boss final ! Une heure ! Et c'est après un combat acharné que je réussi à le battre... et finir le jeu !
Génial, juste génial. Ce jeu est génial. Non... ce jeu est excellent ! En seulement quelques heures il a réussi l'exploit de se hisser dans mon top de mes jeux préférés sur NES. RollerGames fut une incroyable expérience, je m'attendais vraiment pas à un tel jeu ! Laissez-vous tenter par ce titre ! Croyez-moi, il mérite que vous vous penchez dessus. Laissez-vous submerger par son ambiance !
Commentaire du Collectionneur : Boîte en état moyen et notice annotée. Je ne sais pas si ça se voit, mais Captain Planet est super flou ! La boîte est donc assez moche... Mais je trouve que l'arrière remonte un peu la barre ! Étrangement, n'apparaît pas souvent en complet. Et assez rare en TBE.
Captain Planet : Aaaah, les adaptations en jeux vidéos... Je devrais plutôt dire : "AAAAAAH !!! OH MON DIEU LES ADAPTATIONS EN JEUX VIDÉOS !!!". Généralement, dans le jeu vidéo, adaptation est synonyme de catastrophe. Ce ne sont pas les exemples qui manquent : la plupart des jeux Simpson, Qui veut la peau de Roger Rabbit, Terminator sur NES, Batman et Robin, Superman 64... On peut donc craindre pour le contenu de ce fameux Captain Planet. Après tout, on ne sait jamais, on peut avoir une bonne surprise !
Alors déjà, on allume le jeu et... EH OH ! Tu te calmes la musique du menu ! Nan mais sérieux... Elle est flippante ! C'est une musique type "film catastrophe" ! Mince quoi, moi quand je pense Captain Planet je pense au joyeux générique qui fait "Captain... Planaaaaaaaaaiiiiiiite !" et pas à "on vous tous crever ! Crever-ver-ver !". Bon, on passe le menu et on arrive sur le menu des mots de passe. Soit. C'est... peu commun mais bon. Au moins, ça veut dire qu'il y a des mots de passe ! C'est bon signe ! J'appuie sur Start sans mettre une combinaison de chiffre et j'arrive sur le premier niveau. Le jeu serait donc un Shoot them Up à scrolling horizontal. Ok cool, j'aime bien ce genre ! J'ai adoré Silver Surfer, Parodius et Gun Nac donc pourquoi pas ? Notre petit vaisseau possède 5 attaques : le feu, l'eau, le vent, la terre et l'amour. Ok, je rectifie : il y a TROIS attaques ! Nan parce que oubliez de suite l'eau et le vent ! Ils sont complètement inutiles ! Ils ne font aucun dégât ! On pourrait même dire que deux attaques vu que l'amour ne sert qu'à charmer les animaux... Bon, bah on fera avec ! Je vais utiliser que les boules de feu ! Oui mais... les munitions sont limitées ! Pour les récupérer, deux solutions : terminer le niveau ou mourir. Gloups, ça commence bien...
Bon je fais le niveau un et... honnêtement ça passe ! C'est pas trop dur, y a plein de checkpoint, on a 5 vies et des fois on a l'occasion d'en gagner. Je finis le niveau et bon... bah c'est moyen. Niveau deux : On est cette fois en hélicoptère et on doit stopper un camion qui va polluer la forêt parce que... parce que. Bref, pour arrêter le camion on doit lui jeter une pierre juste devant lui. Et là... bah je me suis amusé ! C'était un vraiment chouette niveau ! Celui-là je l'ai bien aimé. Niveau trois : On est cette fois en sous-marin. Pour nous battre on a cette fois seulement les rochers. Bah oui, le feu ça marche pas dans l'eau ! Bon, c'est pas pratique mais on fait avec. Tout comme le premier niveau, il est juste moyen. Quatrième niveau : On revient en hélicoptère mais cette fois on doit ramener des éléphants dans une réserve naturelle. Là par contre c'est un niveau très intense. Parce qu'on se fait harceler par plein d'hélicoptères ennemis qui te tirent des missiles en permanence. C'est très très tendu faut avoir des réflexes de fou dans ce niveau. J'ai passé plusieurs heures dans ce foutu niveau, j'ai ragé comme un fou. Je vous parle pas de l'euphorie que ça a été de le terminer... Puis il y a la dernière phase avec les Planeteers, une phase avec le même vaisseau du premier niveau. Le level design par contre est devenu extrêmement fourbe. Un niveau qu'il faut connaître par cœur. Et accessoirement, un niveau où il faut des nerfs en acier. Non, pas en acier, en titane !
Bref, on peut donc conclure que Captain Planet est un jeu qui pourrait être assez bon. C'est très varié, la difficulté est là, le level design a le mérite de ne pas être mauvais... Ouais ça va, c'est plutôt bon ! Ah ah ah... Pauvre de moi. Pauvre de nous qui avons testé ce jeu... J'ai omis un détail. Un seul détail. En réalité, un niveau n'est pas constitué que d'une phase en Shoot them Up. Un niveau, c'est une phase en Shoot et une phase en Captain Planet. NOOOOOON !! PAS LES PHASES AVEC CAPTAIN PLANET !!!
C'est foiré. C'est totalement foiré. Arrivé à ces moments, vous incarnez Captain Planet. Captain Planet il sait voler et utiliser les 5 éléments cités plus haut. Genre il utilise l'eau pour passer à travers les grilles ou encore il utilise l'amour pour traverser les ennemis. Bon, ok. Vous imaginez peut-être que tout comme les phases de Shoot utiliser ces éléments est limité. Et bien oui. Mais c'est pas le pire. Le pire, c'est que la [CENSURÉ] de barre d'énergie qui sert pour ces éléments... C'EST AUSSI VOTRE BARRE DE VIE !!! MAIS QUI A IMAGINÉ ÇA ?!? Au cas où ce détail ne vous semblerait pas problématique voici des exemples types de situation où cette barre d'énergie devient gênante :
-Pour avancer dans le niveau, il faut traverser une grille. Mais vous n'avez plus d'énergie. Une seule solution : mourir. -Vous avez utilisé toute votre énergie pour passez une cascade acide. Et là y a un ennemi qui vous fonce dessus. Vous mourez.
Et des obstacles, y en a à tout bout de champ ! Du jus de poubelle, des robots, des cascades de poisson mort... y a vraiment de tout pour vous tuer ! Et vous mourez toutes les dix secondes ! Et vous récupérez aussi des vies toutes les dix secondes ! Du coup vous ne savez jamais combien de vie vous avez exactement ! En plus de tout ça, les niveaux sont labyrinthe... et on arrive à ce triste constat : on s'ennuie À MOURIR. C'est complètement nul, il n'y a AUCUNE qualité dans ces phases.
C'est bien triste mais c'est hélas le cas : oui, Captain Planet est un mauvais jeu, et cela est dû en grande partie à ces ennuyantes phases avec le super-héros. Il n'est pas la daube que beaucoup prétende mais il était vraiment à deux d... à quatre doigts de devenir un jeu au moins passable.
Commentaire du Collectionneur : Boîte en état moyen/correcte. La cover par contre est MAGNIFIQUE ! J'adore ce style manga ! Tantôt rare complet, tantôt hyper commun.
Parodius : Aaaaah, Konami, Konami. C'est fou à quel point je t'adore depuis que RollerGames m'a ouvert les yeux sur la qualité de tous tes titres ( m'enfin tous... j'ai ouïe dire que cela n'était point le cas de Bayou Billy et Metal Gear. Je les ai pas testé donc je ne me prononcerai pas ). Parodius, c'est depuis Janvier 2019 qu'il me fait de l'œil le coquinou. Sa jaquette sublime, son descriptif burlesque, le fait qu'il soit une exclu européenne ( si l'on considère que la famicom n'est pas une NES )... plein de trucs qui m'attiraient vers lui. Et après avoir joué à RollerGames, un critère s'est rajouté : c'est un jeu Konami. Bref, j'en attendais beaucoup de ce jeu. Et enfin, il est mien ( mouhahahahaha !! ).
Keskeudonk ke çésa Parodius. Et bien c'est un jeu qui se passe en 1992. Le vingtième siècle touche à sa fin et tout le monde c'est que c'est le bordel. Hélas, les gouvernementaux ne pensent qu'à l'argent tandis que les jeunes noient leurs inquiétudes dans les salles de jeu... La cause de tout ça ? Grand Octopus, dont le bandana sur sa tête le fait ressembler à une marmotte. C'est dans contexte que le héros de l'histoire se bat à mort contre son vieil ennemi, l'insecte. Il remporte haut la tentacule la victoire et gagne à l'occasion le surnom de "Mr.Parodius". Il se retire alors à la campagne, mener une vie de ferme. Mais tout bascule le jour où il aperçoit dans le journal une photo de son père : Grand Octopus. Il se lance alors dans la quête de le retrouver à l'aide de ses fidèles amis. Scénario loufoque n'est-ce pas ? Vous comprenez maintenant pourquoi le jeu s'appelle "Parodius".
Il s'agit donc d'un shoot them up à scrolling horizontal, et première constation... Waw notre perso est leeeeeeeennnnnt. Mais vraiment... leeeeeeeeeeeeeeeeeeeeent. Ni une ni deux, je m'empare de la notice pour comprendre la raison du pourquoi. Ok, en fait c'est en rapport avec le système de "grade" du jeu. Parfaite transition pour en parler : dans Parodius, on a un système d'amélioration assez particulier : les ennemis dropent quelques fois un objet que je vais appeler "bulle d'amélioration". Votre système d'amélioration est représenté par une barre qui dispose comme "upgrade" dans l'ordre : Vitesse, Tir complémentaire, Tir 1, Tir 2, option, ?! ( sert à effacer toutes les upgrades ) et un bouclier. Une bulle d'amélioration permet d'avancer d'une case dans cette barre. En gros, si je veux une amélioration "vitesse", je prend une bulle et hop ! je l'utilise directement pour améliorer ma vitesse. Par contre, si je veux "Tir 2", il va falloir que je me prenne 4 bulles, car "tir 2" se trouve à la 4eme position sur la barre. Un système d'upgrade bien propre au jeu donc ! Évidement, si vous mourez, vous perdez toutes vos upgrades... Et ça, ça pose de gros problèmes à cause d'une seule chose : la vitesse de base de votre personnage. Il y a cinq niveaux de vitesse, et la rapidité de votre héros n'est qu'agréable qu'à partir du quatrième niveau. Mise en situation : votre personnage, qui était jusque là bien amélioré, malheureusement meurt ( c'est con, vous avez touché le plafond ! ). Paf, vous revenez dans le niveau sans aucune upgrade. Et surtout très lent. Avec des missiles qui tentent de vous tuer de partout. Vous avez vraiment pas le choix : il vous faut le quatrième niveau de vitesse. Ça vous oblige donc à devoir utiliser vos bulles d'amélioration juste pour ça au lieu de l'utiliser dans des trucs plus utiles comme des améliorations de shoot. Et des bulles, y en a pas énormément... C'est vraiment dommage que notre personnage soit aussi lent dans les débuts, ça rend la mort extrêmement frustrante dans ce jeu...
Parce que oui ! Le jeu est très très difficile et facile... Bon, je m'explique. Il est très facile dans le point où les upgrade vous rendent vraiment mais alors vraiment invincible ! Si vous êtes pas trop nul en Shoot, vous torchez le jeu. Par contre si vous mourrez... Bonne chance pour récupérer ce que vous avez perdu ! Heureusement que le jeu vous accorde 9 continues... en mode normal. Oui, y a un mode difficile. Et il est... Difficile ! Plus que 3 continues et encore plus de projectiles à éviter dans l'écran.
Bon ok, Parodius est très frustrant à cause de ce foutu système d'upgrade et de sa difficulté de ouf lorsque l'on est "nu".. mais il reste bon non ? Eh bien... évidement que oui ! Parodius c'est pas un classique pour rien bon dieu ! Déjà, graphiquement et musicalement parlant c'est une réussite ! Mention spéciale à la musique de boss que j'adore ! C'est une reprise du morceau classique "le vol du bourdon". Une tuerie ! Et enfin, l'univers. Pfiou, l'univers... C'est chatoyant, c'est attrayant, c'est rigolo... C'est génial quoi ! On plonge dans l'espace, puis dans une baie des pirates, puis dans une fête foraine, puis dans les temples... C'est délirant, c'est parodique ! C'est Parodius ! En conclusion, Parodius est un très bon shoot. Le seul défaut qui subsiste c'est vraiment sa difficulté bipolaire qui alterne entre grosse facilité et extrême difficulté. Je vous le conseille grandement !
Commentaire du Collectionneur : Boîte en bon état. Il s'agit d'une Black Box, donc tout est super simple ! Mais comme toute Black Box, c'est cette simplicité qui lui donne tout son charme ! Assez peu commun complet.
Mach Rider : Ce jeu m'était déjà culte bien avant que je puisse y jouer. "Mach Rider", ce nom m'a été mentionné pour la première fois énoncé dans le jeu "WarioWare D.I.Y". J'adorais écouter les disques de 9-Volt qui reprenait les thèmes cultes des plus grands jeux Nintendo. Parmi ces musiques, y a le thème Mach Rider. Mach Rider ? Connaît pas... J'ai un petit peu cherché partout pour savoir ce que c'était que ce jeu sur Internet. Je trouve un let's play sur Youtube. Aaaah, alors c'est ça Mach Rider ? Ça a l'air vieux ! Oui bon j'avais 10 ans à l'époque... Mais bref, j'adore la musique, je l'écoute souvent, je m'imagine même jouer à ce jeu ! Une sorte d'étrange fascination naît entre moi et ce jeu. Et puis les années passent... elles passent... je paume WarioWare, j'oublie légèrement Mach Rider... et puis voilà. Mais non c'est pas fini ! L'anecdote continue ( et s'éternise ! ). Je m'en rappelle bien... C'était une chaude nuit d'octobre... Je dormais bien, tout était paisible quand SOUDAIN une musique se joue dans ma tête. Je me réveille en sursaut. Cette musique je la connais... oui je m'en rappelle ! Je l'avais entendu dans mon WarioWare, paumé si jeune... Oui cette musique, cette fameuse musique ! Et là, vient la terrible révélation : j'ai oublié le nom du jeu dans lequel elle apparaît. Ça signifie deux choses : j'ai oublié le nom d'un classique de Nintendo et je n'ai plus aucun moyen de pouvoir réécouter cette musique. Ô rage, ô désespoir !
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Bon, c'est vrai, là c'est vachement narrativisé ! Mais les faits sont là : j'avais oublié le nom du jeu... L'histoire aurait pû s'arrêter comme ça, sur une frustration musicale. Mais les fantômes du passé reviennent toujours... J'étais sur eBay ce jour-là, guettant tel le vautour les potentiels bonnes affaires. Je tombe sur un lot de 4 jeux NES en loose. Double Dribble, Super Spike V Ball, Soccer et Mach Rider. Mouais mouais... pourtant, dans le lot, un jeu me titillait. Mach Rider...
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Nan, ça me dit rien : D ! Pourtant, la moto de la cover, elle m'est familière... et là, tel un bon gros flashback sur le Vietnam, tout me revient. Non, impossible... Ça ne peut pas être... Je vais sur Youtube, je tape Mach Rider. Et elle est là. La musique. Elle est là. Je l'ai retrouvé. J'étais content... mais j'ai surtout compris qu'il me fallait ce jeu. Bon, euh, moins que Attack of Killer Tomatoes mais je le voulais quand même ! Bref, un an a passé et il est enfin à moi... Et ben ! Ça c'était une bonne bonne longue intro hors-sujet ! Elle est belle ta vie Endo mais Mach Rider, que vaut-il vraiment ? Et bien ça tombe bien je suis là pour vous en parler !
Alors parlons d'abord de l'écran titre. Déjà, y a la musique. Frisson. Oui, j'aime beaucoup cette mélodie. Le menu possède 4 modes de jeu :
-Fighting : c'est le mode de base. Vous effectuez une course effrénée pour aller d'un point A à un point B. Sur votre chemin, il y a des obstacles et des motards ennemis.
-Endurance : Même chose qu'en haut à la différence que la piste de course est infini et qu'il faut aller le plus loin possible dans un temps donné.
-Solo : Même chose qu'en haut à la différence qu'il n'y a plus de motards adverses sur l'écran.
-Editor : Outil qui servira à créer vos propres circuits.
Nous allons parler ici du premier mode de jeu. Déjà, parlons commande : Vous avez un bouton pour accélérer et un bouton pour tirer des missiles. Les boutons gauche et droite servent à tourner tandis que les boutons haut et bas servent à changer de vitesse. Car oui, contrairement à Corvette ZR-1 Challenge, la gestion de vitesse dans Mach Rider est primordial. La différence entre la troisième et la quatrième vitesse ( vitesse maximale ) est remarquable. Vous allez donc devoir souvent ralentir pour éviter les obstacles. Car des obstacles, il y en a dans ce jeu ! Entre les motards qui vous fonce dessus, les boulets de canon imprévisibles, les tonneaux sur la route, les flaques glissantes... Ouais, le monde veut votre mort ! En parlant de monde, on va donc s'attarder sur l'environnement et les graphismes : Ça me fait mal de le dire, mais il faut que je l'avoue hélas... C'est moche. Pas très moche. Mais moche. Ça bave un peu et le choix des couleurs est discutable...
Tant qu'on parle de défauts, je vais aussi aborder un point qui démontre bien qu'hélas notre cher motard du futur a bien vieilli : l'action est rapide. Très rapide. "Bah quoi ?" Me diriez-vous. "C'est bien un bon point non ?". Et bien non. On est sur NES. La conséquence de cette haute vitesse se fait alors sentir : l'image saccade. On sent bien que le jeu est construit sur une succession d'image. Le jeu devient alors assez illisible et des obstacles qui nous paraissaient être à l'opposé de notre route se retrouvent tout à coup face à nous. Oui, la perception des perspectives est assez approximative... Mais quand on est un vrai rétro Maniac, on s'habitue à cela et on développe une sorte d'œil de lynx qui nous permet de percevoir les éléments et passer ce voile saccadée. Et alors on prend un plaisir fou. Et oui, c'est moche, la musique est à la fois géniale et tapante sur le système, la difficulté est incroyablement élevée, il marche sur un moteur d'un autre temps, il est typé arcade... Ouais, on a en face un bon gros vieux jeu Nintendo. Et vous voyez ? Ça c'est génial !
C'est un fait, Mach Rider est prenant. Il dégage cette aura oldies qui fait qu'on peut passer des heures et des heures dessus. Un bon vieux jeu arcade sur ma bonne vieille NES, que demandez de plus ? Bref, vous l'aurez compris, j'ai envie de vous conseiller Mach Rider mais dans ce cas il va falloir avoir une bonne bonne tolérance ( du genre dire que Godzilla NES a vieilli. Pas du genre dire que c'est un étron fumant... ). Mach Rider a pas trop bien vieilli. Mais son concept est tellement prenant que si vous oubliez ses défauts, vous allez le porter dans votre cœur !
Commentaire du Collectionneur : Boîte en bon état et notice de même. La boîte est plutôt joli ! J'adore aussi le logo, dommage qu'il n'a pas été mis sur les côtés de la boîte où on a opté pour une typo dégueu... Assez peu commun complet.
To the Earth : J'aime bien les jeux qui marche avec le zapper. Tirer sur sa vieille télé avec son pistolet en plastoc, y a pas à dire c'est jouissant ! Alors presque chaque jeu Zapper m'intéresse ! Un jour il apparaît. La jaquette est cool, il apparaît pas souvent et surtout ! c'est un jeu Zapper. Hop, enchère, je gagne et il est à moi ( mouhahahahaha ! ).
Bon alors, un jeu au Zapper c'est bien beau mais bon ce qui compte c'est bien l'histoire non ? Et bien... Non ! C'est quoi cette question saugrenue ?! Mais si ça vous intéresse, voici le scénario : les méchants extraterrestres ont balancé une arme biologique sur la Terre et c'est un peu le bazar. Les gens meurent et c'est pas cool. On vous envoie donc à travers le système solaire pour chercher l'antidote qui fera office de salut pour l'humanité. Bien évidemment, le chemin ne sera pas sans embûche, les viles hommes de l'espace cherchant à vous faire la peau. Voilà, c'est classique mais on ne demande pas plus sur notre fidèle NES !
Mais alors, les musiques et les graphismes, ils sont comment ? Et ben mise à part un écran titre au choix artistique assez discutable, les graphismes sont plutôt réussi. Niveau musique, ça casse pas sept pattes à un col-vert, c'est assez oubliable.
On passe alors au plus important, ce qui fait l'essence même du fun dans un jeu vidéo : le Gameplay et le GameDesign ! Et ça, c'est comment ? Et bien voyez-vous, il y a plusieurs types de jeux : y a les jeux faciles, à la difficulté modéré et les jeux difficiles. To the Earth, lui, appartient à la catégorie AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH !!! Je vous jure que c'est incroyable ! Je pense pouvoir le classer comme le jeu au Zapper le plus dur de la NES... alors que j'ai pas testé les autres ! Je vais vous mettre en situation. Imaginez bien et fermer les yeux ! Enfin, non ! Ne les fermer pas, sinon vous ne pourrez pas lire les lignes qui suivent... hum. Imaginez : Vous avez votre télé. Votre bonne vieille télé cubique bien baveuse ( les meilleurs ). Vous avez votre Zapper dans vos mains. Vous visez l'écran de votre télé, la partie commence. Les vaisseaux ennemis arrivent à l'écran. Ils sont très très rapide. C'est dur de les toucher mais pas infaisable ! Bon, ça va pas être si difficile que ce qu'on racon/ET LÀ D'UN COUP Y A DEUX VAISSEAU ENNEMIS QUI PASSENT EN À PEINE UNE SECONDE SUR L'ÉCRAN ET TE TIRENT 5 BOMBES DANS LA TRONCHE ! PAM ! PAM ! PAM ! T'ES TOUCHÉ ! PUIS Y A CINQ AUTRES VAISSEAUX ET HOP ! Y A DIX BOMBES À LA SUITE QUI T'ARRIVES DESSUS ! PAF ! TOUCHÉ ! T'ES MORT ! BOOOOOUUUUM ! ENCORE TOUCHÉ ! T'ES MORT ! T'ES MORT ! T'ES MORT ! Écran de Game Over. Et là, tu restes ahuri devant ta télé, le Zapper à la limite de tomber. T'as rien compris à ce qui vient de se passer. Tu es sur le point d'utiliser le Continue que t'offre gentiment ( ou sadiquement ? ) le jeu. Mais non, tu éteins ta NES parce que le jeu t'as bien montré qu'il est impossible. Tu ranges la cartouche dans sa boîte et tu le laisses là pour un long moment. Un très long moment. Voilà, fin de la critique.
Bon, la tête brûlée que je suis est tout de même revenu sur ce jeu. Aucun jeu ne me résiste, d'accord ? Aucun !
...
Bon sauf Alien 3, Bart vs Space Mutant, Tortue Ninja, Tintin au Tibet, Rayman... Mais, euh, celui-là il va se calmer ! Nan mais il se prend pour qui lui ?! Il croit m'impressionner lui et ses quinze milles sprites à l'écran ? Que nenni ! Je lui fout une claque pour qu'il se calme et je recommence une partie.
Et le jeu me fout à son tour une claque. En deux fois plus puissante. Aïe x( ! Je me rends à l'évidence : ce jeu a une difficulté inouïe. Finir ce jeu, c'est comme affronter l'Étoile Noire seul, c'est à la limite de l'impossible mais faisable [ si on est l'élu d'une prophétie intergalactique ]. Vous possédez une barre de vie. Être touché par une bombe ou rater une cible la fait baisser. Par contre, abattre un ennemi la remonte. Des fois, des alliés viendront vous soigner, ou encore il y aura quelques fois des comètes qui vous offriront un bouclier si vous les détruisez. Bref, sur le papier ça a l'air sympa. Mais dans la pratique c'est horrible :
-Les sprites sont tellement rapides qu'ils sont très difficiles à éliminer. Et pour rappel, rater=de l'énergie en moins.
-Il peut y avoir jusqu'à 5 bombes à l'écran en même temps. CINQ.
-Et en plus, il peut y en avoir à la suite !
Bref, croyez-moi la gâchette du Zapper va bien claquer ! Il va falloir tirer dans tous les sens ! Si vous êtes un débutant, vous ne survivrez pas au jeu ! Il faut à la fois être précis et à la fois être rapide ! Le jeu est extrêmement punitif...
Alors du coup ? Horriblement mauvais ce To the Earth ? Non, mais clairement je ne le conseille pas énormément. Sincèrement, il est pas à mettre dans toutes les mains. Il est extrêmement frustrant, trop frustrant. Chaque partie te retourne, tu te demandes vraiment si tu vas le finir un jour. Donc si vous êtes des joueurs occasionnels, passez votre chemin ! Le jeu risquerait de dormir sur votre étagère... Si vous êtes un acharné, un hardcore ou alors un pro de la gâchette, alors oui procurez-vous le ! C'est sûrement l'expérience la plus intense au niveau des jeux Zapper que la NES puisse vous offrir. To the Earth peut être à double tranchant : il peut être une bonne surprise comme une mauvaise. Vraiment, à réserver pour les plus aguerris.
Commentaire du Collectionneur : C'est une Black Box, donc tout est simple. Mais tout comme les autres Black Boxe, c'est cette simplicité qui lui donne ce charme ! Plutôt commun.
Endo Platinum Member
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Sujet: Re: REPRISE COLLECTION NES 2024-Endo's Exposition Mer 02 Oct 2019, 17:28
Commentaire du Collectionneur : C'est une Black Boxe, donc c'est simpliste. Mais tout comme les autres Black Boxes, c'est cette simplicité qui lui procure ce charme ! Le jeu est plutôt commun.
Popeye : Aaaah, Popeye, Popeye ! Qui ne connait pas cette grande figure de l'animation ? Qui ne connait pas ce marin qui devient surhumain en mangeant des épinards ? Qui ne connait pas son éternel rival Brutus ou son éternel amour Olive ? Popeye est une figure intemporelle. Tout le monde le connaissait dans les années début 80 ! Tout le monde le connaissait et l'appréciait, oui, c'est donc le personnage idéal pour attirer les jeunes sur borne d'arcade ! Car oui, on est au début des eighteen ! Atari a bien crashé avec son Atari 2600, signant par la même occasion la mort du marché du jeu vidéo de salon du moins jusqu'en milieu 80. Le jeu vidéo ne semble alors plus que prospérer sur les micro-ordinateurs et l'arcade. Nintendo fait parti, avec tant d'autres entreprises, des petits leaders du marché. Oui, petit, le grand Donkey Kong n'est pas encore sorti ! D'ailleurs, Nintendo ne songe même pas au gorille en ce temps, non, il pense à adapter Popeye sur arcade ! Ils obtiennent les droits et hop ! C'est en développement ! Oui sauf que... Coup de théâtre, Nintendo perd les droits ! Bien gênant cette histoire ! Le jeu est pourtant bien développé mais il appartient désormais à King Features. C'est toute cette histoire qui aboutira à la création de Donkey Kong. D'ailleurs, fait amusant, bien que développé avant DK, Popeye est sorti bien après ! Le succès du gorille n'a cependant pas trop fait d'ombre à notre cher marin. Popeye est quand même considéré comme un classique ! Il fait même parti aux côtés de Donkey Kong et Donkey Kong Jr de la première line-up de la famicom ! C'est donc le premier jeu sortie sur la première console de Nintendo !
Bon, intéressant le cours d'histoire mais est-ce possible de savoir si le jeu est génial ? Ben commençons à en parler alors ! D'abord, le petit scénario : Brutus, comme à son habitude, fait la cour à Olive. Le but du jeu est donc de charmer Olive. Pour cela, il faudra ramasser les cœurs ou les notes de musique qu'elle vous lance. Brutus, pour draguer, a une toute autre méthode : éliminer Popeye par la violence. Bah oui ! Si il se débarrasse du deuxième prétendant, Olive n'aura des yeux que pour lui ! Logique !
Le jeu se déroule donc ainsi : on a trois tableaux : le port, le village ( ? ) et le bateau. Dans le premier, il faut ramasser les cœurs que vous lance Olive. Dans le deuxième, elle vous lance des notes. Dans le troisième, elle se fait enlever par un oiseau et il faut la délivrer en construisant une échelle avec les lettres qu'elle vous lance. Évidement, tout n'est pas facile ! Brutus sera là pour vous mettre des bâtons dans les roues. Il fera tout pour vous blesser ! Un coup = la mort ! Heureusement qu'une fois par tour, vous pourrez manger des épinards pour vous en débarrasser ! Mais il réapparaît bien vite par la suite ! Une fois que vous avez terminé les trois tableaux, rebelote ! On recommence mais avec un nouvel élément : une sorcière a été ajouté et tentera de vous blesser en envoyant des crânes, mais un bon coup de poing réglera leur compte ! Niveau Gameplay c'est extrêmement classique donc bien maniable. Seul un détail peut gêner : Popeye ne peut pas sauter. Au début c'est gênant mais on s'y fait vite. Au niveau de la musique, c'est très classique, du même style qu'un Donkey Kong. Niveau son aussi c'est classique, Popeye "couine" lorsqu'il marche, comme Mario. Les graphismes sont... je sais pas, je dirais qu'ils ont vieilli. Je vois que c'est pas beau mais bon, je saigne pas des yeux non plus. C'est old-school quoi ! Au moins, Popeye, Brutus et Olive sont reconnaissables !
Et... c'est tout ! Bah ouais, on parle d'un jeu de 1982 quand même ! Forcément, c'est hyper répétitif et simple au possible ! Donc est-ce que je vous le conseille ? J'ai bien envie de dire oui, je m'amuse plutôt bien dessus. Il faut vraiment que vous aimez le genre de la vieille arcade pour pouvoir vous amuser dessus. En conclusion, je dirais que Popeye est un jeu plutôt bon mais qui a sacrément vieilli avec son principe archaïque. Honnêtement, il faut VRAIMENT aimer les vieux jeux pour accrocher. Si vous vous ennuyez sec sur Donkey Kong, alors passez votre chemin ! Popeye n'est pas fait pour vous ! Au pire vous vous plairez à la découverte de ce titre mais par la suite vous n'y toucherez plus et il dormira sur votre étagère. Et ça, ben c'est triste !
Commentaire du Collectionneur : La boîte est en TBE. C'est une boîte assez basique qui ne possède pas vraiment de particularité visuelle. Le jeu est hyper commun.
WrestleMania : On avait parlé de sa suite, souvenez-vous ! Un jeu qui n'était hélas qu'anecdotique. Alors qu'en est-il de son prédécesseur ? Lui aussi a été développé par Rare donc c'est plutôt bon signe non ? C'est ce qu'on va voir. Alors tout comme les autres jeux WrestleMania sortis sur la console, il s'agit d'un jeu de combat où le but est d'épuiser la barre d'énergie de l'adversaire puis de le plaquer. Ici, il n'y a pas d'isométrie : Rare avait adopté pour une simple vue 2D avec une pseudo-profondeur qui rend l'appréciation de la position des personnages assez flous. Au moins avec l'isométrie, on voyait bien qu'on frappait son adversaire. J'avoue cependant préféré cette vue, parce que se déplacer dans un plan en isométrie croyez-moi c'est compliqué ! Au niveau du panel de catcheur, on a les six plus connus de l'époque : Hulk Hogan, Macho Man, Ted Billion... Ça va, on ne va pas dire qu'il y a peu de personnages. Un peu plus aurait cependant été favorable. Mais alors le plus important ? Le Gameplay ? Et bien... C'est assez basique ! Coup de poing, coup de pied, placage... ça ne va pas plus loin. En plus, les commandes ne sont pas très intuitive ; par exemple, le bouton A sert à courir. Étrange choix, mais le plus compliqué vient. Pour donner un "coup sauté" il faut :
-Prendre une direction -Appuyer sur A -Lâcher le bouton de direction -Lâcher le bouton A -Rappuyer sur A
Faire ça, ça prend du temps, l'adversaire aura le temps de vous frapper ! Et bien... non ! En fait, le jeu ressemble plus au jeu du chat et de la souris qu'à du catch. Lorsque l'adversaire sera faible, il ne fera que de vous fuir pour récupérer l'énergie perdu. Et ça c'est chiant parce que c'est pas trop amusant de courir après lui pour lui donner des coups dont il s'en remettra vite. En guise de public pour vos "intenses" matchs, il y a... du noir... Le fond est complètement obscur. Donc niveau ambiance on frôle le néant. Sinon musicalement et graphiquement, ça reste correct.
Il n'y a hélas pas plus de chose, il est à parier que le pauvre WrestleMania a été bâclé. Pour autant, je ne le considère pas comme un mauvais jeu. Il est seulement passable, "correct" ( je le mets tout de même entre guillemets ). Les premières minutes m'ont un peu amusé mais ça n'ira pas plus loin et il est peu probable que j'y retouche. Il était sûrement acceptable pour un enfant des années 90 fan de catch. Vraiment dommage pour un jeu signé Rare...
Commentaire du Collectionneur : Boîte en état moyen ( voir moins ) et notice dans un état assez déplorable. N'empêche tout est en français et ça c'est cool ! Même le jeu est entièrement en français ! C'est absolument génial ! Et la notice ! La notice ! Elle est en couleur ! Pour un jeu NES, c'est incroyable ! Allez, je ne résiste pas à l'envie de vous montrer quelques pages ! Jeu extrêmement commun.
Kirby's Adventure : Ne pas jouer à ce jeu est un crime si on a une NES. Un véritable classique et hit de la machine. Bien que sorti assez tardivement ( 1993 ), le jeu a connu un succès fulgurant tout comme son prédécesseur sur GameBoy. D'ailleurs, il s'agit de sa suite ! Avant de parler du jeu en lui-même, j'aimerais faire un point sur les musiques et les graphismes : une réussite. Tout comme Batman Return of Jocker, Kirby frôle les graphismes 16-bit. C'est vraiment magnifique, l'univers est très très coloré et sans bavure. Un vrai plaisir visuel ! Au niveau des musiques, c'est festif, joyeux et entêtant. Excellent ! Techniquement parlant, elles doivent figurées parmi les plus réussites de la console, bien qu'à mon avis Sunsoft reste supérieur ( écoutez du Journey to Silius ou Silver Surfer, c'est à peine croyable qu'une NES puisse produire ça ! ). Parlons scénario : Kirby oblige, c'est assez enfantin. La fontaine des rêves ne produit plus de rêve car Dadidou a cassé la baguette qui alimentait cette fontaine et a donné les fragments à ses potes. Kirby se lance donc dans la quête de retrouver ces fragments. L'aventure va être plutôt long mais alléluia y a une puce de sauvegarde ! Une fois votre niveau fini, vous pouvez éteindre la console sans risquer la perte de donné ! Cool !
Mais quelles subtilités ont hissé Kirby dans le panthéon des jeux de la NES ? Et bien il s'agit des habilités de notre boule rose. Il est agile, il peut voler, tacler les ennemis mais surtout ! il peut avaler ces ennemis. Dans cette dernière attaque, deux choix s'offrent à vous : soit vous expulsez l'ennemi en le crachant sous forme d'étoile pour blesser d'autres ennemis soit vous l'avalez tout cru. En faisant cela sur certains ennemis, Kirby héritera de leur pouvoir et se transformera. Et des transformations, cher(e) lecteur/lectrice, y en a plein ! Plein ! Une vingtaine ! Kirby de feu, Kirby de glace, Kirby Cutter, Kirby épée, Kirby saisi, Kirby tornade, Kirby rayon... Un éventail de possibilité qui ne feront que diversifier le gameplay ! Et au niveau du level design, c'est tout aussi bon ! On sent que le jeu est passé entre des mains d'expert ! C'est tout aussi varié, tout aussi bien construit ! Parcourir les niveaux se révèle être un vrai régal surtout avec le semblant de "Replay-Value" qu'offre la faune d'ennemis aussi variées que les pouvoirs qu'ils peuvent donner ! Et oui, parcourir un niveau avec Kirby Super Saut ou Kirby Roue ce n'est pas la même chose !
Donc en conclusion, ça y est ? On a trouvé le jeu parfait ? Et bien non, Kirby a beau frôler la perfection il ne l'atteint pas ! Premier défaut : la gestion des sauts. Bon, Kirby réagit et saute merveilleusement bien, pas de problème dessus. Non le truc assez énervant c'est que pour sauter c'est le bouton B et que pour voler c'est le bouton flèche haut. Dans le feu d'action on peut appuyer sur ces deux boutons en même temps et c'est gênant car lorsque Kirby volé il devient un peu plus lent et ne peux pas utiliser son attaque tant qu'il n'a pas expulsé son air ! Et voler alors que tu voulais juste sauter c'est assez embêtant pour ma part. Deuxième et dernier défaut : Kirby est super facile. Vraiment facile. Il vous est donné plusieurs occasions de régénérer votre énergie et même ( trop ? ) souvent des vies. Les Continues sont infinies et les niveaux n'ont pas été conçu dans le but de relancer l'économie avec la destruction des pauvres manettes de NES jetées par terre par excès de rage. Bref, en une journée le jeu est bouclé. Seul les boss donnent du fil a retordre ( surtout ce foutu soleil et cette foutue lune ! Ils sont pas dans I Wanna Be the Guy pour rien ! ). Mais ça reste des défauts bien bien moindre à côté des écrasantes qualités que propose ce titre d'Hall Laboratory.
Kirby's Adventure, je vous le conseille. Évidement. L'ambiance que dégage ce jeu vous donnera le sourire et il est tellement amusant qu'il illuminera votre journée ! Comme dit plus haut, avoir une NES et ne pas avoir ce jeu est un crime. En plus, il paraît que l'avoir porte bonheur... Vous avez plein de raison de vous le procurer maintenant ! Foncez !
Commentaire du Collectionneur : Jeu en TBE tout comme la notice. J'aime bien les boîtes THQ, surtout parce que tout ( sauf le jeu en lui-même ) est en français. Du coup, la notice est très fine. Le jeu ne court pas trop les rues, surtout complet.
James Bond Jr : Vous savez ce que j'adore avec les jeux testés par le jdg ? C'est que les gens critiquent les jeux sans y avoir joué sous prétexte qu'avoir vu la vidéo de Fred est suffisant. J'avoue, j'y ai fait parti il y a un temps. Je disais que Dragon's Lair était une daube absolu sans y avoir joué. Résultat ? Ben j'y ai joué et c'est maintenant l'un de mes jeux favoris de la NES, comme quoi... Bon, alors je disais quoi à propos de James Bond Jr ? Ah oui ! Si vous vous baladez sur le net avec "James Bond Jr" inscrit sur votre barre de recherche, vous constaterez que c'est un jeu assez mal apprécié ( avec des arguments qui ressemblent étrangement à ceux cités par JDG ). Mais qui sait ? Si ça se trouve il est vraiment mauvais ! Let's see that !
Alors le jeu commence avec un écran titre assez pauvre. On lance une partie et hop! cinématique ! Plutôt joli d'ailleurs ! Dommage que quelques fois le(s) graphiste(s) s'est perdu(e)/se sont perdu(e)s sur la palette des couleurs. Notre Bond, James Bond Jr est assez moche en gros plan. Heureusement que le jeu débute et rend à Junior sa beauté qui a tant participé à son succès. Tiens, d'ailleurs, qui se souvient du dessin animé James Bond Jr ? Bon, je diverge là...
Premier constat : les graphismes sont assez bien fichus ! À part quelques exceptions, le jeu flatte la rétine ! Niveau musique... un peu moins ! Elles sont très très répétitives et tapent rapidement sur le système.
Mais ce n'est pas le plus important ! Le plus important, c'est le jeu en lui-même ! Le but, c'est de désactiver les bombes qui sont disposées un peu partout dans le niveau. Avant d'arriver vers elle, il y a une série de plateforme à parcourir au level design très basique. Évidement, ils sont parsemés d'obstacles tous aussi chiant que les autres. Déjà, c'était d'ailleurs un point qu'avait abordé Fred, quand tu touches un liquides, Bondy (pour les intimes ) a la fâcheuse tendance de rebondir dans tous les sens et se blesser par la même occasion. Énervant mais cela n'entache pas pour autant le jeu. Et au niveau des ennemis ? Et bien il y a ceux de base qui ont un patern assez basique. CEPENDANT c'est des sacs à PV et se mettent à tirer dès qu'il vous voit. Et généralement, pour les tuer il va falloir que vous vous blessez. Parce que pendant que vous le canardez, il peut vous tirer dessus en même temps et vous toucher. Le level design ne permet pas en général d'éviter les tirs ennemis. Et ça, ça fait mal
Il y a aussi les "gardiens" qui sont des ennemis obligatoires à abattre pour terminer les niveaux. Ils sont plus résistants que les basiques. Des fois, les niveaux sont construits de façon à ce qu'on puisse éviter leur(s) attaque(s). Des fois. La plupart du temps, c'est du "je lui fonce dessus et avec un peu de chance je vais pouvoir le descendre !". Je pense surtout aux deux statues mohaïs. Impossible de s'en débarrasser sans perdre une vie !
Bon, les niveaux sont pas fifous et leur "faune" ne la met pas en valeur. Alors les bombes à désactiver c'est peut-être un peu mieux ? Et bien si vous tolérez les "BIP-BIP" incessants que la bombe émet... c'est étonnamment plutôt bien ! Pour désactiver les bombes il faut résoudre un puzzle. D'habitude je déteste ça mais là ça m'a bien plu.
Enfin, pour terminer les niveaux vous êtes chronométrés mais contrairement au Livre de la Jungle ou encore Pierre le Chef le temps ici n'est pas très serré. Bon point également !
Une fois les bombes désactivées, vous arrivez au boss. Et là vous avez intérêt à être full bombe et full vie parce que eux aussi c'est du "je lui fonce dessus et avec un peu de chance je vais pouvoir le descendre !". Ils sont vraiment mal gérés...
Et par la suite ça reste à peu de chose près la même chose. Une petite nouveauté cependant après le niveau 2 : les coffres forts. Elles contiennent d'importants documents et il est primordial de les ouvrir. Le problème me direz-vous ? Oh, il est très simple : pour l'ouvrir il faut un code à 4 chiffres. Et ce code n'est donné NUL PART. NUL. PART. Du coup on y va au pif, en espérant de tomber dans un heureux hasard sur la bonne combinaison, priant que le timer ne s'arrête pas avant. Les développeurs se sont même permis le luxe de piéger certains coffre avec de la C4 si on se trompe de combinaison. Génial, ça c'est vraiment une bonne bonne idée pourrie !
Alors au final ? Et bien James Bond Jr est assez moyen et présente peu d'intérêt. Il est cependant bien loin de la daube qu'on essaye de vous faire croire. Par là je veux dire que si on se remet dans le contexte de l'époque, le jeu "passe". Certains l'ont apprécié et d'autres non. Moi je suis mitigé, je reviendrai dessus de temps en temps. Mais je ne le porte pas dans mon cœur hélas. Je ne pense pas pouvoir vous le conseiller, encore une fois il est loin d'être un grand jeu. Mais ne sais t-on jamais : si un jour vous tombez sur lui pour pas trop cher, essayez de lui donner une chance ! Au vu de sa réputation, il en a besoin !
Commentaire du Collectionneur : Boîte en TBE tout comme la notice. La boîte est MA-GNI-FIQUE ! Une vrai beauté ! Et la notice est truffée d'illustrations ! Une telle beauté ne peut que cacher un bon jeu... non ? Le jeu a des périodes de rareté assez bipolaire : tantôt introuvable, tantôt disponible à foison !
Bart vs the World : Vous vous souvenez du jeu Simpson qui était sorti sur le même support et que j'avais adoré ? Non ? C'est normal ce jeu n'existe pas... non, je l'avais même détesté ! Je vous parle là de Bart vs Space Mutant, l'épisode qui précède cet opus. Pour info j'ai bien bien avancé dans le jeu et je garde le même avis : ce jeu est plutôt mauvais, le level design devient de pire en pire et le gameplay de plus en plus injouable... Bart vs the World est donc la suite du jeu ci-dessus dont je vous fait l'éloge. Qui sait, peut-être qu'il sera mieux que son grand frère ? Peut-être me réconciliera t-il avec les jeux Simpson ? C'est ce que nous allons voir.
D'abord dès l'intro, le jeu nous rassure : il nous accueille avec la même musique que le premier jeu et un écran titre encore moins travaillé. Misère... Mais ça ne veut rien dire ! Enfin, si. Mais non. BREF, l'histoire c'est que Bart gagne un concours qui va permettre à lui et sa famille de voyager à travers le monde. En réalité, le concours a été truqué par Mr.Burns, l'infâme patron de notre cher Homer. Effectivement, la famille Simpson lui a causé bien des soucis et lui a fait perdre des milliards de dollars. Il espère donc pouvoir se débarrasser de la famille dans ce périple à travers le monde. Voilà pour le scénario légèrement plus abouti que le précèdent épisode ( et les jeux NES en général ). Maintenant, le jeu !
Alors un monde est constitué de plusieurs petits niveaux qui peuvent se révéler comme des niveaux de plateforme ( comme le premier jeu ) ou des mini-jeux style Tacquin, Memory ou encore Roulette. On va parler très rapidement des mini-jeux qui ne sont que très anecdotiques : le jeu du Tacquin... Bah c'est un Tacquin, le jeu de la roulette... Bah c'est une roulette, le jeu du Memory... Ben c'est un Memory et... Bref, vous avez compris. Ça donne de la variété pendant quelques secondes mais après ça devient vite ennuyant. Y a tout de même quelques fois un questionnaire sur la série. C'est sympa, ça peut faire grandir votre culture Simpsonienne mais pour y répondre faut un peu y aller au hasard car les questions sont très très précises. Bon, c'est du superflu tout ça ! Ce qui compte, c'est les niveaux de plateforme !
Et bien en Chine il y en a deux : un niveau sur un bateau qui se finit en 20 secondes chrono et un niveau en skate sur la muraille de Chine sans trop d'obstacles. En Antarctique, on a un magnifique niveau bien vide et un niveau au gameplay franchement frustrant où il faut gérer le mouvement d'un morceau d'iceberg en lui sautant dessus. Le problème, c'est qu'il faut sauter à un endroit très précis pour le faire avancer, sinon il recule, et que quand il va vite, sauter et revenir dessus devient presque impossible. Et t'as plein d'obstacles qui t'incitent à te dépêcher. Franchement énervant... Le jeu ocille donc entre des niveaux extrêmement faciles et très dur, ce qui rend la courbe de difficulté assez catastrophique.
Et voilà. On a déjà fini cette critique. "Quoi ?!? Déjà ?!?" je vous entend vous exclamer. Et oui, c'est un exploit mais Bart vs the World a réussi à faire pire que Bart vs Space Mutant en faisant tout à l'envers. Le jeu est moins complexe, vide, sans intérêt. Point. J'aimerais vous en dire plus mais je peux pas ! Quand je dis qu'il n'a aucun intérêt, c'est vraiment qu'il n'en a pas ! Le décrire davantage n'aurait strictement aucun sens... On sent bien que le jeu a été rushé pour surfer sur la vague du succès du premier opus. Tout comme Attack of Killer Tomatoes, Bart vs the World n'est pas terminé. Mais contrairement à Attack of Killer Tomatoes, ce jeu n'a pas été développé avec de bonnes intentions...
Bart vs the World, pour le coup, je ne vous le conseille pas du tout ! Sauf si c'est pour la collection, y a pas à dire, la boîte et la notice sont remplis d'illustration et c'est beau à voir ! J'aurais aimé un tel traitement avec le jeu en lui-même...
Et voilà ! Maintenant voici les photos de l'ensemble !
Eh ben ! Maintenant, l'étagère est bien remplie Oo' ! La collection s'améliore !
Voilà Voilà ! J'espère que ça vous a plus
zack1 Old School Member
Inscription : 12/02/2009Messages postés : 21661
Sujet: Re: REPRISE COLLECTION NES 2024-Endo's Exposition Mer 02 Oct 2019, 19:57
pour le moment j'ai lu que la partie double dragon 3 , j'ai bien rigolé mais tellement vrai , je surkiffe ce jeu aussi , par contre j'ai jamais reussi a le finir , le 5eme niveau est hard des le debut tu peux game over juste a cause du premier saut , il faut prendre le ninja pour mieux y arriver
_______________________________
Emeldiz Ice Member
Inscription : 30/08/2019Messages postés : 33 Lyon
Sujet: Re: REPRISE COLLECTION NES 2024-Endo's Exposition Jeu 03 Oct 2019, 16:26
Il est vraiment chouette ce RollerGames !
Le concept tient la route et c'est globalement bien éxécuté en plus d'être varié. Une trés bonne surprise NES que j'ai découvert l'année dernière. En plus le jeu ne coute pas grand chose complet, il ne faut donc pas se priver (et l'artwork est cool, je trouve).
_______________________________ Ma chaîne Youtube : Emeldiz Dernière Vidéo : Critique - Medievil Remake
Endo Platinum Member
Inscription : 18/12/2018Messages postés : 1647
Sujet: Re: REPRISE COLLECTION NES 2024-Endo's Exposition Jeu 03 Oct 2019, 19:01
Merci pour vos commentaires !
C'est vrai que le niveau 5 de DDIII est vraiment hard, j'ai été dégoûté d'avoir eu Game Over juste à cause du premier * - *
Je suis content qu'on partage le même avis sur RollerGames Emeldiz ! Ce jeu est une véritable perle inconnue ^^
Tyler_Nes Ice Member
Inscription : 11/10/2019Messages postés : 85
Sujet: Re: REPRISE COLLECTION NES 2024-Endo's Exposition Lun 14 Oct 2019, 14:34
C'est normal que je ne vois aucune image ? (et ce sur plusieurs topic du forum)
Endo Platinum Member
Inscription : 18/12/2018Messages postés : 1647
Sujet: Re: REPRISE COLLECTION NES 2024-Endo's Exposition Lun 14 Oct 2019, 18:40
Il faut attendre au moins 30 secondes pour que les images s'affichent sur PC !
Tyler_Nes Ice Member
Inscription : 11/10/2019Messages postés : 85
Sujet: Re: REPRISE COLLECTION NES 2024-Endo's Exposition Dim 20 Oct 2019, 13:03
Effectivement ça prend pas mal de temps sur tous les topic du forum pour avoir les images. Mais comme certains topic ont plusieurs années, je ne sais jamais si c'est juste que les images ne sont plus hébergées.
Quoi qu'il en soit pour revenir à ta collection, j'adore ta façon de la présenter, certes c'est un peu décousu en terme de section, mais c'est un plaisir de lire tes avis et anecdotes, en plus tu aimes les jeux Nes, et ça c'est juste du bonheur pour les yeux et les souvenirs !
Tu m'as donné envie de retrouver certains titres que je n'ai pas encore ! Notament ce Parodius dont la jaquette m'a fait tomber amoureux !
Hâte de lire la suite !
Endo Platinum Member
Inscription : 18/12/2018Messages postés : 1647
Sujet: Re: REPRISE COLLECTION NES 2024-Endo's Exposition Ven 07 Fév 2020, 20:26
Bonjour et bonsoir à tous ! Cela faisait un petit bout de temps que je n'ai pas posté mes derniers arrivages. Pourtant, au niveau de la NES, il y en a eu des rentrés ! Et oui, ça n'est pas moins de vingt jeux qui ont rejoint les rangs de ma collection ! Et autant vous dire, je commence à ne plus avoir de place Oo'
En tout cas, les voici ! Comme vous pouvez le voir, il y en a ! Des jeux communs, peu courant et même des jeux rares ! Je vous laisse découvrir le tout dans ces nombreuses photos avec les descriptions qui vont avec ! J'espère que ça vous plaira, j'ai mis beaucoup de temps à vous concocter cela...
Commentaire du Collectionneur : Mon premier jeu SNK : D ! Dommage que ça soit pas le meilleur : D ! Boîte en bon état EEC avec sa notice FRA et sa cartouche. Jeu bien bien commun ( et pas forcément qualitatif, mais c'est tout de même un classique ).
Ikari Warrior : Je n'ai JAMAIS été aussi DÉÇU d'avoir rentré un jeu. Oui, y a de belles et bien grasses majuscules pour bien appuyer le fait que je DÉTESTE ce jeu ! Mais qu'est-ce qui m'a pris de me procurer cette p*** de daube ?! Bordel enfin ! C'est Ikari Warrior ! Ikari Warrior ! LE classique de SNK avant la période NeoGeo ( Samurai Showdown, King of Fighters, Fatal Fury, Shaq Fu, des simulations de sport, cf. Wikipedia... ). C'est le père fondateur du Run'n Gun ! Lui et personne d'autre ! ... Bon ok, Taito avait fait Frontline avant mais c'est surtout Ikari Warrior que l'histoire a retenu ( t'inquiète Frontline, tu seras toujours dans mon cœur même si t'es au même niveau que ce Foutu Ikari Warrior ). Bref, je disais : IKARI WARRIOR BORDEL !!! Forcément moi, pauvre et ignare jeune gamer que je suis, je me dis : "wé cool c icarrie wariaure, c 1 clacik, je vé i jouet sur ma nesse x3". L'erreur, sacrebleu...
Une fois reçu, je l'enfourre avec beaucoup d'amour dans ma délicate NES, prend avec fébrilité la manette et lance le jeu. Ô rage, ô désespoir ! Ô déception ennemie ! Quelle catastrophe ! Je m'attendais pas à un tel jeu ( dans le mauvais sens du terme ). Et aujourd'hui, je vais vous expliquer pourquoi il faut éviter ce jeu à tout prix ! Alors prenez des notes, ça va être rapide !
...
Et oui je sais que SNK n'a pas développé Shaq Fu, c'était juste une blagounette !
Alors déjà, point numéro un, c'est moche. Mais genre vraiment moche, il ferait passer les graphismes de Bart vs the World pour un chef d'œuvre ! C'est tout baveux, le choix des couleurs reste à débattre... Ok, il est sorti en 1986 mais ça ne l'excuse pas pour autant !
Et au niveau du Gameplay, c'est rigide à souhait ! Le personnage ne peut tirer que dans huit directions et comme par hasard les ennemis ne sont pas dans votre angle de tir. Pour faire demi-tour, votre personnage fait un long détour au lieu de tourner sur soi-même. Et en plus il est super lent !
Et la musique ! La musique ! Répétitive à souhait ! Casse pied à souhait ! Et elle ne change jamais ! Jamais !
Et si seulement c'était juste ça qui m'énervait dans ce jeu... Le jeu est tout simplement impossible. Imaginez bien : vous êtes largué en pleine jungle. Vous êtes tout seul ( ou à deux mais on y reviendra plus tard ) et y a une armada d'ennemis armés jusqu'aux dents qui vous foncent dessus, bien déterminés à planter votre tête sur une pique. Vous êtes lent à en crever, les ennemis sont un peu plus rapides. Vous galérez à mort à toucher vos ennemis avec votre portée de tir misérable, tandis que eux vous bombardent de tous les côtés. Vous pouvez pas faire cinq pas avant de mourir transpercé par une balle, les ennemis eux peuvent en faire des milliers avant de passer l'arme à gauche. Et pour tout ça, vous n'avez QUE TROIS MALHEUREUSES VIES ! ET ON VOUS TOUCHE UNE FOIS ET C'EST LA MORT ! COMMENT TU VEUX ÉVOLUER DANS UN JEU PAREIL ?!? C'EST JUSTE P*** D'IMPOSSIBLE !!!
Bref, y a rien à sauver sur ce jeu. C'est pourri jusqu'à la moelle !
...
Bon, ok, c'est ce qu'on dit avant de découvrir ABBA. Si vous avez déjà joué à Ikari Warrior, vous savez ce que c'est ABBA. Dès que vous avez perdu vos trois vies, appuyez sur A, B, B et A à la suite et... vous revenez à la vie ! Bon, ok, ça c'est sympa. Enfin, c'est pas vraiment un point positif quand on nous oblige de tricher pour continuer à jouer... mais soit ! Maintenant, on peut terminer ce niveau 1 !
...
Terminer ce niveau 1 !
...
Terminer ce niveau 1 !
...
Euh... terminer ce niveau 1
...
...
...
MAIS BORDEL IL FINIT QUAND CET ENF*** DE NIVEAU 1 ?!?
Sans exagérer, c'est sûrement le jeu le plus long que j'ai parcouru de toute ma vie. Je suis resté dessus pendant vingt minutes tout en ne m'arrêtant pas de m'avancer ( bah oui, avec ABBA on fonce tête baissée ). Eeeeeet... je l'ai toujours pas fini. Et j'ai jamais atteint le niveau 2. Et j'en suis désolé mais j'aurais jamais la patience de le faire. Le niveau 1 c'est juste un interminable level avec un environnement qui ne change JAMAIS. C'est presque toujours la même verdure dégueulasse dont les développeurs pourris ont le secret. Et la musique c'est toujours la même ! Et tu meurs tout le temps ! Tu passes plus de temps à faire ABBA que de vraiment jouer au jeu ! Et c'est super lent ! Tellement lent ! Je sais pas comment SNK s'est débrouillé pour mettre la nervosité et le dynamisme au chômage ! Tu te dis "ça peut pas être plus lent ?!" et le jeu te répond "Si ! Bien sûr : D" et après cette réponse tu te retrouves dans l'eau ! DANS L'EAU QUI TE RALENTI DEUX FOIS PLUS ! CE JEU TE REND FOOOOOOUUUUUU !!! AAAAAAAAAH !!!
Bon, maintenant que la cargaison de sel a été délivrée on va passer au dessert. Mais à un agréable dessert. Oui, je déteste ce jeu, l'un des pires jeux de la NES pour moi ! Mais je me dois tout de même de tempérer la note qui est actuellement de 1/10 ( un pour l'effort : D ! ). Déjà, gros point positif, le jeu peut se parcourir à deux en simultané. Comme ça c'est cool car tu peux faire le concours de celui qui dira le plus de gros mot de toute la partie avec ton pote ! Et puis, j'ai omis un petit point : les tanks. Des fois, tu peux prendre des tanks roses fluos qui passeraient inaperçu dans un troupeau de cochon. Et là, tu te sens puissant. Tu éclates d'un rire maléfique tout en tirant des boulets sur tes ennemis, impuissants, qui ne peuvent que fuir. Bien sûr, le tank a ses défauts ( et c'est bien dommage... ), il ne peut pas aller dans l'eau et le moindre contact avec un explosif le rend inactif. Ça, c'est le seul point cool du jeu. C'est aussi le seul moyen d'aller le plus loin possible sans utiliser ABBA.
Donc, que retenir de cette adaptation ? Et bien SNK a bien vu que c'était une belle catastrophe et ils ont ajouté le code ABBA pour mieux faire passer la pilule. Et... bah ça fait mieux passer la pilule. Ne nous le cachons pas, Ikari Warrior a bien marqué certains joueurs possesseurs de la NES, et pas forcément en mal. À l'époque, on ne pouvait se contenter généralement que du seul jeu que tes parents t'ont offert à ton anniversaire. Il était pourri ? Et bien tant pis, tu y jouais. Donc tu fermais les yeux sur les défauts. Et je pense que le mode deux joueurs et le code ABBA ont contribué à alléger les défauts. De mon point de vue moderne, je dirais qu'il est évident que ça ne compense pas, même pire ! le code ABBA est une preuve de faiblesse ! Mais du point de vue de l'enfant de l'époque, et ben incarner avec son ami deux gaillards qui tirent sur tous ceux qui bougent avec en plus un code rendant invincible n'importe quand ( quoiqu'à ce qu'il paraît ABBA ne marche plus à partir de la moitié du niveau 3 ), et ben c'est super. J'imagine que c'est pour cela qu'Ikari Warrior est apprécié par certains. Le peu de qualité qu'a ce soft a su satisfaire certains joueurs des années 80.
Je ne vous conseille pas Ikari Warrior, vous avez honnêtement mieux à tester sur NES, genre Godzilla, le jeu qui divise tant de gamer ( nan j'rigole : tout le monde a oublié ce jeu et y a que moi qui l'apprécie sur cette terre... ) ou encore d'excellents jeux comme Darkwing Duck et Gremlins 2. Vous pouvez tenter de vous pencher vers Ikari Warrior mais y a plus de chance que vous soyez déçu qu'autres choses. Mais ne sait-on jamais.
Commentaire du collectionneur : Jeu complet FRA en TBE. La boîte est plutôt jolie, c'est sympa de voir le logo de Rare qui est généralement caché. Jeu commun et peu cher.
High Speed : Y a des jeux tu ne sais pas vraiment pourquoi tu les veux. High Speed est de cet acabit, tout comme Ski or Die ( cf. ma critique sur Ski or Die ). Il s'agit de l'adaptation de la célèbre borne d'arcade éponyme... La borne d'arcade. LA. Et pas les. Mise à part Pinball j'ai pas testé les autres jeux de flipper de la NES. Donc je sais pas si High Speed est le seul jeu de flipper a ne proposer qu'un seul Pinball. N'empêche c'est un détail un peu gênant pour moi. Mais qui sait ? Ça sera peut-être quand même un bon petit jeu car après tout c'est Tradewest qui a édité le jeu. Ça, ça ne veut dire qu'une chose : c'est Rare qui s'en ait occupé ! Et ça, ça peut être prometteur, c'est quand même les gars qui ont fait les Wizard and Warrior, Solar Jetman et l'excellent Battletoads. Oui... mais ils ont aussi fait les WrestleMania. Et Beetlejuice. Le jeu que je hais le plus sur NES. Bon... Et bah on verra, ça sera la surprise !
Le jeu nous accueille avec un écran fixe d'une belle voiture rouge sur une route de nuit. La petite subtilité c'est qu'il y a en même temps que cet écran une voix digitale qui crache ses poumons pour dire un truc un tant soit peu compréhensible. Tout ce que j'ai compris moi c'est "The suspect krsshhhhbrlbrlkrrrrr OVER !". Hé hé, c'est toujours rigolo d'entendre la NES essayer de te dire des trucs. Bref, honnêtement, on s'en fout ( moui, aujourd'hui j'ai pas envie de m'extasier sur le moindre détail comme je le fais à chaque fois. J'écris ça dehors et mes doigts sont gelés donc "no judge" ). On passe au cœur du jeu... le jeu ! Alors est-ce que c'est fidèle au flipper original ? Ben j'en sais rien j'ai jamais joué à la borne High Speed dont j'ai connu l'existence qu'à travers l'acquisition de ce jeu. Bon, alors comment elle est la borne sur NES alors ? Et bien déjà vous faîtes balancer une voiture à travers le flipper en la faisant changer de direction à l'aide des flips, comme tout Pinball quoi. Ah oui, j'ai bien dit "voiture" et non "bille" car la notice du jeu insiste sur le fait que vous jouez avec une voiture. Donc bon, comme sur un vrai flipper, faut faire travailler son imagination. Alors l'arcade est constituée de deux rampes, de trois bumper tout au fond et d'une zone où il y a des feux tricolores. Si vous passez dans cette zone alors que les feux sont rouges, vous passez en mode "fuite" et là c'est le bordel. Le flipper se teinte en rouge et je pense que ma NES a tenté de communiquer avec moi. Je sais pas quel message elle veut me faire passer en criant "krssshhhhdrrshh OVER" mais ça semblait lui tenir à cœur. Bref, à ce moment, vous devez lancer la bille/voiture sur une rampe. À ce moment, la bille va disparaitre pour laisser place à trois billes. Et là c'est cool, t'as trois billes à gérer dans tout le filpper, c'est un peu intense. Dommage que pour avoir cet événement il faut effectuer des manipulations pas forcément simple...
Le flipper est franchement pas ouf. Peut être que dans la vrai vie High Speed est cool mais sur NES, sa structure ne fait pas office d'excellent level design. Vu que nous sommes dans un jeu vidéo, Rare s'est permis d'intégrer des petits éléments impossible à intégrer sur un vrai flipper : des tâches d'eau qui ralentissent la bille, des "boules de rouilles" qui amènent vos billes dans le trou ( je sais pas comment s'appelle la zone entre les deux flips :c ), des helicos qui bombardent et détruisent vos flips... mais c'est qu'un tout petit plus dans un espace de flipper pas terrible. Bon, si, y a un truc cool quand même : les niveaux bonus. Quelquefois, un helico viendra vous jeter une échelle. Il faudra lancer la bille sur cette échelle pour pouvoir accéder à un niveau bonus vraiment sympa : vous atterrissez dans un tout petit flipper où des voitures miniatures font la course sur un circuit circulaire. Une des voitures semble être de votre côté, les autres sont vos adversaires. Vous devez envoyer votre bille sur les voitures adversaires afin de les déstabiliser. Si votre bille frappe par contre votre voiture, celle-ci fera une accélération. Le but est donc de faire tout pour que votre voiture atteigne la ligne d'arrivée avant les autres. Le nombre de points que vous gagnerez dépendra de la place qu'a atteint votre voiture. Et ensuite... on revient dans le flipper de base.
La maniabilité est aussi assez déstabilisante. Dans je pense TOUT jeu de flipper, le bouton A sert à actionner le flips gauche tandis que le bouton B actionne le flips droit. Et ben ici, le bouton B actionne bien le flips droit mais le flips gauche est actionné par la croix directionnelle. Ok... pourquoi ? Enfin, avouez-le ! c'est un choix assez étrange... Le bouton A et le bouton select servent à secouer le flipper. C'est rigolo comme détail mais ça ne sert qu'à débloquer une bille prise dans une boule de rouille...
Bon bah High Speed c'est donc un jeu à éviter ? Et bien... Je sais pas. Honnêtement, je pense sincèrement que le level design du Pinball est pas terrible mais pourtant... ben je m'y amuse un peu. C'est pas aussi intense qu'une partie de Battletoads... mais c'est sympa, j'y joue de temps en temps. Je ne sais pas si je peux vous le conseiller, au pire procurez-le vous à moindre prix. Je pense que c'est seulement un jeu anecdotique qui a le mérite d'avoir une joli petite boîte.
Commentaire du collectionneur : Jeu complet MINT FRA. Comme d'habitude avec Konami, on a une jolie boîte et une jolie notice qui présentent un super univers dans lequel tu veux plonger ! Jeu plutôt commun.
The Adventure of Bayou Billy : Deuxième grosse déception après Ikari Warrior. Et le pire c'est qu'il avait tout pour être très bon... tout...
Comme je pense presque tout les jeux Konami, si vous lisez la boîte et la notice vous allez être plongé dans l'univers du jeu. Vous incarnez un cajun qui doit sauver sa douce dulcinée des griffes d'un chef de gang local que vous avez précédemment légèrement enquiquiné en tuant la moitié de ses hommes. Et bien ce sale type n'aurait jamais dû se frotter à Bayou Billy, un vrai mec de chez mec qui connait la jungle comme sa poche. Rien ne lui fait peur et c'est pas un ridicule petit gang qui va le réduire en pâté pour crocodile. Le gang, lui, il le bat avec le petit doigt ! Ah ah... Ouais, ben ça c'est la théorie, c'est beau que sur le papier.
Une fois la console allumée, le jeu démarre avec un écran titre qui apparaît dans un effet distordu plutôt réussi pour la machine. On choisit son mode de jeu, on le lance. Le logo de Konami apparaît, puis le titre du jeu qu'une voix digitale se met à lire : "Ji adventchoure oth Bayou Billyr". Puis on voit le méchant menacer votre petit ami, le couteau sous la gorge, le tout dans une musique alarmante dans un style tropical avec de superbes basses. Honnêtement, ça commence extrêmement bien. Puis on arrive dans le premier niveau, la jungle. Les graphismes sont Konamiesques ( si, si ça existe, l'académie française a reconnu cet adjectif ) et la musique est vraiment cool. Bref, toute la recette pour un excellent jeu. Puis l'écran se fige et le premier ennemi apparaît. Et là, c'est le drame.
Vous pouvez blesser l'ennemi par trois moyens : coup de poing, coup de pied et pied sauté à la Vandamme. Vous trouverez sur votre route quelques fois des armes à main, comme des bâtons, des couteaux et, le Saint Graal, le lasso. Quelquefois les ennemis droperont aussi des balles pour votre flingue.
Bref, vous voyez maintenant un peu comment marche ce petit Beat them all. Alors on passe au cœur du sujet : lorsque vous frappez vous avez une seconde d'immobilité avant de reprendre le contrôle de votre personnage. Lorsque l'ennemi est frappé il devient lui aussi inactif pendant un certain temps. Bref, c'est normal pour un jeu du genre me direz-vous. Oui, sauf qu'à mon grand désespoir Bayou Billy a été mal programmé, ou plutôt mal pensé.
Lorsque vous êtes face à un ennemi, vous le frappez ( logique ! ... non ? ). Donc en lui donnant le coup vous allez avoir une seconde d'inactivité. Ce n'est pas bien grave, l'ennemi frappé en subit aussi. Oui... mais son inactivité dure aussi une seconde. Ça, ça veut dire qu'une chose : vous frappez l'ennemi, il vous frappe aussitôt. Et quand en a trois sur le même écrans et bien c'est chaud... Il n'y a pas ce côté tactique et prévoyance qu'on retrouve dans les Double Dragon ou Final Fight, c'est du "tu frappes et tu sers les fesses pour que l'ennemi ne réagissent pas". Et ça, ça rend le jeu incroyablement difficile. Et extrêmement frustrant parce que tu ne meurs pas à cause de ton inexistant talent mais à cause du système de combat mal fichu. Et ça m'a beaucoup gêné. Ce seul petit point. Tout petit !
Parce que sinon... ben le jeu est plutôt bon ! Y a trois phases bien distinctes : les phases Beat them All, en voiture et phase de tir.
Les phases en voiture sont assez moyennes. Bien que l'action soit frénétique l'image donne vraiment l'impression de saccader, rendant la conduite de la Jeep assez hasardeuse.
Les phases de tir sont super sympas, on peut y jouer avec la manette ou le zapper. Les ennemis arrivent de partout, l'action ne manque pas... C'est super cool mais ça ne prend que deux malheureux niveaux. Forcément, il a fallu que la meilleure phase soit la plus courte. Dommage...
Que retenir de Bayou Billy alors ? Et bien ce fut un grand gâchis. J'insiste : il avait tout pour être excellent. Mais la faute à une programmation catastrophique et des niveaux peu inspirés ( excepté les phases de tir ) et ben Bayou Billy est... meh. Ouais, il est pas terrible. Il laisse pas d'agréables souvenirs. J'ai réussi à atteindre le niveau final qui n'est qu'un enchaînement de boss aussi cheaté les uns que les autres. Et je suis mort et j'ai eu Game Over ( d'ailleurs mention spéciale au fait qu'on dispose d'environ dix Continues, ça c'est cool ! ). Et j'ai pas envie d'aller au delà. Bayou Billy n'est qu'au final qu'un jeu frustrant que bon nombre de joueur ont oublié, notamment dû au fait je pense que peu de personnes ont passé le premier niveau. Donc ça me fend le cœur de dire ça mais je ne vous conseille PAS DU TOUT Bayou Billy. C'est triste, mais il est à éviter...
Commentaire du collectionneur : Jeu complet FRA BE/TBE. La boîte, et c'est dommage, a un design assez flou : le titre est brouillé et le skieur est mal découpé. Cependant, comme tout jeu Konami, on a une super boîte et une bonne notice nous donnant un univers dans lequel on veut plonger ! Jeu plutôt commun bien qu'il peut légèrement se raréfier par période. Mais vous n'allez jamais bien galérer pour l'acquérir.
Ski or Die : Des fois, il y a des jeux que tu veux juste comme ça, sans raison. Ski or Die fait parti de ces jeux, tout comme High Speed ( cf. à ma critique sur High Speed ).
Dans les années fin 80/début 90, Konami constate que le skate c'est plutôt chébran et il décide de faire un jeu sur cette activité ludique : c'est ainsi que naquit Skate or Die. Au rendez-vous, un succès fulgurant qui pousse la firme a produire une suite, Skate or Die 2, des portages sur GameBoy, Bad'n Rad, et un spin off à la neige : Ski or Die.
Avant de passer au jeu en lui-même, j'aimerais faire un petit apparté sur la boîte et la notice du jeu : Waw, Konami réussit avec succès à te plonger dans un univers certe simple mais rudement efficace ! Tout comme Parodius, Rollergames ou encore Bayou Billy. Mais ici l'exploit est plus admirable car ils réussissent à instaurer cela sur un bête jeu de ski ! Moi je dis chapeau, c'est vraiment trop cool ! Par contre la jaquette de près elle est pas super belle ( skieur mal détourné, titre assez flou... ).
Le jeu commence dès que vous appuyez sur Start à l'écran titre, s'ensuit alors une voix digitale qui s'époumone à vous crier "Chkie... OJ DAYE !". C'est bizarrement mémorable. Après vous vous trouvez dans un hub qui va vous proposer de suivre des chemins qui vous mèneront tout droit vers une épreuve de ski. En tout, il y en a cinq :
La descente en montagne : Un hélicoptère vous jette ( littéralement ) vers le haut d'une montagne. Votre but est de la descendre la plus rapidement possible tout en faisant le plus d'acrobatie possible.
Descente en pneu : vous affrontez un adversaire sur une descente en luge... mais à la place d'une luge vous êtes assis sur un pneu. Vous pouvez également crever le pneu de votre adversaire.
Descente en snowboard : vous dévalez une vallée enneigée et le but est de faire le plus de figure possible sous les commentaires incompréhensibles de votre entraîneur ( nan parce que "I don't know you or you dog" je pense que ça veut pas dire grand chose ).
Saut en ski artistique : vous descendez une pente ardue pour ensuite faire le grand saut et effectuer de divers figures pour épater le jury.
Bataille de boules de neige : vous êtes caché dans une sorte d'igloo et vous devez arroser vos adversaires avec vos boules de neige.
Et voilà. Nan parce qu'il faut le dire ce jeu il est... mouais mouais. L'ambiance est posée, mais les épreuves en elles-même ne sont pas folifochons.
La bataille de pneu est super lente, ce qui en fait une épreuve plutôt chiante.
Le saut artistique est plutôt simpliste et sans trop d'intérêt.
La bataille de boule de neige file des crampes de malade : on te bombarde dans tous les sens. Tu reçois des projectiles dont tu ignores la provenance. Résultat tu dois astiquer ton stick dans tous les sens pour toucher tout ce qui bouge.
Le snowboard est plutôt sympa. C'est technique et ça demande du skill.
La descente en montagne passe : c'est très très classique mais on s'amuse à essayer d'effectuer le plus de figure possible tout en gérant sa vitesse pour ne pas tomber hors des pistes.
Résultat : 2 jeux potables, un plutôt cool sur 5 jeux. Et bien sûr c'est très répétitif comme c'est toujours la même chose.
Ski or Die, c'est triste, mais c'est pas fameux. Trop peu diversifié et trop peu recherché : cela fait de ce jeu un titre seulement potable. Pour l'époque. Je ne peux vous le conseiller hélas. Vraiment dommage pour un jeu dont j'attendais un peu plus...
Commentaire du collectionneur : Jeu complet FRA en état correct, il manque une languette. La jaquette avant est jolie, mention spéciale au distributeur qui s'est gouré en mettant un A bien gras en bas au lieu d'un B ! Il existe une version avec le B, mais il est plus rare. Sinon, cette version est très commune, un classique de la NES ( bien que le jeu ne soit pas forcément qualitatif ).
Paperboy : On est en 1984, les salles d'arcade sont inondées de milliers de jeux de passant dans l'espace, dans une terre futuriste ou à la guerre. C'est aussi à cette époque que l'on nage en plein Crash du jeu vidéo, événement dont Atari a beaucoup contribué. Bref, la firme est au plus mal : seuls les micro-ordinateurs parviennent à la sauver. Vu que le marché des consoles de salon semble mort, elle ne peut alors que se pencher vers l'arcade et les micro-ordinateurs. En ces temps, ils tentent de diverses choses pour redonner à la firme sa grandeur d'antan. Et parmi ces tentatives, il y a Paperboy. Ce titre va avoir un succès monstrueux dans les salles d'arcade, encore aujourd'hui des gens s'en rappellent ! Ce succès sort vraiment de nul part : comme dis plutôt, les salles d'arcade n'attirent qu'avec des jeux aux styles futuristes, sur la guerre, sur des trucs qui explosent... Bref, c'est un exploit qu'un simple jeu où tu dois livrer le journal ait réussi à charmer le public. Oui... mais Paperboy n'est pas qu'un simple jeu bête de livraison de journaux ! C'est un jeu parfaitement pensé qui demande réflexe et dextérité ! Vous avez tout plein de maison à livrer mais aussi énormément d'obstacles à éviter ! Vous devez faire attention aux dangers de la rue tout en faisant attention à bien livrer votre jeu : on a là un jeu très dynamique qui repose pourtant sur quelque chose qui ne l'est pas originellement.
Mais ce qui a surtout contribué au succès du titre, c'est évidemment la possibilité de péter les vitres. Vous devez envoyer votre journal dans la boîte au lettre ou sur le paillasson pour les maisons qui se sont abonnés. Par contre, si la maison n'est pas un abonné, lâchez-vous ! Vous pouvez lui envoyer votre journal à travers les vitres ! Brisez lui les toutes, ça lui apprendra à ne pas s'abonner à votre journal !
Bref, Paperboy c'est une superbe réussite qui a su marquer l'esprit de bons nombres de gamer ! Évidement que je vous le conseille, c'est le genre de jeu qu'il faut tester une fois dans sa vie !
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Quoi ? Comment ça j'ai toujours pas parlé de son adaptation sur NES ? Vous voulez vraiment en savoir plus sur Paperboy NES ? Bah moi non, je veux pas en parler !
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Bon ok. J'imagine qu'avec ma réticence, vous vous doutez que sa conversion sur machine de salon n'a pas été une franche réussite. On va lui trouvez une excuse cependant : c'est l'un des tout premiers jeux qui a été développé sur la NES en Amérique. Donc bon, on est dans une période d'apprivoisement de la bête, on a toujours l'Atari 2600 dans le uc... Le pauvre ne se développe pas dans la période de l'âge d'or de la console. Mais ça excuse juste un petit peu !
Déjà premier point : le jeu est moche. Les couleurs sont criardes et à la fois très pâles et la tentative de reproduire l'isométrie présente dans la version arcade est ici mal foutu. Faut vraiment être habitué aux limitations techniques de la console pour pouvoir se faire une idée de la gestion de l'espace dans ce jeu ; essayer de rouler entre deux obstacles est presque impossible, on se prend souvent dans la tronche ledit obstacle. La musique aussi me tape sur les nerfs. D'ailleurs, je l'ai jamais retenu, chose plutôt rare pour quelqu'un comme moi qui retient toujours au moins une ou deux musiques de mes jeux.
Un autre truc dommage c'est qu'on perd un peu l'humour de la version arcade : tout était coloré et il se passait plein de truc ! Sur NES, ben, c'est fade et les obstacles sont juste des dangers sans personnalité. Le seul truc qui pourrait se détacher du lot c'est la dame qui vous poursuit avec un couteau. Mais là encore c'est foiré parce que cette dame est une abonnée ! Je lui pète pas ses vitres alors elle n'a aucune raison de m'en vouloir ! Donc c'est plus étrange que rigolo. L'ambiance de Paperboy est donc ici perdu...
Le LevelDesign est aussi mal pensé : la route, lieu qui fait office de "safe zone", n'occupe qu'un cinquième de l'écran ! Il est tout petit ! En plus des fois il y a des voitures qui vont t'arriver en pleine poire sans que tu ne remarques leur arrivé tellement la route est petite ! Résultat : t'es obligé de jouer sur le trottoir, zone aux milles dangers... En plus, les maisons se ressemblent toutes, y a une grosse impression de redondance.
Mais le pire dans ce jeu, c'est le Gameplay. Le lancer de journal est catastrophique. La direction qu'il peut prendre est très dur à discerner, impossible de savoir où exactement il va atterrir. Là, on nous demande plus de la chances que de réflexes. De plus, le journal a une physique extrêmement bizarre : vous accélérez, il accélère ; vous ralentissez, il ralentit ! C'est une purge de viser dans ce jeu, ce qui est comble pour un jeu où il FAUT viser...
On ne va pas s'attarder plus que ça sur ce jeu : c'est hélas une mauvaise adaptation. Mauvaise ambiance, maniabilité exécrable, physique assez perturbante... Le titre ne fait pas honneur à la version originale...
Bien qu'incroyablement commun, je vous déconseille de vous le procurer, sauf si c'est pour la collection. La jaquette au moins est jolie.
Commentaire du collectionneur : Jeu complet FRA BE. La jaquette, bien que je l'aime bien, est moins jolie que celle du premier opus ( par contre le jeu en lui-même est bien meilleur ). Coup de projecteur à ce qui ressemble à un placement de produit pour Nike sur les chaussures de Paperboy. Jeu peu commun pas facile à dénicher bien qu'il est loin d'être une épreuve insurmontable à trouver.
Paperboy 2 : Oui, Paperboy a eu une suite. Vous ne devez pas être nombreux à la connaître, Paperboy 2 n'a été développé que sur console de salon, dont sur NES. Paperboy premier du nom a été une catastrophe sur la console, est-ce que ça sera le cas de cet épisode ? Nous allons voir ça !
Déjà, première nouveauté : on peut choisir entre Paperboy et Papergirl... bon c'est juste une différence esthétique à peine discernable donc c'est un point plutôt oubliable.
Intéressons nous au plus intéressant : les améliorations.
Au niveau du LevelDesign, c'est beaucoup mieux ! La route est plus large et les obstacles sur le trottoirs bien plus prévisibles. C'est surtout le retour de l'humour du titre qui fait plaisir : en jettant votre journal vous pourrez embêter les blondes qui bronzent tranquillou, casser du nain de jardin, faire tomber la voiture sur le mec qui la reparaît, faire tomber un couple de vieux de leur hamac... Emmerder le monde à nouveau, ça fait du bien ! En plus il y a plein de sortes de maison : la maison hantée, le château fort, le repère militaire... Même les maisons normales abordent des architectures différentes des unes et des autres ! Bref, y a de la variété et ça c'est cool !
La musique de fond est cette fois-ci bien plus entêtante : elle est calme et posée, comme le jeu... ce qui est pas forcément un point positif vu qu'on ne retrouve toujours pas le dynamisme de la version arcade.
Graphiquement c'est... mieux. Moui, ça pique toujours un peu les yeux. On peut tout de même relever la disparition des couleurs ternes et une architecture en isométrie mieux géré.
Mais ce qui est le plus à retenir au niveau des améliorations c'est le gameplay : ils avaient un seul truc à pas foirer et c'était ça. Dieu merci, on a ENFIN un Paperboy jouable. On visualise mieux l'environnement dans lequel on évolue et les journaux ont enfin une bonne physique : plus d'accélérations et de ralentissements intempestifs selon les mouvements du joueur ! Là, enfin, on prend du plaisir ! On retrouve plus le fameux Paperboy !
Alors, ça y est, on l'a trouvé cette bonne adaptation ! Il y a eu un bon Paperboy sur NES ! Oui mais... En fait, Paperboy 2 donne plus l'impression d'une correction que d'une réelle suite. Le premier était pourri, et ce Paperboy 2 ne fait rien de plus que d'être ce qu'aurait dû être le premier Paperboy. De plus, je sais pas si je devrais vous le conseiller... je l'aime bien ce jeu mais j'ai l'impression qu'il a... vieilli. Pas comme Megaman 2, Galaga Ducktales ou encore Gremlins 2 qui ont aussi vieilli mais qui reste toujours aussi plaisant à jouer. Non là, Paperboy 2 je pense qu'il ne peut pas trop plaire au public d'aujourd'hui. Oui, moi il m'amuse, mais encore une fois, moi, je me suis amusé sur Popeye qui est de nos jours chiant à mourir.
Donc bon, si vous voulez le tenter vous pouvez y aller : le jeu est plutôt sympa. Mais ça n'est impossible qu'il puisse vous décevoir...
En tout cas ça change rien au fait qu'il faut éviter le premier ! Lui c'est sûr, à moins d'une grosse tolérance, peu de chance que vous y adhérerez !
Commentaire du collectionneur : Jeu sans notice FAH état correct. Un classique de la machine, donc bien commun et peu cher.
RC Pro-Am : Rare a été pendant la période de la NES hyper productif : ils ont développés près de 34 jeux ! Parmi ces jeux on retrouve des adaptations comme Marble Madness ( cf ma critique ), des jeux pourris comme Beetlejuice, des jeux anecdotiques comme Taboo Sixht Sense et des jeux cultes comme RC Pro-Am ( qui lui aussi a, à la manière des Pierrafeu, une suite super rare et cher ). Il s'agit d'un bête jeu de voiture télécommandée sans grande prétention. Pourtant, ça a marché, et il y a une raison à cela.
Le principe est simple : tu dois gagner la course en atteignant la ligne d'arrivée en premier. Dès qu'un bolide atteint la ligne, la course est fini ! Il faut pas attendre que tout le monde l'atteigne. Les pistes de course sont plutôt étroites, propices aux virages serrés et au carambolage de véhicules. Et en plus de tout cela, il y a des armes à votre disposition pour dézinguer vos adversaires. Bref, c'est très intense, on passe de premier à dernier en moins de deux secondes, les courses s'enchaînent rapidement...
La maniabilité par contre peut faire reculer les moins aguerris. Elle est très bien gérée ! C'est juste qu'il faut vraiment savoir gérer la vitesse, les virages et connaître presque par cœur les circuits. C'est vraiment un pur jeu de modélisme extrêmement technique. Mais prendre connaissance de chaque recoin ou de négocier des virages comme un dieu ne suffira pas à vous placer en tête de course. Non, il faudra également vous procurer les divers bonus parsemés sur le circuit qui amélioreront votre véhicule, améliorations indispensables car sinon jamais vous ne suivrez le rythme de vos adversaires. Ils sont au nombre de trois. Si vous êtes dernier, c'est l'élimination ! Et ça va être rapide, rappelez-vous que dès que le premier atteint la ligne d'arrivée c'est fini et on prend votre position actuelle. Pour finir, RC Pro-Am a une excellente durée de vie : il y a 34 pistes de course. 34 courses effrénées où chaque virage est source d'angoisse. 34 courses où il va falloir éviter le plus d'erreur possible. 34 courses dynamiques. 34 courses effrénées.
RC Pro-Am c'est un très très bon jeu. C'est dynamique, rapide, nerveux... C'est sans conteste l'un des meilleurs jeux qu'aient été produits par Rare. Voir l'un des meilleurs jeux de la NES. Si vous êtes fan de ce genre, foncez vous le procurer ! Contrairement aux autres jeux de course paru sur la machine, celui-là n'a pas trop vieilli ( sauf au niveau des graphismes qui piquent un peu les yeux maintenant ). Vous avez de la chance en plus, il est commun et pas cher !
Endo Platinum Member
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Sujet: Re: REPRISE COLLECTION NES 2024-Endo's Exposition Ven 07 Fév 2020, 20:27
Commentaire du collectionneur : Jeu complet FRA en TBE. Jeu commun.
Marble Madness : Des fois, y a des jeux qui réussissent sur l'arcade alors que leur concept a de quoi surprendre. Donkey Kong c'est un jeu où un gros charpentier va venir taper un gorille qui s'amuse à enlever des demoiselles pour les amener en haut d'un building. Et même en plein air du Shoot'em Up spatial sur-représenté, ça a marché. Paperboy c'est un jeu où tu livres des journaux. Ça a marché. Marble Madness, c'est un jeu où tu fais rouler une bille sur des rampes. Ça a aussi marché. Et bien sûr, comme tout succès d'arcade, le jeu a été porté sur console de salon. Et devinez quoi : c'est Rare qui s'est occupé du portage. C'est bon signe... non ?
À chaque fois que tu mets dans ta fidèle NES une adaptation de l'arcade, tu as de quoi avoir peur : nombreux sont les jeux à avoir foirer leur arrivé dans les foyers ( Ikari Warrior et Paperboy toujours dans nos... ). Mais bon, des fois, c'est correct ! Comme Gauntlet 2. Alors croisons les doigts et espérons que ça soit le cas de Marble Madness !
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Spoiler Alert : on est loin de la catastrophe de Paperboy, mais c'est pas glorieux.
On va quand même passer au point positif : au niveau du Gameplay c'est réussi, Rare a parfaitement réussi à adapter ce point sur une console pourtant bien moins puissante. Malgré l'isométrie, on se retrouve parfaitement et la bille se manie très bien. La physique des rampes est aussi bien respectée. Donc sur le plan technique, c'est réussi !
Au niveau des musiques... c'est horrible. Je pense que je supporterais même plus le thème d'Ikari Warrior plutôt que les musiques de Marble Madness.
Le LevelDesign est... particulier. Autant des fois ça peut être bien fait, autant des fois on retrouve beaucoup de zone inutile et des zones où des ennemis n'ont pas été positionné intelligemment. Donc je suis pas trop trop convaincu sur ce point.
Mais le point le plus affligeant c'est la durée de vie... si vous êtes doué, c'est 5 minutes. Y a trop peu de niveau qui sont très courtes. Au bout de 10 minutes je suis arrivé au dernier niveau... C'est du foutage de gueule pour un jeu vendu à l'époque à l'équivalent de 40/50 euros.
On aurait préféré un peu plus d'attention sur la production du jeu. C'est certes un jeu arcade mais ajouter des niveaux en plus aurait été plus que la bienvenue. Au final, on a juste un gâchis : un jeu prometteur qui se termine beaucoup trop vite...
Commentaire du collectionneur : Jeu complet FRA BE/TBE. La boîte est plutôt sympa, bien que classique. L'un des jeux les plus communs de la console et qui a une valeur particulière à mes yeux !
Stealth ATF : Quand tu rentres un jeu Activision dans ta collection, tu t'exclames "ouais cool... ça va être un super jeu, youpiiiiii...". Rad Gravity m'a bien confirmé que cette firme a tendance à publier du pas très bon... Bon, ok, pour avoir un regard un tant soit peu objectif il faudrait que je joue à tous les jeux d'Activision, mais vu le prix d'un Snowboard Challenge, d'un Phantom Air Mission ou encore d'un Desert Combat, je suis pas prêt de tous les tester...
Mais qui sait ? Ça sera surement un excellent jeu !
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Je me suis jamais autant trompé...
Brif Braf Bref, c'est quoi Stealth exactement ? Et bien c'est un jeu où vous dézinguerez vos adversaires à coup de missiles avec votre ATF, le tout dans une vue subjective. Un jeu aussi ambitieux, vous en conviendrez, a extrêmement vieilli. Et pas en bien hélas. Commençons tout de même par le début d'une partie : on vous donne une mission et vous devez l'exécuter sans ronchonner. En premier on a une phase de décollage à l'intérêt limité puisqu'il suffit d'appuyer sur A. On peut tout de même noter que lors du décollage on a le droit à un Background à deux couches qui défilent différemment ( à la manière d'un Shadow of the Beast sur Amiga ) qui donnent un jolie effet d'accélération.
On passe maintenant à la phase d'attaque, c'est à dire la plus catastrophique. Déjà, c'est incroyablement moche : le ciel c'est une couleur unie et le sol c'est une myriade de petits pixels de toutes les couleurs dont l'assemblage fait tâche. Mais c'est surtout la vitesse d'affichage qui va vous dégoûter : c'est la première fois de ma vie que j'ai eu le mal de mer ( ici de l'air ) rien qu'en jouant à un jeu vidéo. On va dire que c'est un point positif, que j'avais la sensation d'être dans un ATF.
L'affichage saccade, on a plus l'impression de voir un diaporama que de la fluidité, alors que le mouvement des autres avions lui est plus réussi. Ah oui, et bonne chance pour les abattre eux ! Votre avion a des mouvements si rigides que ça en devient presque impossible. Je vous jure que c'est si lent de changer de direction que j'appuie comme un malade sur les boutons de ma manette dans le vain espoir d'aller un peu plus vite. Bon, ok, c'est pas si lent, mais c'est juste que par rapport à vos ennemis, qui eux sont assez rapides, ça devient vite énervant ! C'est presque impossible de les suivre à la trace, et ça, c'est problématique : vous disposez de missiles à tête chercheuse pour abattre un avion ( abattre avec les missiles normaux ça prend 55 plombes ). Pour qu'elle fonctionne, il faut suivre à la trace l'engin à abattre. Et c'est juste impossible. Donc on ne peut qu'abattre avec les missiles normaux. Donc ça s'éternise. On galère à toucher nos ennemis. Pas eux. Encore heureux qu'ils ne fassent pas mal, sinon une partie se terminerait assez vite. Et puis c'est généralement toujours la même chose, c'est juste qu'on ajoute plus d'avions.
Je considère Stealth comme le deuxième jeu le moins bon que je possède. Il est un peu comme Days of Thunder, mais dans l'univers du combat aérien. C'est à dire un jeu qui se veut le plus réaliste possible mais qui doit rapidement faire face aux limitations techniques. Et le résultat est pas terrible. Après, je sais pas comment vraiment juger ce genre de jeu. Évidement, aujourd'hui c'est pourri. Mais à l'époque, pouvait-on prendre du plaisir à jouer à ce jeu ? Après tout, c'était sûrement la simulation la plus proche de la réalité en 90. Enfin, du point de vue d'un jeune gamer. Donc Stealth, j'aime pas, et il est très probable que vous ne l'aimeriez pas aussi. Je le considère comme un mauvais jeu, après tout on retrouve sur la machine des jeux, certes d'un autre genre, bien plus intenses et dynamiques. À éviter à mon avis.
Commentaire du Collectionneur : Boîte """complet""" état correct, une languette manquante et la notice incomplète. Un jeu que j'ai longtemps souhaité car il a failli tout comme Rad Gravity être mon tout premier jeu complet sur NES. De plus, la critique dit que c'est un jeu pas terrible, alors que les screens avaient l'air de montrer un truc plutôt cool ( et ça l'est ). Jeu plutôt commun.
Burai Fighter : C'est un jeu qui me semblait important d'acquérir, il a failli tout comme Rad Gravity être mon premier jeu complet ( finalement c'est SMB3 qui a eu cet honneur ). Maintenant je l'ai, certes dans un état assez bordélique, mais je peux enfin y jouer !
Burai Fighter, c'est un jeu de shoot où vous incarnez un mec qui vole dans des univers fermés à scrolling forcé. Les ennemis arrivent de tous les côtés : à droite, à gauche, en bas, en haut... Heureusement pour les contrer, vous pouvez tirer dans pas moins de 8 directions. Par conséquence, la fenêtre de tir est vraiment permissive, rendant le jeu juste et maniable. Comme dans tous les jeux du genre, il y a des fois des upgrades pour améliorer vos tirs, mais contrairement à un Gun Nac, ils ne sont pas mémorables et n'apportent pour quelques uns pas vraiment de véritables améliorations.
Graphiquement c'est correct, tout comme les nombreuses musiques du jeu.
Il existe une deuxième phase où vous jouez un vaisseau dans un labyrinthe sans fin où au bout d'un certain nombre d'ennemis abbatu vous arrivez à trouver une base qu'il faudra détruire. Je trouve cette phase vraiment peu intéressante, on aurait pu s'en passer en faveur de niveau en mode shoot.
Le jeu demande un peu de dextérité, mais il ne résistera pas longtemps aux habitués du genre. De plus, on dispose de mot de passe à chaque niveau. Le jeu n'est donc pas bien difficile.
Burai Fighter est un jeu très très classique, il n'empêche qu'il reste très efficace. C'est assez plaisant de parcourir les niveaux en dézinguant du méchant à coup de rayons à neutron. Je vous le conseille, il est trouvable facilement et ne coûte pas cher en loose.
Commentaire du collectionneur : Jeu complet FAH en état correct. Je n'ai toujours pas enlevé l'étiquette de devant par contre :/ . Jeu relativement commun, bien qu'il peut légèrement se raréfier à certaine période.
Solar Jetman : Rare fait parti de ces développeurs de légende qui ont donné ses lettres de noblesse à de nombreuses machines, dont la NES. Nombreux sont les excellents titres qui sont parus sur la console nippone et signés de la main magistrale de la firme anglaise : Battletoads, RC Pro Am, Off Road, Indy Heat, Snake Rattle 'n' Roll, Wizard and Warrior...
Et il y a Solar Jetman, un jeu bien moins cité hélas. À tort. Parce que ce jeu est un énième bijou que nous offre là Rare.
L'univers est ( encore ) en danger, et votre mission est de le sauver ! Mais il n'y a qu'un seul moyen pour cela : utiliser le vaisseau d'or. Le bémol, c'est que ce fameux vaisseau a été dispersé dans l'univers tout entier. Le but est donc de rassembler ces pièces de vaisseau pour reconstruire le vaisseau d'or et sauver l'univers.
Voilà l'architecture d'un niveau en gros : vous arrivez sur une planète, vous devez chercher le fuel dispersé dans cette planète pour avoir assez d'essance pour emprunter le trou noir de la planète ( quoi c'est physiquement impensable ? On s'en fout ! ) où l'on pourra trouver une pièce du vaisseau d'or.
Pour survivre dans ces environnements hostiles, vous serez à bord d'une petite navette spatiale qui provient du vaisseau mère, vaisseau mère qui s'établit à un point fixe pour tout le niveau. Votre petite navette est disposé d'un bouclier vous protégeant des collisions ou des tirs ennemis, d'un turboréacteur permettant d'aller vite mais qui use beaucoup d'essence et de petits missiles ayant pour but d'abattre les éventuels ennemis sur vos chemins.
Graphiquement, c'est sobre. Mais comme on est dans le presque vide spatial, on va dire que ça passe.
Musicalement, c'est une musique style ambiance qui se marie bien avec l'atmosphère de la planète. Hélas, elles ne sont pas mémorables...
Le LevelDesign a été pensé pour être labyrinthique au possible. Dieu merci, dès le début du jeu on peut s'acheter la carte qui permet de mieux s'y retrouver. N'empêche, les niveaux de Solar Jetman ne sont pas ces labyrinthes débiles que l'on retrouve dans les jeux pourris. Ce sont des labyrinthes bien pensés.
Mais tout le génie du jeu repose sur le gameplay. Qu'est-ce qu'il est bien pensé le gameplay ! Savez-vous qui est votre pire ennemie dans ce jeu ? Et bien c'est la gravité. Vous devez gérer les déplacements de votre vaisseau qui est soumis à la linéarité et le champ de pesanteur de la planète. Et c'est vraiment bien foutu, on a vraiment l'impression de conduire un engin spatial. Certe, c'est compliqué au départ mais dès qu'on prend ce système en main, on a vraiment une impression de maîtrise qui fait plaisir.
Mais en plus du gameplay, il y a aussi l'exploration et la gestion de notre vaisseau que j'adore. En gros, un niveau ça se passe ainsi : on prend notre vaisseau, on explore la planète, on repère les objets importants, on retourne au vaisseau mère et on part chercher les objets. Revenir au vaisseau mère est très important si votre vaisseau est abîmé : en revenant à votre base, vous restaurez ses PV ( caractérisé par la jauge d'essence ). Si jamais vous perdez toute votre essence, le vaisseau explose et il ne restera plus que votre petit bonhomme avec son jetpack flottant dans le vide spatial. À ce moment, vous avez bien intérêt à retourner au vaisseau mère pour récupérer un engin spatial : un seul coup et vous êtes mort ! Vous êtes très vulnérable sans votre navette spatiale...
Le gameplay consiste donc à cela : explorer la planète, nettoyer les zones d'éventuels ennemis, revenir se soigner si besoin à la base, récupérer tout le fuel...
Il y a un aspect gestion et exploration que j'aime beaucoup dans ce jeu. Ces nombreux allers retours font à la fois la force et la faiblesse de ce jeu : effectivement, si vous n'êtes pas patient et que vous y allez tête baissée, vous n'allez franchement pas aller bien loin. Moi, j'aime ces allers retours, cette analyse de l'environnement, cette gestion du fuel de notre vaisseau... ça donne un cachet qui démarque ce jeu des autres titres qui composent le catalogue de la NES.
Solar Jetman est une perle cachée de la console. Excellent mais pourtant peu connu. Honnêtement, si ce jeu sortait aujourd'hui, je pense qu'il serait bien accueilli. Son principe est intemporel, il reste très bon malgré le temps qui s'écoule inlassablement. Peu de jeux ont ce privilège, je pense notamment à MegaMan 2 et Super Mario Bros 3 qui s'en sortent même avec les standards d'aujourd'hui. Tout le contraire d'un Contra/Probotector : ces jeux ont beau être excellents, le fait qu'il soit hardcore et sans Continue ont le don de repousser les joueurs d'aujourd'hui.
Je vous conseille vivement Solar Jetman. Évidement, il est réservé à une certaine catégorie de gamer ; si vous êtes du genre intrépide qui veut toujours de l'action ne vous le prenez pas vous pourriez vous ennuyer ( ce qui est dommage ). Une très bonne surprise !
Commentaire du collectionneur : Jeu complet FRA MINT. Ce jeu n'est sorti qu'en Europe ( peut-être aussi au Japon mais j'ai pas trouvé ce jeu sur Famicom ). Des fois courants, des fois peu communs.
Prince Vaillant : Je m'en excuse, mais j'ai pas grand chose à dire de ce jeu. J'ai pas du tout accroché. Pourtant, ça commençait bien avec le premier niveau... C'était classique, pas désagréable de dézinguer de l'ennemi au couteau de lancer, les graphismes étaient pas moches, la musique sympatoche... En plus, y avait l'air d'avoir de la diversité : le premier niveau est de la plateforme et le deuxième un jeu de tir en rail shooter avec une arbalète. Mais le niveau 3 m'a frustré. Il est pas dur, il est juste chiant. C'est un labyrinthe. Et le LevelDesign, bien que potable, est ennuyant. Désolé, je ne suis pas allé plus loin et j'en ai pas envie. Des fois, on tombe sur des jeux qu'on a pas envie de terminer. Pour ma part, ce fut le cas de Prince Vaillant.
Vous pouvez l'essayer si vous voulez, je ne pense pas qu'il soit mauvais. Mais voilà, il ne m'a pas assez intrigué pour que j'aille jusqu'au bout de l'aventure...
Commentaire du collectionneur : Jeu complet FRA BE/TBE. Un jeu peu commun complet.
Lemmings : C'est un très grand classique des micro-ordinateur, je dirais même que c'est le jeu qui a révolutionné le genre de la réflexion ( je ne l'affirme pas, il est possible que j'ai tort sur ce point ). Forcément, il me fallait le tester. Hélas, je n'ai pas de micro-ordinateur chez moi. J'ai dû donc me rabattre sur l'un des innombrables portages qu'a eu ce jeu. Je me suis procuré la version NES et il paraît, tout comme North and South, qu'il est très fidèle à la version originale. Tant mieux ! J'espère donner à la fois un avis sur le portage NES et sur le jeu original dans ce cas.
Le concept de Lemmings est très simple : vous devez amener un groupe de petites créatures vers un chaudron ( ? ) situé généralement à l'autre bout du niveau. Bien sûr, entre l'endroit où ils apparaissent et le chaudron, il y a du chemin à faire, chemin parsemé d'embûches. Et les Lemmings ont beau être adorable, ce sont également une belle brochette d'abrutis. Ils marchent droit devant eux, peu importe qu'il y est un obstacle mortel face à eux. Si il y a un mur devant eux, ils font demi-tour et continuent à aller tout droit jusqu'au prochain mur ( ou précipice ). Heureusement qu'il y a un cerveau dans l'affaire : le vôtre ! Vous devrez guider les Lemmings afin qu'ils évitent les divers obstacles et parvenir à atteindre le chaudron. Pour cela, vous pourrez donner à un des Lemmings du groupe une spécialisation, comme creuser, construire un pont... Certaines sont permanentes ( parachute, grimpeur, stop... ) ou temporaire ( creuser, construire un pont ). Bien évidemment, les spécialisations sont limitées. Vous devrez donc réfléchir intelligemment pour utiliser les bonnes améliorations aux bon moments et ceux de façon raisonné. Voilà, c'est tout. Et t'as une centaine de niveau qui marchent comme ça. Comme ils sont assez différents les uns des autres, on a aucune impression de redondance et nos méninges sont sollicitées de façon différente.
Lemmings est un classique du jeu de réflexion. C'est avec un concept plutôt simple que les créateurs du jeu ont réussi à concocter des puzzles plus tortueux les uns que les autres. C'est un jeu très efficace, la preuve je suis pas fan du genre et pourtant j'ai adhéré au titre. Je vous le conseille !
Endo Platinum Member
Inscription : 18/12/2018Messages postés : 1647
Sujet: Re: REPRISE COLLECTION NES 2024-Endo's Exposition Ven 07 Fév 2020, 20:27
Commentaire du collectionneur : Jeu complet FRA MINT. C'est vraiment dommage mais la jaquette avant et la notice sont flous :/ Jeu très très commun que je voulais suite au coup de coeur que j'ai eu avec la version GameBoy.
Les Schtroumpfs : Infogrames a produit sur GameBoy une tuerie à partir de cette licence. Les Schtroumpfs sur GameBoy, c'est un des meilleurs jeux de plateformes qui ait été créé : un univers extrêmement bien retranscrit et fidèle, un très bon LevelDesign, de superbes musiques, des graphismes très beaux, une difficulté exigeante mais juste... J'en attendais donc beaucoup de cette version NES. Normalement, il est censé être meilleur que sur GameBoy vu que nous sommes sur une machine plus puissante.
Déjà graphiquement, bah c'est pas forcément mieux que sur GameBoy. En fait, c'est la même chose que sur GameBoy mais avec des couleurs trop flashy au lieu de nuances de gris. Donc sur le frigo, c'est plus beau.
Musicalement par contre, c'est les mêmes musiques que sur GameBoy à la différence qu'ici ce sont les samples de la NES qui sont utilisés, le rendu est donc meilleur. Et les musiques elles sont... elles sont... J'insiste : ce sont de pures tueries ! J'hésite même pas à les placer dans le top des meilleurs musiques de la NES ! Parmi les plus mémorables, je placerais celle de la Mine, celle de la montagne, du champ de salsepareille ou encore celle de la rivière Schtroumpf.
Mais le plus important, c'est le LevelDesign, l'élément qui faisait tout son cachet à l'épisode GameBoy. Et là, j'ai été surpris ! Pour être honnête, je m'attendais à avoir le même jeu que sur GameBoy, mais pas du tout ! Évidement, on retrouve les mêmes environnements et bien que ça reprend une structure qui suit ceux de la GameBoy, ça reste de différents niveaux. Et le fait aussi qu'on ait moins de niveaux que sur GameBoy m'a aussi surpris. Mais pas agréablement cette fois. Non mais sérieux... c'est du foutage de tronche ! La NES est plus puissante que la GameBoy, c'est quoi l'excuse là ?! J'aimerais faire une minute de silence pour le niveau du volcan, un niveau que j'aimais beaucoup qui n'est pas présent dans l'opus NES. Snif.
Et tant qu'on est sur les défauts, autant qu'on enchaîne : certain placement d'ennemis sont beaucoup trop fourbes, certains sont même impossible à éviter.
Le premier boss sur la version GameBoy c'était un combat contre un serpent qui était bien sympathique. À la place sur NES, on a un combat contre Azraël complètement désagréable : on dispose peu de temps pour le frapper et ce foutu chat bondit dans tous les sens de tel sorte que le battre relève de la chance. Et du coup, vu qu'on a vu notre cher Azraël en guise de premier boss, et ben on l'a retiré du niveau du manoir de Gargamel ! C'EST GÉNIAL ! AZRAËL, C'ÉTAIT JUSTE L'ÉLÉMENT QUI CARACTÉRISAIT CE NIVEAU ! À LA PLACE ON A DES SCHTROUMPFS NOIRS ET DES MOUCHES BZZZ COMPLÈTEMENT ANECDOTIQUES ET INUTILES ! SUPER !
Bon, là j'ai critiqué le jeu assez sévèrement. Mais ne vous inquiétez pas, il reste un très bon jeu. J'ai juste été déçu parce que je le comparais à sa version GameBoy qui est nettement supérieur. Je vous le conseille tout de même, il est bien et trouvable à moindre prix car très commun. Cependant, si vous avez à choisir entre la version GameBoy et la version NES, privilégiez la version GameBoy ! Et c'est un fervent joueur de la NES qui vous le dit !
Commentaire du collectionneur : Jeu complet FRA état correct, les languettes sont portées disparues. Jeu peu commun complet, mais loin d'être introuvable.
Les Pierrafeu : Voilà un jeu qui m'attirait sans trop que je sache pourquoi. Peut-être est-ce parce que c'est un énième jeu qui divise les foules, ceux-là disant que c'est un jeu de merde et ceux-ci disant que c'est un chef d'œuvre, que c'est le meilleur jeu de leur enfance et que si on est pas d'accord et ben c'est parce qu'on est des rageux. Ou alors peut-être que c'est à cause de sa suite extrêmement rare qui m'a invité à me procurer le premier opus. En tout cas, je l'ai maintenant. Et il est temps de me faire mon propre avis dessus.
Après avoir GALÉRER pendant 157 ANS à faire fonctionner la cartouche, le jeu nous accueille avec le thème des Pierrafeu dont la compression 8-bit lui donne un certain charme je trouve. D'ailleurs, tant qu'on parle de musique, je les trouve vraiment sympathique, surtout le thème principal qui m'est rentré dans la tête.
Bref, on lance une partie, on entend pas un Yabadabidou -- et c'est un défaut ! -- et le jeu nous balance son intro en noir et blanc ( on sent les limitations techniques). Pour résumer l'histoire, y a deux dinos qui se font enlever par le vil et méchant capitaliste du futur qui a besoin d'eux pour son zoo futuriste. Les Pierrafeu tentent de l'empêcher, mais trop tard ! ils retournent avec les deux reptiles ( même si biologiquement c'est plus des oiseaux que des reptiles ) dans le futur. Heureusement que PAR HASARD ( ou grâce à la magie du scénario ) leur pote alien est parmi eux et il propose de construire une machine à voyager dans le temps avec des morceaux parsemés à travers le monde pour voyager dans le futur et botter l'arrière train de ce capitaliste du futur.
Le scénario posé, le jeu débute sur le niveau 1. On constate alors rapidement que graphiquement le jeu est correct et très coloré ( surtout flashy en fait... ), que le level design est basique donc tout aussi correct et que Fred Flintstone est une savonnette... Premier point négatif : le gameplay. Oui, Fred est une savonnette. Et ceux pour AUCUNE raison. Faites juste deux pas et hop ! votre personnage se met à glisser. Ce n'est pas comme Mario qui dès qu'il court ne va pas s'arrêter tout de suite à cause de l'énergie cinétique, non, ici, Fred glisse juste parce qu'on a décidé qu'il glisserait à chaque fois qu'il fera un pas. Une très mauvaise idée... le pire c'est que ça n'est pas tout ! Pour se défendre, Fred utilise sa fidèle massue d'homme des cavernes. Le bémol avec cette arme, c'est qu'elle a une courte portée et qu'elle nécessite un léger chargement avant utilisation. Résultat, pour attaquer on fait plus appel à la prévoyance plutôt qu'au réflexe. On finit vite par s'habituer à ce système mais on aurait préféré un gameplay moins rigide...
Au niveau de la difficulté, c'est plutôt bon. Le jeu est un peu difficile mais pas trop. On ne meurt pas trop souvent et en plus on a le luxe d'avoir des Continues infini. Les niveaux de plateforme sont quelques entrecoupées de mini-jeu de basket. Dans ce mode, on affronte un violent homme des cavernes dans un match de basket où tous les coups sont permis. C'est une phase plutôt cool.
Bref, on en a fini. Oui, les Pierrafeu est en réalité un jeu assez standard qui ne sort pas des sentiers battus et qui peut se finir assez rapidement ( si on arrive à battre le Boss Final. J'ai jamais réussi à le défaire, ses attaques ont une portée deux fois plus longues que les votre donc autant dire que c'est mission impossible ). Cependant, il reste un jeu efficace encore plaisant à parcourir aujourd'hui. Ça n'est pas un grand jeu, certes, mais c'est plutôt agréable de revenir sur lui de temps en temps. Je conseille si vous tombez sur lui pour pas trop cher.
Commentaire du collectionneur : Jeu complet FRA en mauvais état/état correct. Il est plutôt déchiré et scotché de toutes parts. Jeu peu commun mais dur à acquérir car onéreux.
Battletoads : Je l'aurai voulu celui-là... il est toujours proposé extrêmement cher ( pour sa rareté ). Mais j'ai eu une occasion et je l'ai saisi. Bon, euh, la boîte et la notice ont ( légèrement ) morflé... mais ce qui compte, c'est le bout de plastique à l'intérieur : le jeu, Battletoads, à la fois adulé et détesté. Enfin, j'ai pu y jouer ! Enfin, je peux faire part de mon avis !
Déjà, le fait que c'est un jeu "made by Rare" est gage de qualité. Nombreux sont les jeux qu'ils nous ont donné à être tout bonnement excellent ( Solar Jetman, RC Pro-Am, Indy Heat... ). Bon, y a aussi des ratés ( Beetlejuice, Beetlejuice... Ai-je mentionné Beetlejuice ? ) mais fort heureusement ce n'est pas le cas de ce jeu.
On va tout d'abord par commencer à parler de l'esthétique du jeu : graphiquement, c'est très joli pour de la NES. C'est détaillé, les couleurs sont bien choisis, l'univers créé est intriguant et propre au titre... Ce point est tout à fait réussi !
Musicalement, je ne sais pas... Autant il y en a que j'adore énormément ( musique de l'écran titre, du niveau 1, de la première course de moto... ) autant il y en a qui sont pas super bien fichus ou trop classique ( début niveau 3, niveau 4... ). Mais on va dire que c'est tout de même réussi !
Le jeu est très varié : beat them all en semi-3D, jeu de plateforme en 2D, course de bolide...
La semi-3D est assez bien réalisé, on ne se perd pas trop dans l'espace, on a une idée de la position où se trouve l'ennemi à castagner... Mais elle est quelques fois tout de même foiré des fois, je pense notamment à un passage du niveau 3 où il est quasiment impossible de savoir si l'on se situe derrière ou devant la plateforme à aborder et qui m'a frustré pendant de nombreuses heures de jeu...
Le gameplay est on ne peut plus classique : on est un crapaud ( bon, ça c'est pas classique par contre, on se demande pourquoi Rare a pris comme héros des crapauds ( aucun rapport avec Tortue Ninja bien évidemment ) ) et on doit frapper de l'ennemi et faire quelques fois de la plateforme. C'est classique, mais efficace ! Frapper les ennemis est vraiment amusant, surtout avec la touche humouristique qu'a ajouté Rare. Et le LevelDesign, c'est du feu de dieu. Il est super bien pensé la majorité du temps ( oui, y a des ratés des fois mais ça c'est le cas de tous les jeux ). Chaque niveau vous prend au tripe, même si vous le recommencez pour la 30 000ième fois. Pourquoi ? Parce que les niveaux sont très dynamiques et varient rapidement. Et surtout à cause du point principal. Le point qui divise les joueurs. Le point qui est à la fois la qualité et le défaut du jeu :
Battletoads... c'est putain de dur.
Pour moi, le LevelDesign relève du génie. Pour d'autres, il n'est que l'œuvre de développeur sadique qui voulait que leur jeu ne soit terminé que par une race de dieu vivant. Oui, Battletoads est sadique. Il prend le joueur par la main dans les premiers niveaux pour mieux lui la tordre ensuite. Et ce moment arrive au milieu du niveau 3. À ze passage du jeu. Ze passage du jeu qui est cité pour montrer la haute difficulté du titre. Ze passage : la course de bolide. Vous êtes à bord d'un engin de course et vous devez esquiver les divers obstacles parsemés sur la route. Et certains des obstacles en question demandent moins d'une seconde de réflexe. En un mot : en first try, c'est juste impossible. Il faut connaître ce passage par cœur pour le passer. Mais croyez moi, une fois que ce premier pic de difficulté est passé, tu te sens fier ! ... et tu découvres que la suite est encore plus dur ! Et évidemment, pas de MDP et juste trois pauvre Continue. Il faut énormément de patience pour terminer Battletoads.
Moi, j'adore cette difficulté surhumaine ! Mais je comprends qu'elle puisse repousser tant de monde. C'est vraiment dommage, car mon dieu que ce titre est original. Comme je l'ai dit c'est très varié, presque chaque niveau a ses spécificités techniques et se jouent différemment. Mais y a des passages tellement originaux...
Exemple :
Le premier boss : on le bat avec un point de vue très original. On le bat avec son point de vue. Le point de vue du boss, à la manière de Rayman 2. C'est une idée juste géniale.
Le niveau des serpents : On doit grimper sur le dos de long serpents qui empruntent un parcours bien fourbe parsemé d'embûches. Le LevelDesign de ce niveau est incroyablement bien réalisé à mon goût.
Et... plein d'autres que je vous laisse découvrir par vous-même. Si la haute difficulté ne vous fait pas peur, alors vous n'avez presque pas de raison de ne pas y jouer ! Oui presque, n'oublions pas que Battletoads reste un jeu très prisé et par conséquent plutôt cher, et l'expérience sur console est bien plus agréable que l'expérience émulateur.
Mais quoiqu'il en soit, je vous le conseille vivement ! Très probablement l'une des meilleures productions de Rare.
Commentaire du collectionneur : Jeu complet FRA état correct. Un jeu relativement rare que je ne pensais pas acquérir de sitôt.
Nort and South : Infogrames s'est toujours coltiné avec une réputation de développeur de jeux pourris. Je trouve ça vraiment dommage que les gens retiennent leurs plus mauvais jeux ( Tintin au Tibet, Astérix the Great Rescue... ) alors qu'ils ont fait d'excellents jeux comme Une faim de loup, les Schtroumpfs ou encore Alone in the Dark. Mais aujourd'hui, on va parler de leur tout premier classique, un jeu qui a révolutionné le genre du jeu de stratégie sur micro-ordinateur. Ce jeu a un nom, et c'est North and South. Il s'agit de l'adaptation vidéoludique de la célèbre bande-dessinée "Les Tuniques Bleus". Comment ce jeu a fait pour révolutionner le genre ? Est-il toujours aussi bien sur NES ? Nous allons voir ça de suite.
On est plongé en pleine guerre de sécession. Abraham Lincoln arrive au pouvoir et abolit l'esclavage. L'événement n'est pas très bien reçu dans les état au Sud car cela signifie qu'ils vont perdre une bonne partie de leurs richesses. Ils désirent donc se retirer des États-Unis pour conserver leur droit d'esclavage, et après une série d'événements dont l'attaque du Fort Sumter, la guerre est déclarée : c'est le Nord, promulguant la fin de l'esclavage, contre le Sud.
Nort and South est donc un jeu de stratégie évoluant dans ce contexte. Vous pouvez jouer au choix le camp nordiste ou le camp sudiste, le but du jeu étant de défaire le camp adverse.
Au début d'une partie, vous occupez les états de la partie que vous avez choisies ( Nord ou Sud ). Vous disposez de trois armés, votre but est de les faire avancer pour occuper le plus d'état possible. Bien évidemment, il ne faut pas occuper au pif, il faut savoir quel territoire peut s'avérer stratégiquement viable. Effectivement, selon les paramètres que vous avez choisis ( on en reparle plus loin ), certains états vous feront bénéficier d'avantages qui seront plus que la bienvenue. Par exemple, occuper les territoires avec des gares ferroviaires va vous permettre de percer les impôts de ces états et ainsi pouvoir s'acheter une armée en plus. Il y a également un territoire qui donne une armée supplémentaire tous les cinq tours au camp qui l'occupe. Vous devrez donc vous emparrer intelligemment de ces territoires si vous voulez gagner cette guerre. Mais attention, vos ennemis eux aussi se lancent dans la course à l'occupation.
Si jamais vous essayez de vous accaparer un territoire occupé par une armée du camp adverse, un combat va s'engager. À ce moment, vous arrivez à un écran de combat où vous et votre adversaire aller vous affronter dans un vaste environnement qui peut comporter de nombreux pièges, comme des fleuves et des ravins qui feront courir vos troupes à leur perte ou encore des maisonnettes pouvant servir à votre armée à se protéger des tirs ennemis. D'ailleurs, votre armée ainsi que celle de votre adversaire est composé de canons, de cavaliers et de fantassins. Les canons peuvent tirer de loin et se révéler destructeur, leurs points faibles étant qu'ils ne peuvent se déplacer sur un patern fixe et qu'ils mettent du temps pour tirer de loin. Les cavaliers sont rapides et peuvent faire de la charpie de vos ennemis, leur problème étant qu'ils sont vulnérables aux tirs. Enfin, les fantassins sont les plus faibles mais ont l'avantage du nombre. Vous ne pouvez contrôler qu'un corps d'armée à la fois, tout ce qui n'est pas contrôlé reste immobile. Il faudra donc utiliser intelligemment vos différents corps d'armée et anticiper les attaques adverses pour pouvoir triompher de la bataille.
Si vous attaquez un état avec une gare occupé par un adversaire, le mini-jeu du fort de lance. Durant cette partie, vous devrez arriver jusqu'au drapeau du fort avant le temps imparti tout en évitant les pièges et les vagues d'ennemis. D'ailleurs, si c'est le camp adverse qui attaque un de vos forts, c'est vous qui contrôlez la vague censée stopper sa progression. Si vous réussissez, vous gagnez le terrain. Le cas contraire, votre armée part en retraite.
Il y a aussi le mini-jeu du train qui se lance si vous occupez un état qui est traversé par un chemin de fer adverse. Il est similaire à celui du fort, à la différence que c'est sur un train. En cas de réussite, vous volez les impôts de l'adversaire
Une partie se termine dès que toutes les armées ennemies sont défaits.
C'est ainsi que ça marche, North and South. En plus de tout ça, il y a plein de paramètres à disposition pour personnaliser vos parties : les indiens attaquant vos territoires, les tempêtes empêchant les déplacements, l'année où vous débutez votre partie qui détermine qui des deux camps à l'avantage... Rajoutez à ça le fait qu'il est possible de jouer à deux et vous obtenez un très bon jeu de stratégie. Je n'ai pas testé la version originale sur micro-ordinateur, mais apparemment, cette version NES lui est fidèle.
North and South, si vous tombez dessus un jour, n'hésitez pas à vous le procurer. Attention tout de même, il est très souvent proposé cher, à la manière de Street Gang.
Commentaire du collectionneur : Jeu complet FRA TBE. J'aime bien la jaquette ! Jeu plutôt rare complet.
George Foreman's KO Boxing : Je voulais ce jeu, énormément. Pourquoi ? Ben tout comme Ski or Die ou High Speed j'en sais trop rien... Peut-être parce que je trouvais la boîte jolie avec ce grand gaillard costaud sur fond bleu. Peut-être parce que ça m'intriguait un jeu de boxe sur NES. Peut-être parce que j'avais ouïe dire que l'épisode SNES est une daube absolu, et que la version NES était sûrement encore pire. Peut-être sa rareté. Peut-être tout à la fois, peut-être aucune de ces raisons. Mais les faits sont là : j'ai acheté George Foreman's KO Boxing. Alors ? J'ai souffert ou j'ai pris du plaisir ? Ou ai-je pris du plaisir dans la souffrance ? ( Note pour moi même : effacer ce passage incongru ) Examinons la bête !
On va faire rapide : graphiquement c'est vole pas haut bien que ça soit pas trop moche sur l'écran de jeu principal et musicalement ( à part le theme du menu ) c'est plutôt pauvre. Espérons que le gameplay réhausse le niveau...
Vous incarnez George Foreman et votre but est de mettre à terre les boxeurs qui se dressent face à vous ; et c'est 12 boxeurs qui vont se lever pour vous empêcher d'acquérir le titre de champion. C'est plutôt pas mal, la durée de vie ne va pas être trop courte.
Votre panel de coup est cependant très limité : crochet droit et gauche, direct droit et gauche. En esquive, c'est simplement du "je vais à gauche", "je vais à droite", "je me protège avec mes poings et je serre les fesses". Mouais, mouais, on aurait espérer mais on va dire que ça se prend vite en main. Il est donc temps d'affronter notre premier adversaire. Ça tombe bien, il a une tête d'abruti ça va être du vite fait bien fait !
...
...
Vite fait bien fait je disais ? Je pense que je peux ravaler ma fierté après les 120 défaites consécutives que m'a infligé ce type. Et c'est le premier gars sur les douze ?! AAAAAAAAAH !!!
C'est juste impossible ! Les adversaires n'ont presque aucune indication lorsqu'ils frappent, tout le contraire d'un Punch Out. Et en plus, il me fait super mal alors que moi c'est à peine si je le faisais moucher avec un direct dans sa face ! Eh oh ! Je suis Foreman ! Ce mec c'est Maurice je m'improvise boxeur le dimanche ! POURQUOI IL ME BAT ?!?
Bref, ce jeu est juste frustrant et impossible à finir. À classer parmi les jeux pourris !
Bon, ça c'est la première réaction que l'on a en testant ce jeu. La deuxième, c'est de s'emparer de son clavier et écrire une critique sanglante sur internet pour démonter le jeu. La troisième... c'est de plus retoucher à ce jeu et s'amuser sur de vrais bon jeux. Mais moi, vous commencez à me connaître : je suis un grand fou ! J'ai continué à y jouer. Et j'ai commencé à comprendre les subtilités du jeu ! Car finalement, George Foreman's KO Boxing n'est pas si différent de Punch Out !
Lorsque vous esquivez des coups ou que vous portez de belles frappes, vous gagnez des points de superfrappe qui permettront d'envoyer des mandalles bien violentes à votre opposant. Cependant il faut choisir le bon moment pour frapper ! C'est lorsque vous trouvez le moment opportun que vous allez faire mal ! En plus de ça, tu remarques que les paterns adverses ne sont pas si aléatoires et ne demandent qu'à être appris. Dès que vous savez esquiver les coups et frapper au bon moment, vous enverrez facilement votre adversaire au tapis. Et ça, ça sauve le titre de la catastrophe. George Foreman's KO Boxing demande seulement de l'analyse et un peu de réflexe. Ce n'est pas le jeu horrible imprévisible et impossible qui est tant déclamé. Non, c'est juste une imitation de Punch Out que j'ai bien aimé. En plus, c'est cool, y a un mode deux joueurs !
Je vous conseille vivement ce jeu, c'est une vraie pépite !
...
Bon, non, en réalité je ne le conseille pas, il est beaucoup trop frustrant ( mais pas impossible ). C'est vrai, je l'ai bien aimé, mais n'oubliez pas que je suis assez indulgent avec les jeux que je teste. Il est fort probable que vous n'y adhérerez pas... Mais si jamais vous vous le procurez, laissez lui une chance ! Il pourrait vous surprendre qui sait.
Commentaire du collectionneur : Jeu complet FRG MINT. C'est un jeu sorti qu'en Europe. Sans doute avec Journey to Silius ma meilleure rentrée ! C'est un jeu rare, proposé assez cher. En plus, il s'agit de la version la plus rare ( la plus commune étant NOE ), il est super beau et en plus j'ai la notice française du distributeur (ou du magasin ) qui est extrêmement rare. Les développeurs sont Source Research & Development et... j'ai pratiquement aucune info sur eux Oo' ! Un jeu donc bien mystérieux...
Noah's Ark : C'est un jeu sur NES où tu incarnes Noe qui défonce des animaux au laser et qui a été édité par Konami. Qu'est-ce ce que vous voulez de plus pour que je veuille à tout prix ce jeu ? Noah's Ark n'a jamais traversé les frontières américaines, seuls le Japon et l'Europe ont eu l'honneur de l'accueillir. Pourquoi les USA n'ont pas eu ce jeu ? Peut-être que l'idée qu'un personnage biblique puisse tirer des lasers dans tous les sens déplaît à nos chers fervents ricains, qui sait...
Bref, ce jeu n'est sorti que dans les pays germanophones et en Angleterre en Europe. Mais la chance a frappé de mon côté : la pièce que je vous présente aujourd'hui est une importation française ! Cela veut dire notice de traduction foireuse proposé par le magasin de l'époque avec ce fameux gros stickers flachis "NOTICE EN FRANÇAIS" collé à l'arrière de la boîte. Ça, vous voyez, c'est collector ! L'idée qu'Auchan ( ou un autre magasin, je sais pas qui a importé ce jeu ) s'est donné la peine de nous traduire en français la langue de Beethoven, ça me touche énormément ( si ! si ! ). Bon par contre... je ne sais pas si c'est une trad de qualité : je comprends absolument rien au scénario ! Pour résumer : Dieu informe Noé qu'il doit se préparer face au déluge. Notre joyeux bonhomme dit explicitement que ça fait le chier ( je comprends mieux pourquoi il est pas aller aux USA ce jeu... ) mais il exécute l'ordre. Il embarque avec sa famille sur l'arche avec des animaux. Ses gosses le font chier. Il voit un truc dans l'eau. Il plonge. Fin.
En gros c'est ça. Assez foutrac non ? Mais ce qui compte, bien évidemment, c'est le jeu ! Alors ? Que vaut-il ? Est-ce que ça vaut vraiment le coup d'y foutre 123 000 euros ? Nous allons voir ça !
En jouant au jeu, j'ai un peu mieux compris l'histoire : les animaux copulent joyeusement dans leur habitat naturel QUAND SOUDAIN y a l'humain stéréotypé du coin qui en bute un et emprisonne l'autre. L'eau monte alors et la zone est infesté d'ennemis qui gardent la cage, ennemis constitués des animaux que vous n'avez pas embarqué. Le but de Noé est donc de venir secourir l'animal et le ramener sur l'arche.
...
C'est toujours mieux que Noé qui saute à l'eau parce ses gosses lui cassent les gnougnoules.
Ok, on a un superbe plot mais a t-on un superbe jeu ? Et bien déjà on va commencer par parler de l'esthétique :
Graphiquement, le jeu est plutôt joli. C'est pas non plus le jeu le plus beau de la machine, mais je dois avouer que l'aspect mignon et enfantin flatte la rétine. Ce qui est admirable, c'est le soin qui a été apporté aux Sprites : chaque partie du corps d'un ennemi est discernable ! Les yeux, la bouche, les détails du corps... Vraiment, les personnages du jeu sont vraiment bien fichus ! Surtout Noé, qui ne manque pas d'expression et qui a juste une bouille adorable avec ses yeux ronds et sa longue barbe blanche.
Évidemment, de tels détails ont un prix : les Sprites sont très gros. Tout comme Noé, les ennemis prennent une bonne place à l'écran. C'est en loin gênant, mais cette esthétique particulière ( je n'en ai pas vu de semblables sur d'autres jeux de la machine ) peut surprendre au départ.
Tout comme les graphismes, les musiques sont réussis. Ça fait pas "grésillement", les mélodies sont agréables à écouter... l'OST peut même être entêtante si vous jouez pendant un bon moment à ce jeu !
On passe donc à la maniabilité. Je vais être assez critique sur ce point hélas : elle n'est pas mal fichue, elle est particulière. Surtout au niveau de la physique du jeu. C'est très très difficile de décrire comment Noé se manie. On a l'impression d'une grande liberté de mouvement. Cependant, Noé bouge assez brusquement ce qui empêche d'être précis. Ses sauts aussi sont assez perturbants : il bondit très bien et paraît même flotter dans les airs. Mais dès que l'on lâche le bouton saut PAF! la gravité est de retour et Noé atterrit violemment sur le sol. La maniabilité est vraiment étrange. On s'y habitue assez vite mais ça n'excuse pas ce point...
La hitbox est aussi étrange : sauter sur un ennemi s'avère peu précis et des fois ils vous infligent des dégâts dans trop qu'on sache pourquoi... Heureusement qu'on peut les tuer à distance avec nos tirs.
Malgré cela, le jeu reste plaisant à jouer. À part quelques erreurs de level design et les défauts, les niveaux restent bien foutus, bien qu'assez classique. On peut tout de même noter une petite originalité : plus on s'attarde dans le niveau, plus le niveau de l'eau augmente. Mais bon, honnêtement, l'eau n'ajoute pas grand chose au gameplay, donc c'est plus anecdotique que réellement mémorable.
Le jeu est au début plutôt facile, une fois qu'on le prend en main on parcourt les niveaux sans trop de difficulté. Par contre, à partir du monde 3, ça se corse bien plus : plus d'ennemis, un LevelDesign bien plus fourbe...
En conclusion, on a face à nous un jeu bien sympathique. Agréable aux yeux et aux oreilles, un peu moins à la manette, Noah's Ark se démarque par un univers coloré bien joyeux et des niveaux plaisant à parcourir. Il est bien loin d'être un grand jeu, mais il reste tout de même assez bon pour égayer votre journée le temps de quelques parties. Je vous le conseille ! Attention cependant : c'est un jeu rare, donc onéreux.
Commentaire du collectionneur : Jeu complet EEC FRG BE/TBE. C'est une rentrée qui fait extrêmement plaisir. Pour être honnête, je ne pensais pas l'acquérir de sitôt. Jeu rare et cher.
Journey to Silius : Voilà un grand Must-Have que je viens de rentrer là. Journey to Silius... Je l'ai voulu énormément. Mais sa rareté et son prix m'avaient longtemps repoussés... Mais l'occasion s'est présenté et je ne pouvais la rater.
Aujourd'hui, je vous présente fièrement une perle oubliée de la NES, un jeu injustement méconnu. Aujourd'hui, je vous présente Journey to Silius.
Raf World ( son nom japonais ) est d'abord un bijou technique. Graphiquement c'est beau et très détaillé, surtout les boss qui sont juste magnifiques. Musicalement c'est... incroyable. Autant sur le plan technique que sur le plan artistique. De loin, mais de loin ! une des meilleures ost de la machine. Foncez sur Youtube et écoutez une playlist les répertoriant, vous verrez à quel point elles sont extraordinaires.
Le jeu est pourtant si simple... vous incarnez un résistant qui veut venger son père en terrassant les robots terroristes qui ont anéanti sa planète. C'est un Run'n Gun tout bête et méchant : t'avances, tu tires, tu sautes et rebelote. Mais l'ambiance est là, l'amusement est ici. Le LevelDesign est simple, mais rudement efficace. Le gameplay idem : classique mais jouissif. On sent une certaine liberté de mouvements ( à l'exception de quelques lacunes au niveau du saut ) qui nous donne envie de défoncer cette vague incessante de robots tueurs. La difficulté est présente, mais elle est plus exigeante que réellement frustrante. C'est... parfait. Enfin, je veux dire... je le trouve parfait. Bien ÉVIDEMMENT qu'il ne l'est pas. Mais je l'adore tellement que je n'arrive pas à voir ses défauts ( bon, à part peut-être les sauts et un passage beaucoup trop fourbe dans le niveau 4 ,). Oui, cette critique n'a pas du tout une once d'objectivité ; que voulez-vous, je m'amuse tellement sur ce chef d'œuvre... Ça me dégoûte tellement qu'il soit si peu citer parmi les meilleurs titres de la console... Il avait tout pour réussir ! Il est beau, c'est une réussite musicale ( nan mais sérieux, écoutez la musique du menu titre ! Ils se sont donnés tout ce mal pour un simple écran titre ! ), le jeu est purement jouissant à prendre en main. Mais non, il a été mal distribué et presque personne ne l'a testé.
Jouez y. Je le place sans problème parmi les meilleurs titres de la NES. Je sais, mon avis est plutôt court mais comme je vous l'ai dit, c'est un jeu très classique qui réussit à être une bombe intersidéralle. Il mérite amplement votre attention, si vous deviez tester un des jeux de ma collection ça serait lui. C'est une véritable "Hidden Gem". Il est de loin l'un de mes jeux favoris.
Et bien voilà, on a tout fait ! Désolé si ça a été long, c'est que ça prend du temps de faire ça ! En tout cas je suis très satisfait, notamment avec les rentrés de jeux bien rares et des jeux que je voulais tester depuis un bon moment.
Flo4428 Iron Member
Inscription : 19/08/2017Messages postés : 444
Sujet: Re: REPRISE COLLECTION NES 2024-Endo's Exposition Ven 07 Fév 2020, 22:01
Exellent tes présentations comme d'habitude
Androsis Bronze Member
Inscription : 27/01/2017Messages postés : 834 Paris
Sujet: Re: REPRISE COLLECTION NES 2024-Endo's Exposition Dim 09 Fév 2020, 12:04
de belle rentrée que tu as là.
Et tu donnes plein d'infos en plus j'ai mis du temps à lire tous ça. Pour finir par Journey to Silius qui finalement me Hype grave, mais ton commentaire de "rare et cher" m'a refroidi dès le début
Inscription : 03/03/2019Messages postés : 612 Nouvelle Aquitaine
Sujet: Re: REPRISE COLLECTION NES 2024-Endo's Exposition Dim 09 Fév 2020, 19:58
génial comme d'habitude pour les commentaires, la rentrée est de belle facture, tu as du y laisser du pognon même si c'est en plusieurs fois,
le ROLLER GAMES est dans un super état, ( bien meilleur que le mien ) bravo pour le NOAH'S ARK pas toujours évident à trouver, ton BATTLETOADS et le NORTH & SOUTH sont 2 belles rentrées .
ET le clou du Spectacle JOURNEY TO SILIUS , alors là, ça m'a cloué sur place, je ne l'ai pas vraiment chercher mais je ne sais pas ou tu l'as trouvé celui là, en tout cas félicitations
Inirius Platinum Member
Inscription : 25/06/2017Messages postés : 4911 France
Merci pour la découverte de JOURNEY TO SILIUS, je l'avais jamais vu avant, et ta présentation donne bien envie Surtout que la police à la magnavox odyssey rend très bien
Je suis super content que vous ayez lu les descriptions, surtout celle de Journey to Silius. Et encore heureux de vous avoir donner envie d'y jouer ! Journey to Silius, c'est une jolie boîte pour un superbe jeu ! Bon par contre, comme je l'ai dit, faut sortir le porte monnaie pour l'avoir ( même en loose )...
Unexist Steel Member
Inscription : 22/12/2015Messages postés : 173 IDF
Sujet: Re: REPRISE COLLECTION NES 2024-Endo's Exposition Dim 23 Fév 2020, 17:24
wow!! je suis super en retard sur mes lectures a ce que je vois!! Allez je m'y met! Ca envoie du reve toutes ces rentrées! @ trés vite!
_______________________________ GameBoy Addict !
Endo Platinum Member
Inscription : 18/12/2018Messages postés : 1647
Sujet: Re: REPRISE COLLECTION NES 2024-Endo's Exposition Dim 16 Oct 2022, 23:11
Bonjour, bonsoir tout le monde.
Ce soir, j'avais envie de repasser sur ce forum sur lequel j'ai passé de nombreuses heures à papoter de tout ce qui était de près ou de loin lié au monde du rétro-gaming. Je conserve d'excellents souvenirs de mon passage sur "Edition Limited". J'ai été inactif pendant plus d'un an, la raison principale étant que les études de médecine sont très chronophages, si bien que j'ai dû faire une grosse croix sur mon temps libre. J'ai réussi la première année, voilà que j'entame la deuxième désormais. J'ai plein d'autres projets à côté si bien, qu'à mon grand regret, j'ai dû donner un sacré coup de frein à la collection de jeux vidéos (mais aussi pour des raisons financières ^^').
Ma collection a tout de même bien grandi depuis ma dernière update (j'ai dû rentré à peu près 20 jeux NES complets). Cependant, je n'ai plus rien rentré depuis un an, malheureusement. Les effectifs de la boîte grise grandissent désormais seulement pendant Noël désormais. Va falloir que j'attende mon salaire de médecin dans 10 ans si je veux faire des rentrées plus régulières
Bref, j'avais envie de reposter sur le forum, pour montrer que je suis toujours vivant, que la passion du rétro-gaming est toujours là, bien qu'elle ait dû connaître un gros ralentissement. Je ferais sûrement une update pour vous présenter mes dernières rentrées (y a des jeux plutôt rares dans le tas !). A une époque, je vous aurais balancé la totale en un seul post, mais mon peu de temps libre m'oblige à être plus concis x)
J'espère pouvoir rapidement vous partager ce qui trône dans mes vitrines ! Passez tous une bonne journée, ou une agréable soirée !
koilop Animateur forum
Inscription : 25/07/2009Messages postés : 7344
Sujet: Re: REPRISE COLLECTION NES 2024-Endo's Exposition Lun 17 Oct 2022, 22:22
Hello Endo,
Je t'encourage à reprendre doucement la plume, les collectionneurs NES sont un peu engourdis ces derniers temps comme tu peux t'en apercevoir, bien content de donner signe de vie en tout les cas : )
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Tyler_Nes Ice Member
Inscription : 11/10/2019Messages postés : 85
Sujet: Re: REPRISE COLLECTION NES 2024-Endo's Exposition Jeu 27 Oct 2022, 16:07
Salut, j'ai adoré suivre ton topic avec des histoires sur chaque jeu que tu rentrais, même si je ne suis pas non plus assidus du forum, le temps me manque comme à tous.
Félicitations pour ta 1re année, tu es sur le bon chemin !
Comme tu le dis, des sacrifices aujourd'hui mais dans 10 ans ça coulera à flots
Inirius Platinum Member
Inscription : 25/06/2017Messages postés : 4911 France
Sujet: Re: REPRISE COLLECTION NES 2024-Endo's Exposition Jeu 17 Nov 2022, 22:42
Bon courage pour tes études de médecine !
C'est cool de te voir repasser, hâte de voir tes nouvelles rentrées
Sujet: Re: REPRISE COLLECTION NES 2024-Endo's Exposition Dim 27 Nov 2022, 22:12
Et bien, et bien ! Cela fait depuis combien de temps que je n'ai pas lâché une seule prose au sujet d'un jeu NES ? Bien longtemps, j'en conviens. Voilà quelques années que les radars de Limited Edition n'ont pas scanné toutes ces boîtes en carton qui sont rentrés dans ma collection ; il faut dire que je me suis bien caché. Mais me revoilà, pour vous parler de tous ces jeux que j'ai acquéri. Cependant je vais y aller au fur et à mesure ; le temps me manque, voyez-vous ? Effectivement, j'ai une vingtaine de nouveaux soldats dans les rangs de ma dame grise. Mais ils ne seront pas tous au garde à vous en même temps ; la présentation se fera au fur et à mesure. Ainsi, il y aura un peu de suspense dans ma présentation ! Mais qu'est-ce que Endo a bien pu rentrer durant ces deux années ? Il y a des jeux d'excellent cru ! Et d'excellentes bouses ! Des jeux bien communs... et des plutôt rares ! Il y figure même certains de mes Must-Have !
Commençons sans plus attendre ! Aujourd'hui, je vous présente quatre jeux. Ont-ils un point commun ? Pas vraiment ; ce sont tous simplement les quatre premiers jeux de la nouvelle lignée, si on les classe par ordre alphabétique. Passons à la présentation. J'espère que ce petit paragraphe a laissé le temps à la page de bien afficher les photos. Bien évidemment, rappelez-vous de la règle fondamentale : on touche avec les yeux, pas avec ses mains >:c Je vous souhaite à tous une bonne lecture.
Avis du collectionneur : Oh, la bien belle boîte ! Bien vieillie comme il faut ! Le collectionneur habitué vous dirait qu'il s'agit d'une boîte en mauvais état. Moi je dirais seulement que c'est une boîte qui a du vécu (restons poli, tout de même.). Cela explique sûrement pourquoi je l'ai eu pour si peu cher. Jeu jamais traduit en France, seulement en Espagne et en Allemagne dans la localisation Pal B(à ma connaissance). l'illustration est bien sympathique. Le jeu n'est pas bien rare. Et il est très facilement trouvable complet à bon prix.
Arch Rivals : Ce jeu n'est jamais sorti en France, à notre grand désarroi. Il faut dire que ce genre de jeu a boudé l'hexagone ; Hoops, Roundball 2-on-2 Challenge et Arch Rivals n'ont jamais connu de versions FRA, FAH ou encore EEC-FRA (ont-ils été exportés tout de même ? Je ne sais pas). Nous avons tout de même eu Double Dribble, mais ne l'ayant jamais testé, je ne sais pas ce qu'il vaut. Dois-je vous présenter le but du Basketball ? Non, je l'imagine bien ; vous savez bien comment marche la NBA, comment on met un ballon dans un panier de Basket, ou encore comment procéder pour sauver la Terre d'une invasion extraterrestre aux côtés de Daffy Duck et Bugs Bunny. Ne tragiversons pas, allons droit au but : est-ce que Arch Rivals transcrit correctement les sensations du Basketball sur NES ? Est-ce qu'il fera de vous le prochain Michael Jordan ? Le prochain Tony Parker ? Ou encore le prochain... oui, bon, je ne connais pas d'autres noms, ma culture de la NBA ne vole pas très haut.
Ce jeu, bien évidemment, ne fera pas de vous un professionnel du Basket. Et il ne retranscrit pas bien les spécificités du BasketBall. Et c'est justement ce dernier point qui fait la force du jeu.
Voyez-vous la jaquette du jeu ? Voyez-vous cette montagne d'hommes caricaturaux, les uns sur les autres pour tâter de la balle ? Nous voyons des coups de poings, des maillots tirés... De la violence, en somme. Et c'est ce qui fait tout le sel de notre cher Arch Rivals ! Comme le dit si bien l'arrière de la boîte, il n'y a pas de fautes dans ce jeu. Briser la mâchoire de votre adversaire est autorisé ! Une stérilisation forcée par le casse-noisette aussi ! Bref, c'est du Basket, mais avec la possibilité de provoquer la bérézina sur le terrain de basket. De provoquer un "octogone", comme dirait un grand sage.
Il faut savoir que la boîte derrière ce jeu au concept bien sympathique se trouve être Midway. Vous les connaissez forcément ! Ce sont ces braves gens qui ont fait Mortal Kombat ! Mais d'autres fameuses séries aussi, comme Mortal Kombat ! Sans oublier Mortal Kombat ! Et... et en réalité, il n'y en a pas tant que ça. Blague à part, ils ont aussi fait Rampage, NBA Blitz, ou encore Spy Hunter. Ces jeux ont connu un certain succès, mais force est de constater que la populace les a un peu oublié, de nos jours. On doit tout de même à Midway la commercialisation en Amérique de Space Invaders, ou encore Pacman, donc ils ont beaucoup contribué à nos chers jeux-vidéos.
Arch Rivals est un jeu d'arcade à la base. Il est arrivé sur notre console préféré (car la NES est votre console préférée, bien évidemment, ne faisons pas de chichi entre nous, voyons !) grâce à nos sympathiques amis anglais de chez Rare. Oui. Rare a adapté sur NES. Rare, le studio derrière les légendaires Donkey Kong, Killer Instinct, Goldeneye 64... Et ils ont aussi fait un super travail sur NES, avec Slalom, ou encore BattleToads (aka le jeu qui te déteste mais que toi tu aimes d'amour tout de même... je ne l'ai toujours pas fini, d'ailleurs, à mon grand désarroi). Mais Rare n'ont pas fait que des bonnes choses sur NES. Comme Digger T. Rock. Et surtout un jeu de Basket de merde. Ils remettent les couverts avec Arch Rivals ; espérons que cette fois, ils ne se soient pas trompés.
Beaucoup de blabla autour du jeu, mais quant est-il du jeu en lui-même ?
N'ayant pas testé la version arcade, je ne peux faire de comparaisons entre les adaptations. Cet avis se concentre sur le portage NES en tant que tel, façon brut de pomme. Le jeu va débuter avec le choix du joueur que vous souhaitez incarner. Tous sont de véritables caricatures, aucun ne serait refusé pour passer aux Guignols de l'Info. Est-ce qu'il y a vraiment des différences entre eux ? Je n'en sais rien, mais je me rappelle que la notice a fait mention de stats associées au joueur. Je n'ai pas vraiment ressenti la différence entre eux dans le jeu en lui-même. Et puis, j'ai pris l'habitude d'incarner Lewis. Cet homme transpire un certain charisme sur ma vieille télé cathodique baveuse.
Le match débute, et vous pourrez constater immédiatement une des particularités du jeu : la caméra. Le caméraman semble être tombé amoureux de la balle ; elle ne va jamais quitter le champs de la caméra ! Cette romance qui commence à naître en notre caméraman et un objet rebondissant inanimé est, certes, véritablement touchante... mais également très chiante ! Déjà, je trouve cela dépassé que les caméras ne soient pas braqués sur Lewis, c'est une insulte à son charismatique ! Et puis surtout, cela signifie que si vous n'avez pas la balle, votre personnage peut très bien sortir du champs de la caméra. Bon, on parle d'un terrain de Basket, il suffit d'aller tout droit pour faire face aux yeux de velours de la caméra une nouvelle fois. Mais tant qu'on est hors du champs, on peut très bien se faire maraver dans un coin par un adversaire en l'ignorant. Mon petit Lewis est sûrement frappé dans les bijoux de famille en-dessous du panier de son camp, les joues rougies par les larmes, sous les rires arrogants de son adversaire. Mais la caméra s'en contrefiche ; elle préfère regarder la baballe.
Une superbe baballe, jolie comme il faut ! Regardez-là rebondir dans tous les sens, nous dirait probablement le caméraman, n'éveille t-elle aucun sentiment primaire chez vous ? Moui, peut-être la colère. Parce que voilà que l'un des adversaires a jeté la balle dans le panier, marquant trois points contre mon camp. J'ai été incapable de l'arrêter à cause de mon Lewis battu en arrière-plan. Et croyez-moi, c'est pas le mollusque qui me sert de coéquipier qui va m'aider.
Ah oui. Car dans Arch Rivals, c'est du 2 Vs 2. Et vous, vous incarnez un des membres de votre équipe. Pas les deux. Juste un seul. Juste Lewis, pour ma part. Si bien que vous avez à vos côtés un joli petit NPC comme on en fait plus, porteur de la marque des années 80. Vous le voyez bien ! Il fait tout son possible pour vous rendre fier ! Malheureusement, il échoue très souvent. Pauvre petit NPC. Heureusement, Rare était conscient que les NPC de leur époque avait l'intelligence d'un ver de terre soumis à un Rubik's Cube, si bien qu'il nous ont donné un moyen de le contrôler... assez spécial. Le NPC bouge tout seul, comme un grand. Par contre, c'est à vous de lui dire s'il doit vous faire la passe, ou s'il doit tenter le panier. Et il s'exécute aussitôt que vous le lui demandiez ! A défaut de ne pas être très malin, il se montre tout de même d'une particulière coopérativité. C'est un système de jeu bien spécial, je vous l'accorde. Mais force est de constater que cela va distinguer Arch Rivals des autres titres du même genre. Alors c'est une idée qui, au final, est plutôt la bienvenue.
Tout cela est bien mignon, mais ce n'est pas le coeur du jeu. La partie qui nous intéresse. Le sang. Les pleurs. Les poings. La veuve et l'orphelin. Conan le barbare. Le T-2000. Bref, la violence pure, c'est que l'on aime tant. Comment fonctionne t-elle dans Arch Rivals ? C'est très simple ; par la force d'un seul petit bouton sur votre manette NES. On appuie sur l'un des gros boutons rouges, et paf ! Vous envoyez une mandale à votre adversaire ! Le nez pété en deux, il tombe à la renverse et ne peut plus agir pendant quelques secondes. Ah ah ! Bien fait pour lui, il n'avait qu'à pas vous tabasser pendant que le caméraman n'avait des yeux que pour la balle, tiens ! Il y a aussi la possibilité de tirer le T-shirt de votre adversaire (ou de carrément baisser son pantalon, mais ma mémoire me fait défaut, c'est regrettable à un si jeune âge). La commande est plutôt complexe, je n'arrive presque jamais à la ressortir. C'est bien dommage, car c'est un ajout plutôt rigolo, que d'humilier son adversaire face aux caméras. Bien évidemment, vous pouvez attendre qu'il remette son T-shirt (ou son pantalon ?) pour lui filer une bonne tarte à la tronche, et le voir s'écrouler de tout son être. Ah ah, que ce jeu est bien rigolo !
Mais cet Arch Rivals est génial, me direz-vous, que dis-je, me crierais-vous ! Qu'a t-il donc d'autres d'aussi extraordinaires ? Ah ah ah ! Ah ah. Ah ah...
...
... parce qu'il vous faut encore autre chose ? Ah mais mon brave ami, ça s'arrête là, en réalité. Oui, Arch Rivals n'a pas été accepté comme synonyme au mot "complet" dans le Larousse. C'est même un antonyme. Car Arch Rivals a un concept, mais ne va pas plus loin. C'est un jeu d'arcade à la base, après tout. Alors oui, y a des petites choses à découvrir au fur et à mesure des parties. Le public qui jette ses ordures sur le terrain, les différentes """cinématiques""" de Coach qui vous crie dessus, le panier qui peut se briser occasionnellement si vous faîtes un beau dunk... Mais mise à part ça, ça ne va pas très loin. Le jeu est très très répétitif, à notre grand désarroi.
Il me faut conclure. Ai-je regretté l'achat d'Arch Rivals ? Nullement. Déjà, parce qu'un jeu NES complet à seulement 20 €, ça n'est jamais une déception (et encore, ça n'est pas le moins cher que j'ai acheté, la palme revenant à Solar Jetman et ses 14 €... bon, dans les deux cas, l'état est en concordance avec le prix). Mais surtout car Arch Rivals reste une sympathique découverte. Oui, c'est répétitif, ça reste dans les strictes restrictions qu'imposent le concept. Mais il est tout de même un bon petit jeu ! Surtout qu'il y a un mode deux joueurs... en simultané ! En simultané ! Et pas en alternatif comme tous ces jeux NES prétendu "deux joueurs". Et ça, c'est déjà un gros point positif.
Arch Rivals, le conseillerais-je ? Sans aucun doute, à condition qu'il ne vous ruine pas le porte-monnaie, et que vous ayez conscience qu'il ne vous égaiera que dix-quinze minutes. Car très souvent, une fois une bonne petite partie d'Arch Rivals, on le range aussitôt dans son armoire, pour ne le ressortir qu'après quelques mois passés... ou années.
J'ai pas testé les autres jeux de basket. Je me permets de dire tout de même qu'il est le meilleur jeu de Basket de la machine.
Avis du collectionneur : Aaaaaah ! N'est-il pas beau, ce Belle et la Bête ? L'illustration est magnifique, que cela soit à l'avant ou à l'arrière ! Franchement, c'est impeccable ! Bon, je me suis foiré au niveau des photos. Mais je confirme que j'ai bien ce jeu avec sa boîte et sa notice : un beau jeu complet ! Très très chiant à trouver. Et plutôt cher, aussi. Mais le trouver à bon prix n'est pas impossible ; j'ai déboursé pour moins de trois chiffres pour l'avoir celui-là, bien le contraire de certains impatients (sérieusement, j'ai eu ce jeu en enchère pour deux fois moins cher qu'un autre exemplaire... parti une semaine avant !). Dommage ; il y a quelques enfoncements à l'arrière de la boîte. Mais chaque petit défaut ne participe-t-il pas au charme d'une boîte ? (laissez moi dans mon illusion, je m'y plaît bien en son sein.)
La Belle et la Bête : J'aime Disney. Enfin, leurs œuvres, pas l'entreprise en elle-même qui est une véritable caricature du capitalisme. Leurs dessins animés intemporelles, avec Le Livre de la Jungle ou encore Basile Détective Privé, qui sont tout aussi plaisant à regarder que les plus modernes, comme Zootopia ou Encanto ( certains diraient que c'était mieux avant. Moi je suis de l'école "c'est toujours aussi bien"). Même leur parc d'attraction, Disneyland Paris, je l'aime beaucoup. Le train de la mine, le Space Mointain, le Pirate des Caraïbes... Mais nous ne sommes pas là pour ça, n'est-ce pas ? Ici, nous parlons de jeu vidéo, et plus précisément de la Belle et la Bête.
Les jeux Disney, sur console, ça a toujours été le chaud et le froid. Un peu plus souvent le chaud que le froid, tout de même. Gloire à ces perles que sont Ducktales et Darkwing sur NES ! Au Roi Lion et Aladin sur MegaDrive ! Mickey Mania sur SNES ! Au Kingdom Heart sur les PlayStations ! Mais que Fantasia sur MegaDrive brûle en enfer ! Tout comme Blanche-Neige sur GameBoy Color ! Ou encore Le Roi Lion sur PS1 ! Espérons donc que ce "La Belle et la Bête" soit un bon jeu, et qu'il peut rejoindre le Panthéon des bons jeux Disney aux côtés des titres cités précédemment, ah ah ! Bon, soyons sérieux ; nous ne sommes pas naïf. Notre gamer-sense nous hurle "non, n'y va pas ! C'est un piège !", mais nous fonçons dans le cas. Car au fond, nous les aimons bien quand même, ces jeux pourris... oui, "nous". Ne me dîtes pas que je suis le seul dans ce cas... ?
Oui, j'ai cherché ce jeu même en sentant l'entourloupe. Il faut dire qu'il a un certain charme pour le collectionneur de la boîte grise ; c'est un jeu sorti uniquement en Europe et au Japon, édité par Hudson Soft, de surcroit ! Et puis, ne nous le cachons pas, la boîte est vraiment jolie. Et puis bon, un peu de rose criard sur notre étagère de jeu, ça fait toujours plaisir ! Graphiquement, le jeu est pas si mal. Du moins s'il était sorti en 1989, et non pas cinq ans plus tard. La NES peut mieux faire, surtout en 1994. Mais que voulez-vous : ce jeu parti de ces titres adaptés à la va vite pour se faire vendre auprès des familles n'ayant pas fait la transition avec la SNES. Et encore, malgré cette date tardive, La Belle et la Bête ne gagne pas le titre de "dernier jeu sorti sur NES" : ce titre revient au Roi Lion, qui sera paru en 1995. Ah ouais, quand même.
Niveau musique, c'est... plutôt bon, de façon surprenante. Bon, par contre, La Belle et la Bête est atteinte du syndrome de la musique bégayante : il y a de nombreuses OST sur NES qui ont une façon de faire vibrer les notes de musique qui passent sur une vieille télé cathodique, mais un peu moins sur des appareils plus récents. M'enfin bon, ce genre de jeu n'a pas été pensé pour être joué sur nos télés récentes, alors... ça reste en tout cas très complet.
Bon. Le jeu en lui-même, comment kékilé ? Il ne vole pas haut. Au moins ne s'écrase t-il pas lamentablement au sol. Contrairement à son homologue SNES, nous n'incarnons pas Belle, mais la Bête. Voilà le scénario : apparemment, sa jeune captive a osé s'enfuir du château. La Bête part donc la capturer de nouveau ; pris de peur (ça se voit, sa peau est toute bleue), Belle se défend comme elle peut en jetant des boules de neige à la Bête. La Bête fait de même. Il bat Belle à la bataille de boule de neige, et la ramène dans son château. Elle se plaint qu'elle s'ennuie, alors la Bête va lui chercher des livres. Sur le chemin, Gaston l'attaque, la Bête le tue, et hop ! on a gagné le cœur de la Belle et tout le monde est content. Du moins, c'est ainsi qu'on peut interpréter le scénario s'il n'y avait pas des petits textes entre chaque niveau pour vous expliquer ce qu'il se passe. Mais bon. Le vrai scénario n'est pas forcément mieux. Et puis, quand on a un mauvais humour comme le mien, c'est rigolo d'interpréter l'histoire de cette façon. Bon, assez bavardé sur ce genre de détails, comment ça se passe niveau gameplay ? C'est le plus important, après tout ! Et bien la Bête est plutôt rigide. Il est lent (pas forcément une surprise) et doit, à chaque fois qu'il saute, marquer une pause avant de repartir, à cause de ses problèmes d'arthrite sûrement (ça, c'est plus surprenant). La Bête est loin d'être agile, et il faudra faire avec si vous voulez terminer le jeu. Surtout quand il y a un peu près toute sorte d'ennemis pour vous sauter à la gorge. Dans les mauvais jeux, les développeurs ne manquent pas d'imagination pour faire n'importe quoi avec le lore des ennemis. Tout est bon pour tuer les joueurs. Et encore plus dans la Belle et la Bête. Les objets sont vivants. Alors ils peuvent très bien maraver notre cher bête poilue. Et en plus de tout cela, les niveaux sont plutôt labyrinthiques. On s'y repère un peu, mais c'est un peu ennuyant tout de même, surtout lorsque l'on a un timer qui est symbolisé par la rose, qui perd ses pétales au fur et à mesure.
Face à tous ses dangers, vous possédez plusieurs atouts dans votre manche pour aider la Bête dans sa quête pour l'amour, le vrai ! Tout d'abord, le coup de poing. La Bête est franchement fortiche pour donner des uppercuts, à croire qu'il était boxeur avant de devenir un prince arrogant. C'est joli à regarder. C'est marrant de frapper les ennemis en leur cassant le menton. Mais ça a aussi une portée de merde. Et ça, bah c'est moins marrant. Votre deuxième atout, c'est le hurlement. La Bête gonfle ses poumons l'espace de quelques secondes, avant de jeter la sauce, ce qui paralyse temporairement vos ennemis. Concrètement, ça sert pas à grand chose, à part peut-être calmer les ardeurs d'un ennemi un peu trop survitaminé (donc ce n'est pas la plupart des cas, ils sont plutôt lents dans ce jeu). Et la troisième... c'est le bouton éteindre. Parce qu'il y a tout de même de biens meilleurs jeux sur NES. Votre machine mérite un repas quatre étoile via Ducktales, pas forcément un plat à réchauffer deux-minutes au micro-onde comme La Belle et la Bête.
Mais malgré cela, on persiste. Car après tout, le jeu n'est pas si dur, et on peut facilement y voir le bout au bout d'une demi-heure (j'ai mis 40 minutes à le finir, en comptant les Game Over). Le final se contente d'une image fixe, avec un texte vous félicitant d'avoir trouvé l'amour. Ni plus, ni moins. Un grand classique, en somme !
Bref. Finalement, tout un pavé un tantinet de mauvaise foi pour dire que ce jeu... est juste pas terrible. Ce n'est pas un mauvais jeu, ne vous méprenez pas. Ma critique est un peu acerbe car je suis de nature taquine, mais je reconnais tout de même quelques qualités à ce titre qui sont les suivantes :
- Son OST, pas si mal que ça ! - Le plastique de la cartouche tient plutôt bien. Un jour je l'ai fait tombé, et il ne s'est pas brisé ! - La boîte est en carton, ce qui est bien plus écoresponsable que boites plastiques actuels ! - Le jeu peut faire guise de cale-chaise, si cette dernière se balance un peu trop. - En été, la cartouche de jeu peut largement vous satisfaire en tant qu'éventail ! - Le jeu étant plutôt rare, il n'est pas impossible de devoir débourser une petite centaine d'euros pour en avoir un en très bon état (ce n'était pas mon cas, moi je l'ai acquis par un petit coup de bol). De ce fait, il relance le PIB français !
Et plein d'autres qualités que je n'ai pas couché sur papier ! Vous le voyez : même dans le plus moyen des jeux, on peut toujours trouver quelque chose de positif !
Bref. La Belle et la Bête est une jolie pièce de collection. En tant que jeu, il ne vaut pas grand chose. Il satisfera votre curiosité, comme il a satisfait la mienne, mais n'a pas l'ambition d'aller plus loin. C'est bien dommage. Mais pas si surprenant, malheureusement.
Bionic Commando : Un joli Bionic Commando, et en version FRA, s'il vous plaît ! La boîte a un peu pris cher, mais je la jugerais comme étant en "bon état". Jeu pas bien difficile à trouver. Si on ne fait pas trop appel à sa patience, une version complète peut coûter cher. Mais il est largement faisable d'en trouver un à bon prix. Le jeu étant bon (je divulgâche ma critique, ah ah), cela vaut le coup.
Bionic Commando : Les jeux que je vous présente aujourd'hui peuvent impressionner seulement car ils sont durs à dénicher. Bon, Arch Rivals, vous en trouvez dans chaque coin de rue espagnol ou allemand. La Belle et la Bête, c'est déjà beaucoup plus compliqué, sa version française a tendance à bien se cacher. C'est encore pire avec Bram Stoker Dracula, j'en avais presque jamais vu des exemplaires entiers FRA jusqu'à acheter le mien (il n'est pas très recherché, au moins, donc le prix ne suit pas la rareté, bien heureusement). Cependant, en tant que jeux, ils représentent une plutôt fade brochette. Arch Rivals, c'est sympa. La Belle et la Bête, c'est pas terrible. Dracula, c'est à chier. Ainsi, je vous propose de terminer sur une note un peu plus positive. La preuve que sur notre chère NES, il y a tout de même de très bons titres. Ainsi, je vous présente Bionic Commando. Un beau petit jeu de chez Capcom, sorti assez tôt sur NES. Le sigle Capcom nous rassure, et nous fait rêver même : Ducktales, Megaman, Chip'n Dale, Gun Smoke... éventuellement Ghost'n Ghoblin, même si sa difficulté est cauchemardesque (il est vraiment possible de le finir sur console originale ?!). Le principe du jeu est on ne peut plus simple ; c'est la guerre. Ca, ça vous surprend pas. C'était souvent la guerre dans les années 80. Mais attention, là, c'est la guerre mais dans le jeu-vidéo ! C'est pas une armée qui affronte une autre, c'est votre soldat, seul, face à tous ! On est cependant loin d'un Rush'n Attack, où vous n'aviez que votre couteau et vos guiboles pour vous défendre. Non, là, vous avez une technologie de dernier cri : le bras mécanique. Et, oh mon dieu, qu'il est bien le bras mécanique. Le Bras mécanique est au centre du Gameplay, c'est la particularité de ce titre. Avec, vous pouvez repousser les ennemis, ramener vers vous des objets et, surtout, vous accrocher aux différentes surfaces. Vous pouvez vous accrocher au plafond, et vous y hissez. Vous pouvez accrocher le rebord d'une plateforme, sauter dans le vide et vous y balancer pour entamer un long saut jusqu'à la plateforme suivante. Cette mécanique est plutôt permissive, à ma grande surprise, bien qu'un peu rigide en restant honnête (ça se joue un peu au pixel près). Bref, le but de notre G.I Joe au bras mécanique est de déjouer le plan des Nazz... ou des Badds, c'est à voir dans quel pays du monde vous habitez. Au Japon, c'est bel et bien les nazis que nous affrontons (on affronte même Hitler en guise de boss final). Mais en Amérique, on en a décidé autrement : dans le reste du monde, les nazis ont été censurés, au point que les cartouches occidentales n'ont même pas l'introduction du jeu (qui est gorgé de croix gammés). Ah, et faut pas se contenter de péter la tronche aux démons de l'aigle. Il faut aussi venir à la rescousse d'un des soldats américains les plus performants, dont j'ai oublié ne nom, appelons-le Ryan. Bref, il faut sauver le soldat Ryan. Et taper les méchants eugénistes qui veulent (encore une fois) contrôler le monde. Vous vous baladerez alors à travers une carte, à bord d'hélicoptère, pour passer d'un niveau à l'autre. Car oui ; Bionic Commando a des airs d'Open World, avec ces niveaux accessibles dès le tout début du jeu. Il emprunte également au registre du MetroidVania, un peu, avec ses niveaux quelque peu labyrinthiques, où il faut récupérer tel objet utilisable dans tel niveau. Tout est plutôt permissif, et on explore ce petit monde comme bon nous semble. Sympathique !
Au niveau des OST, c'est plutôt efficace. C'est pas les meilleures musiques de la machine, mais ça reste bien efficace (on est chez Capcom, après tout). Niveau graphisme... bon. Disons que c'est l'un des premiers jeux sorti aux USA. Ca fait le taff, quand on est un oldie. Avec cette description que je vous offre, Bionic Commando peut vous donner envie. Très envie... ET POURTANT ! ... ... non, rien vraiment de négatif à rajouter. Il a tout pour lui, le père Bionic Commando. Il a été conçu dans le plus grand des amours, avec son gameplay aux petits oignons (oignon un peu daté tout de même, ça reste rigide) et ce bras robotique qui fait tout le sel du jeu. Bon, années 80 oblige, le jeu est très dur. Même moi qui peut vous terminer Dark Souls II les yeux bandés avec un fouet de pâtisserie en guise de manette, je n'ai pas terminé ce jeu. C'est exigeant. Pas insurmontable, je pense (j'ai pas vu la gueule des derniers niveaux).
Bionic Commando est donc une agréable découverte. Pas une surprise, ces boites bleus au sigle "Capcom" sont très souvent vecteurs de bons jeux. Je peux vous le conseiller, il n'est pas très difficile à trouver en plus de cela.
Commentaire du Collectionneur : Oh, que j'aime cette illustration ! Je la trouve vraiment magnifique ! Cela donne un côté mystique à cette si belle boîte ! Et je vous avoue beaucoup aimer les descriptions à l'arrière rédigées entièrement en français ; elles sont si rares ! La boîte, la cartouche et la notice sont en très bon état, je pense que son ancien propriétaire l'aimait beaucoup. Son chien aussi, je suppose, au vu de la grosse marque morsure sur l'arrière supérieur de la boîte. Jeu pas facile à trouver en loose. Une véritable chiure à trouver complet, en version FRA. Et affreusement cher (du moins, au moment où j'écris cette critique). Quand je vois certaines propositions sur la baie, je me demande par sous quelle étoile j'étais ce jour là pour pouvoir me le procurer pour 70€ (au moment de l'acquérir, je m'étais dit que le vendeur avait fait une meilleure affaire que moi). Peut-être que cette étoile c'était cette morsure à l'arrière, et comme je n'y prête pas vraiment attention...
Bram Stoker's Dracula : Il y a de ces films qui voient naitre de véritables légendes. Coppola aura permis de mettre ce bon vieux Keanu Reeves sur le devant de la scène (où peut-être qu'un autre film l'a déjà fait auparavant, mais ma culture cinématique n'étant pas ce qu'il y a de plus fournis...). Le film fonctionne, plaît à un large public... des producteurs de jeux-vidéo se mettent donc en tête d'acquérir les droits de l'oeuvre, dans l'espoir de rendre justice à ce film culte via le média du jeu-vidéo, et ainsi faire plaisir aux petites têtes blondes, en leur offrant le meilleur jeu qui soit. Ou pour l'argent. Oui. Plutôt pour l'argent, quand on y repense.
Ainsi, le jeu est confié à Probe Software, studio auquel l'on doit La Belle et la Bête ou encore Alien 3 sur NES. Oui, ça ne donne pas énormément envie, j'en conviens, même si ces deux précédents titres sont d'une qualité passable.
Que dire... que dire... que dire de ce jeu... En lisant mon hésitation, vous vous en doutez : moi et ce jeu, ce n'est pas une grande et folle histoire d'amour. Bien au contraire. Je l'ai recherché, car les bons vieux jeux rares et obscurs, ça me plaît énormément. Avec cette démarche, on tombe sur des perles cachées, comme Noah's Ark. Des fois. Parce que, on va pas se le cacher, ce sont des jeux pas terribles, la plupart du temps. Et Bram Stoker's Dracula appartient à cette dernière catégorie. Le jeu est sorti plutôt tardivement, et il est bien dommage qu'un soin n'a pas été prodigué à l'attention des graphismes. Oh, le jeu n'est pas moche, loin de là. Mais un petit effort aurait été la bienvenue. Au niveau des OST, de nombreux joueurs vendent ses qualités - c'est ce que j'ai pu voir dans les commentaires de certaines vidéos YouTube. Et pourtant, moi, je les trouve exécrable (à part éventuellement la musique du premier niveau, qui est plutôt sympathique. Et le jingle de victoire contre les boss est génial). Et c'est vraiment dommage, car il y a eu quelques tentatives expérimentales pour rompre la monotonie du chiptune "NESien". Dommage, cela n'a pas marché sur moi.
Vous le savez bien, tout ça, ce n'est que du cosmétique. Les graphismes et les OST sont les bienvenus dans un jeu-vidéo, participent énormément à la qualité d'une titre jeu-vidéoludique. Mais s'ils sont foirés, bien que ça peut glacer l'impression d'un jeu, ils ne vont pas non plus signifier qu'un jeu est totalement raté.
Allons donc jeter un œil à ce qui fait le cœur d'un jeu-vidéo. Le jeu en lui-même. Finalement, sans surprises, ça ne vole pas très haut. Bram Stoker's Dracula est un bien bête jeu de plateforme comme on en trouve une pelleté - et même une pelleteuseté - sur la dame grise de Nintendo. Il n'innove en rien, reste sur les chemins battus. Ce n'est pas un problème en soit ; après tout, mes jeux préférés sur cette console sont bien des jeux de plateforme (comme Journey to Silius, dont jamais je ne vanterais assez ses qualités). Le problème, dans ce jeu, c'est que c'est pas ce qu'il y a de plus maniable. C'est pas le pire. Oh non ! j'ai de BIEEEEEEEN pires exemples qui viendront prochainement ! Non, Jonhatan (le personnage que nous incarnons) a une drôle de physique lorsqu'il saute. Il y a une impression de légereté... et de lourdeur. En réalité, on s'y fait bien vite, et on peut pardonner ce point assez rapidement. Le level design n'est pas ce qu'il y a de mieux. C'est linéaire (seul le premier niveau a des embranchements alternatifs). Les ennemis peuvent être placés pile là où ça va vous faire mal, à la manière d'un niveau troll sur Super Mario Maker. Au moins, ils ne sont pas bien difficile à battre. Une fois que l'on saisit leur pattern, un coup de poing suffit pour les mettre à terre (ou une torche, ou une hâche... cela dépend des objets que vous avez ramassé). Toutefois, les boss sont une véritables catastrophes dans ce jeu. Ils sont d'une simplicité qui en frôle l'illégalité. Très simple, ils n'en sont en rien amusants. Et comble du problème, ils sont plutôt longs à défaire. Alors on évite leurs attaques, toujours les mêmes, d'un bâillement. Et on contre-attaque, toujours de la même façon, en zyeutant notre étagère, où Megaman et Darkwing Duck nous font de l'oeil, et nous font demander "Merde ! Pourquoi suis-je en train de jouer à cette daube alors qu'il y a bien des merveilles sur cette machine !".
Les niveaux s'enchainent, avec un level design un peu chaotique, que j'irais même qualifier d'ennuyant. Bon, il y a au moins un petit positif : il y a des passages secrets qui, s'ils sont découverts, vous permettent de vous enrichir de divers bonus. Un ajout bien sympathique. Après un certains nombres de niveau, je suis arrivé jusqu'à ce que je pensais être le Boss Final et, après l'avoir déconfit sans aucun soucis, il se met à me narguer.
"Ah ah ! Pauvre petit insecte ! Tu as joué en mode normal ? Ah ! Couillemolle ! Les vrais gamers, eux, ils jouent en mode difficile ! Et seulement eux ont droit à la braie fin !"
Oui, c'est bien vrai. Mais les vrais gamers, eux, ils ne jouent pas à Bram Stoker's Dracula. Ils vont plutôt se pencher sur Metroid, Mario Bros, Galaga... et j'en passe. Alors pardonnez-moi, mais je n'ai pas eu le courage de poursuivre mon aventure au sein du château de Dracula. Le jeu est pas très facile - bien qu'avec de la persévérance, j'imagine qu'il est tout à fait faisable - et je n'ai pas envie de tout me retaper. Désolé, mais sûrement pour une autre fois. Sûrement.
Bref. Bram Stoker's Dracula... c'est pas terrible. Pas un des pires jeux de la NES. Seulement un autre représentant de ces innombrables jeux pas très ambitieux qui peuplent la ludothèque de la NES. Et il n'est pas assez mauvais pour qu'on puisse prendre un plaisir coupable, à la manière d'un nanar dans le monde du cinéma.
Passez votre chemin. Bram Stoker's Dracula n'est pas aussi cool qu'un vampire. Enfin, c'en est bien un d'une certaine manière, vu qu'il vous aspirera votre temps libre (bien que le jeu n'est pas bien long). J'ai l'impression que le soft est bien apprécié de manière générale (selon des revues sur Internet). Ce n'est pas mon cas, et je suis étonné qu'autant de gens l'apprécie pou autant. Alors oui, je vous le déconseille. En attendant, il s'agit seulement de mon avis. Et puis, c'est toujours un plaisir de découvrir un jeu qu'on ne connaissait pas jusque là. Au moins, on ressent un peu de joie lors de la découverte du titre. Donc finalement, même s'il n'a pas beaucoup de qualités, peut-être... que vous pourriez vous laisser séduire le temps d'une soirée ? Il suffit juste d'aller le chercher sur Internet, et....
... QUOI ?! IL COÛTE COMBIEN ?!
Et voilà, c'est tout pour aujourd'hui. J'espère sincèrement que la lecture vous a plu, et que ça n'était pas trop long. Je deviens plus bavard en avançant dans le temps. Ecrire ces critiques me prend du temps, je m'excuse du rythme lent. J'ai encore une vingtaine de nouveaux arrivages à vous présenter. Merci pour vos précédents messages, cela me fait grandement plaisir ! Bonne journée et bonne soirée ! On se retrouve pour la suite bientôt !
Je m'excuse pour le retard de la suite, le temps me manque et je deviens de plus en plus loquace avec le temps ! Les critiques sont de plus en plus longues, mais j'espère qu'elles vous plaisent toujours autant ! Ecrire m'avait manqué, et je crois que cela se voit x) Je vous présente aujourd'hui six acquisitions, dont 4 complets.
Commentaire du Collectionneur : Le loose, c'est pas la loose.
F-15 Strike Eagle (et Stealth) : L'ignorance est un terrible mal qui frappe nos sociétés actuelles. Nous nageons dans une aire où la désinformation se fait roi, et la diffamation princière. Nous ne pouvons plus croire personne sur parole, nous sommes obligés de croiser nos sources si nous voulions un tant soit peu nous approcher de la vérité. Mais qu'est-ce que la vérité ? Après tout, Socrate n'a t-il pas dit "La seule chose que je sais, c'est que j'ignore ?". Quelle valeur apporte-t-on à la vérité ? Au final, même dans l'aspect le plus profondément philosophique, nous ne pouvons différencier mensonge et vérité. Peut-être car, au final, ces deux notions n'existent pas. Il n'y a que les faits, et des personnes pour les interpréter comme des vérités ou comme des mensonges.
Voilà des années que vous avez passé votre baccalauréat de philosophie ; pourquoi, diantre, je vous parle de tout cela dans l'introduction ? F-15 Strike Eagle fait-il donc parti de ces jeux qui changent un homme à jamais ? Non. Pas vraiment. Je m'improvise auteur, voyez-vous ; l'un des plus grands talents de tout écrivain qui se respecte est de poser de biens longues proses pour parler de rien. Car oui, parler de F-15 Strike Eagle et rendre la lecture intéressante, c'est difficile. Il s'agit d'un jeu d'avion de combat. Oh, non, il ne s'agit pas de l'un des sempiternelles jeux d'Activision (cet éditeur a fait des milliers de jeux d'avion sur la console, c'est un truc de malade). Cette fois, c'est MicroProse qui s'y attelle. J'ai reçu ce jeu de mon grand-oncle, avec d'autres titres en loose (à l'exception de Tetris). Nous vivons dans un monde de brut, nous nous efforçons de voir la part négatif des choses. Alors à la manière des Monty Python, je vous propose de voir le côté radieux de la vie ! MicroProse débute son jeu avec une cinématique procurant à notre appareil volant quelques pirouettes avant que n'apparaissent l'écran titre (ou alors c'est après, ma mémoire me fait défaut). Alors, certes, ce n'est pas hyper joli et les couleurs sont... discutables, mais ils auraient pu se contenter de l'écran titre fixe ! Rien que pour cela, ils ont mes félicitations, ah ah ! Le jeu vous propose d'incarner quatre factions de pilote d'avion ; autant, je vois la différence entre le pilote de base et le pilote d'un chasseur, autant pour les autres, je vois à peine ce qu'il change au gameplay. Ayant le jeu en loose, je n'ai pas accès à la notice. Dommage. Le jeu nous donne aussi la possibilité de choisir plusieurs pays à bombarder pour commencer à jouer ; en réalité, au départ, il n'y a que la Libye qui soit accessible, donc on se contentera de ça. Dès le début de la partie, on voit que le jeu n'est pas très maniable. L'agilité des appareils entre les nuages répond absent à l'appel (cette expression est un peu conne quand on y pense) ; on dirait que l'on conduit un trois tonnes, sur la national 12 pour venir approvisionner je ne sais quelles multinationales. Bon, en tout cas, dans F15 Strike Eagle, on approvisionne les pays ennemis de balles et de bombardements ; le but est de détruire toutes les installations, tout en faisant attention à ne pas se faire atomiser la gueule par les chasseurs ennemis. Pour nous aider, nous avons une carte pour situer la position de notre F15 par rapport à la cible de la mission. Notre avion étant dans l'incapacité de faire des 360° (sauf si vous avez pris le pilote de chasse), c'est toujours un peu galère pour se redresser correctement et partir vers la bonne direction. Bon, allez un point positif quand même (rappelez vous de la philosophie Monty Python ! Ca suit pas au fond, là !) ; il y a une petite flèche qui vous indique la direction à suivre sur l'écran principal du jeu, et on s'y retrouve mieux qu'avec Google Map (j'ai jamais compris pourquoi je me perds toujours davantage quand je lance cette application). On va pas se le cacher, c'est pas très captivant. La seule chose pour casser la monotonie du titre, ce sont les changements d'environnement passagers (genre une transition entre la mer et les terres lybiennes). On se fait canarder par les avions ennemis, et je n'ai toujours pas compris comment on évite efficacement leurs missiles à tête chercheuse (j'essaye de pencher l'appareil au dernier moment, mais je ne m'en sors pas toujours).
Bref, en plus de piquer les yeux, on ne s'y amuse pas vraiment. Ce qui VRAIMENT le plus gênant avec F15 Strike Eagle, c'est la lourdeur de son gameplay ; on a vraiment pas l'impression d'être pleinement aux commandes de notre F15. Tout semble si lourd, si lent... sauf pour se prendre un putain de missile dans la gueule, pour ça, c'est du rapide !
J'ai donc trouvé pire que Steath, et ça, c'est un exploit (je crois me rappeler d'avoir nommé Stealth le second pire jeu de ma collection... autant vous dire qu'il a remonté un peu sa place avec mes dernières acquisitions, mais on s'y attardera en temps et en heure). La folle idée de retester Stealth m'est alors venu à l'esprit, pour pouvoir le comparer à F15 Strike Eagle. Qui de Microprose ou Activision remportera la bataille ? Nous allons voir ça. Déjà, c'est la claque en revenant sur Stealth ; putain le jeu est hyper fluide ! Franchement, quand on sort du jeu de Microprose, on a vraiment l'impression d'être aussi léger qu'une feuille de papier ! Résultat ; on fait des tonneaux dans tous les sens, on vole à toute berzingue... ah ah ! C'est qu'on se ferait presque plaisir avec ce jeu ! Malheureusement, le mal de l'air vient rapidement, parce qu'à force de tournoyer dans tous les sens comme un con, on fait face à un écran qui tuerait un épileptique. En plus de cela, la présence de musiques et le fait que l'on se charge soi-même du décollage et de l'atterrissage donne cette impression que le titre d'Activision est bien mieux élaboré que F15 Strike Eagle. Pourtant, s'il y a bien quelque chose qui est énervant avec Stealth, c'est que pour gagner la partie, il faut abattre tous les chasseurs qui s'opposent à nous. Et contrairement à des structures immobiles comme dans F15 Strike Eagle, un ATF ennemi, ça fait des pirouettes dans tous les sens. Viser est vachement frustrant, et comme dit plus tôt, le mal de mer va vite revenir... F15 Strike Eagle a beau être plus rigide, au moins on s'y retrouve un peu lus facilement ; abattre les cibles est également chose plus aisée.
En conclusion, F15 Strike Eagle et Stealth ont chacun leurs défauts, chacun leurs qualités. Bon, dans les deux cas, y a plus de défauts que de qualités, mais voilà ; à l'époque, peut-être ont-ils su contenter les gamins qui les avaient en leur possession. Aujourd'hui, ces deux titres ont très mal vieilli, au point que je vous conseillerais de les éviter.
Commentaire du Collectionneur : Le loose, c'est pas la loose.
Dr. Mario : À l'heure où je vous écris cette écriture, je suis dans la salle d'attente pour le médecin, à cause d'un affreux mal de gorge à l'origine de mes plus belles insomnies. Vivement que je sois médecin moi-même pour me prescrire moi-même de l'amoxiciline, c'est plus simple de voir son généraliste quand on vit dans un désert médical. Car oui, voyez-vous chers lecteurs, j'ai entamé des études de médecine (étude réputée pour leur facilité et le temps libre qu'elle procure, ah ah). De ce fait, mettre la main sur un jeu NES en rapport avec le monde médical constituait à mes yeux un objectif - Non ! - un but à ma vie ! C'est ainsi que mon dévolu se jeta sur Dr. Mario, grand classique qu'on ne cite plus tant que ça (non, non, je n'exagère rien voyons)
Je l'ai obtenu via ce que m'avait donné mon grand-oncle. Je dois vous avouer qu'au départ, je ne savais pas quoi en penser ; j'avais testé le jeu sur la NES virtuelle de la Switch. Tout ce que j'avais compris, c'est que je n'avais rien compris (Socrate a dit quelque chose sur ça, c'est la deuxième fois que je le cite décidément) À cette époque, j'étais con. Les serviettes et les torchons c'étaient la même chose pour moi (Potato Tomato comme on dit chez les autres). Je faisais parti de cette jeunesse fugue, qui avait encore des rêves et pensait que la crise économique c'était du passé car on sait tenir des leçons de notre histoire, ah ah ! Puis, je suis devenu un adulte aigri. La première année de médecine a fissuré cet espoir. Voir que mes donuts du Super U étudiant ont augmenté de 2€ du jour au lendemain a eu raison de mon optimisme. Depuis ce jour-là, j'ai appris à quel point le monde ne changera jamais, et que tout n'est destiné qu'à se répéter. Les civilisations tiennent rarement plus d'un siècle dit-on, est-ce que ça sera le cas de la nôtre ? Je digresse. Beaucoup. De quoi parlions nous déjà ? Ah oui. La crise économique. Mais ça, on s'en fout, on s'en bouffe tous les quatre matins, et si vous êtes là, c'est que vous voulez que je vous parle d'une chose exceptionnelle (quelque chose donc autre que notre compte en banque).
Dr. Mario appartient au genre du Puzzle Game. Autant j'apprécie ce genre de jeu, autant j'ai dû mal à écrire une prose à leur sujet, si ce n'est simplement décrire le principe. Cela m'attristerais beaucoup de ne pas rendre hommage à ce Dr. Mario, et simplement lui dresser une fiche Wikipédia. C'est pour cette raison que me vient l'idée de vous parler de ce jeu en vous parlant de ma femme (d'ailleurs, comment va la votre ? Et vos enfants ?). Pour des raisons d'anonymat, je vais appeler ma copine : "Bernard". Il arrive parfois que je lance quelques parties de jeu NES en sa compagnie. Bien évidemment, le plus embêtant avec cette console, c'est qu'il y a peu de jeu multijoueur (la NES sort après une période arcade après tout, c'était solo ou rien à ce moment). Comme je vous l'ai dit précédemment, je n'avais pas beaucoup accroché à Dr. Mario et je m'étais dit qu'avec la compagnie de Bernard (ma femme donc) je pourrais le redécouvrir à nouveau. Ce jour-là, je ne le savais pas encore, mais j'avais pris la meilleure décision de ma vie (oui je dis toujours ça, il faut croire que chacune de mes décisions représentent les meilleurs de ma vie. Y a beaucoup de parenthèses dans cette critique dis donc).
Pour vous la faire simple, vous pouvez voir sur l'écran de jeu un certains nombres de virus, d'une couleur oscillant entre le rouge, le bleu ou le jaune. On gagne le jeu quand tous les virus ont été exterminés. Mais comment les extermine-t-on ? Mario nous lance des pilules à quelques occasions, chacune possédant deux faces d'une certaine couleur (rouge, jaune, bleu) que l'on peut tourner dans tous les sens. Mais comment s'en sert-on pour niquer du virus ? Au départ, nous avons galérer tous les deux à comprendre. Moi j'étais resté sur Tetris, donc je suis resté sur les alignements complets bêtes et méchants. Bernard, elle, a tenté de faire d'aligner les couleurs seulement, à la manière de Candy Crush. Son idée a fonctionné, et j'étais fier de son intelligence. Bernard portera nos futurs enfants, et ils auront assez de ressources pour comprendre d'eux-mêmes le fonctionnement de Dr. Mario, ah ah ! Il faut donc aligner les pilules de sorte à ce qu'elles forment une colonne d'une couleur uniforme et similaire à celle du virus. Si le virus est jaune, alors il faudra positionner sur lui au moins deux faces de pilules jaunes.
Mais où est donc la difficulté, me direz-vous ? C'est très difficile à décrire, mais cela vient du fait que les pilules que nous lancent Mario et qui tombent à la verticale de l'écran (comme Tetris) puissent porter deux couleurs différentes. Dans ces cas là, il faut s'assurer de bien positionner la pilule afin que ça soit le bon côté de la bonne couleur qui viennent se coucher sur le virus de la bonne couleur. Il faut aussi faire preuve de beaucoup d'appréhension, car lorsque vous faites un alignement, vous éliminez seulement les couleurs alignées, et non les autres côtés colorés différemment, qui eux vont continuer leur chute jusqu'à rencontrer une surface en-dessous. Résultat, si vous gérez mal le placement de vos pilules, vous pouvez vous retrouvez avec un côté rouge sur la tête d'un virus bleu. Résultat, il faudra faire un alignement rouge pour le lui enlever, puis refaire un alignement jaune pour éliminer le virus jaune. De ce fait, vous perdez du temps. J'espère que vous suivez, je vous avoue que c'est plus facile à expliquer quand vous avez une vidéo sur les yeux (je pourrais devenir vidéaste pour vos beaux yeux, mais le temps me manque).
On a donc beaucoup de réflexions à travers ce Dr. Mario. En plus de cela, il faut savoir être rapide. Car oui, comme je vous le disais précédemment, je joue ce jeu en la compagnie de Bernard car Dr. Mario bénéficie d'un monde deux joueurs. Et un vrai mode deux joueurs, pas cette facticité où l'on joue l'un après l'autre. Dans ce jeu, on peut affronter l'autre dans un mode Vs. Le but sera d'éliminer le virus le plus rapidement, et ce jusqu'à trois manches remportées. Ce qui est cool, c'est que ce jeu est accessible autant aux joueurs débutants que le beau et costaud gamer qui finit Dragon's Lairs les yeux bandés (c'est à dire pas moi, j'aimerais déjà le terminer avec les yeux ouverts). Il est possible de se donner des handicaps, comme par exemple en se rajoutant davantage de virus à éliminer, ou en augmentant la vitesse de chute des pilules. Nous avons fait pas mal de parties endiablées, Bernard et moi ; nous apprécions beaucoup jouer à Dr. Mario. Après quelques affrontements sur le mode Vs, souvent, Bernard et moi prolongeons le plaisir en allant jouer au docteur (mais c'est une autre histoire).
Dr. Mario, en conclusion, c'est une dinguerie. Ça tient en haleine durant des heures, ça offre un vrai niveau de difficulté, ça permet de consolider les couples... Bref, à mes yeux, le meilleur jeu de Puzzle que la machine nous ait offert. En plus de ça, elle a une OST simple, mais de folie, surtout Chill (allez écoutez sur Youtube, c'est de la bombe). Dr. Mario, je vous le conseille donc avec un grand oui !
Commentaire du Collectionneur : Je pensais pas le rentrer aussi tôt, vu son prix non abordable. Et pourtant, le voilà. Vous vous doutez du pourquoi du comment : avec sa boite atteinte de la lèpre et sa notice atteinte de la mycose, le prix s'est retrouvé abaissé. Et encore. C'était cher. Version EEC avec notice FRA en état MINT bien sûr . Fut une époque, il était vraiment rare (je le trouvais pas). Cette année, j'ai l'impression qu'il y en a pas mal qui ont quitté le placard pour rejoindre la baie. J'ai cru voir un jour une version FRA, je ne sais pas si c'est mon imagination ou non. La jaquette est sympathique ; le ElecMan dans le fond qui a l'air de faire un caca nerveux me tue de rire !
Megaman : Megaman est une franchise que l'on ne présente plus aux rétrogamers ; c'est une excellente série de jeux d'action-plateforme qui a connu énormément d'épisodes (y en a eu 6 sur NES ! Mais le sixième n'a jamais été localisé en Europe). Au Japon, la série se fait connaitre sous le nom de "Rockman", mais le robot bleuté de Capcom s'est fait renommé "Megaman" en dépassant les frontières du pays du soleil levant. Pourquoi ? J'en ignore la raison, je sais simplement que les ricains ont tendance à toucher à tout quand il s'agit d'importation. A commencer par les jaquettes. Rockman/Megaman est sûrement la franchise qui en a pris le plus sur la gueule au niveau des couvertures des boites. Regardez sur les versions famicoms ! C'est tout beau et tout mignon, comme l'exige les standards japonais que nous aimons tant ! L'imagerie est très colorée, les personnages voient leurs traits exagérés pour les rendre plus expressif... Les jaquettes japonaises ont un style plus "animé", et c'est ce qui les rend si belles. En dehors du Pacifique, qu'avons-nous ? Eh bien... Jugez déjà la jaquette de mon jeu. Oui. Je sais. Elle est abimée, mais c'était le seul moyen pour moi de l'acquérir sans dépenser plus de 200 balles. Autrement, vous voyez bien le dessin : le style se veut bien plus sérieux, bien plus dramatique, bien plus... sérieux ? Bref, on est sur un autre ton, quelque chose contredisant parfaitement les choix artistiques de la jaquette originale. Mais encore, nos versions européennes du premier Megaman sont passables. C'est sympa, mais sans plus. La version américaine par contre... c'est de l'or en barre. Vous avez des doigts et Internet, je vous laisse chercher sur le Net la jaquette US de Megaman. Ca sera la première fois et dernière fois de votre vie que vous verrez Megaman ressembler à l'extra-terrestre de la Soupe au Choux. Puis ensuite, les américains ont dû inspirer les graphistes européens puisque nous avons eu l'AFFREUSE jaquette de Megaman 2. Autant aux US, la cover est juste un peu ridicule, autant en Europe, c'est vraiment l'une des plus laides qu'on nous est offerte (y a bien une version allemande un peu plus belle que celle que nous avons eu en France, néanmoins). Heureusement, à partir de Megaman 3, l'Europe a décidé que ça serait une bien chouette idée de reprendre des jaquettes dans les style cartoon des versions japonaises. Aux US, eux, ils ont adopté un Megaman tout bouffi qui sourit sadiquement...
Megaman, c'est une sacrée histoire au niveau des jaquettes. Mais vous, vous n'êtes pas là pour ça. Vous êtes là pour savoir si Megaman est un bon jeu, n'est-ce pas ? Je fais taire le suspense : bien évidemment, Megaman est un excellent jeu. Normalement, je ne devrais surprendre personne. Bien que sa réputation est encore tenace dans le milieu du rétrogaming, peut-être que vous, lecteur, vous n'avez jamais posé les mains sur un seul épisode de cette franchise ? Ce n'est pas bien grave, vous et moi, nous ne sommes pas si différents. Vous êtes un honteux personnage pour avoir osé ne jamais jouer à Megaman, et moi, je suis un honteux personnage pour n'avoir jamais osé jouer à un Castlevania... ou les premiers opus de The Legend of Zelda (mais bon en même temps... qu'est-ce qu'ils sont chers, putain !). Au fond, nous sommes tous des honteux personnages, et c'est pour cela que je vais vous parler de Megaman sans prendre un ton cynique et hautain qui vous regarderait de haut en disant "Ah ah ! Quel inculte ! Ca se dit gamer et ça ne joue pas à Megaman ? Zou ! Hors de ma vue, plébéien !".
En quoi consiste le jeu ? Vous êtes Megaman, merveilleuse machine supervisée par le Dr. Blight, et vous devrez faire face à l'armée de robot créé par le Dr. Willy. En effet, le bougre de docteur s'est mis en tête de coloniser la Terre pour contrôler le monde, ou je ne sais quelle connerie mégalomaniaque. Ayant plusieurs siècles de retard, ce projet n'est pas très bien perçu ; c'est pour cela qu'avec l'aide de Megaman vous allez lui botter son petit derrière de colon mécanique pour ramener la paix, la république et la blanquette dans le monde (un monde sans un de ces trois éléments amènent au chaos, sachez-le). Pour cela, vous allez avoir accès à six niveaux disponibles dès le départ. Chacun est gardé par un des robots du Dr. Willy, et vous aurez à le battre à la fin du niveau. A chaque boss battu, vous obtenez son pouvoir, qui peut vous aider pour les niveaux suivants, sachant qu'il y a des attaques qui infligent plus de dégâts à certains boss. Par exemple, les lames de ciseaux que vous obtenez après avoir guillotiné Cutman feront très mal à Elecman. L'une des subtilités de Megaman est donc d'essayer de parcourir les niveaux dans un certain ordre, afin d'acquérir certaines attaques qui vous serviront dans les niveaux suivants. On essaie de deviner quelle attaque est plus efficace contre quel boss ; par exemple, on se doute que les attaques feu que l'on gagne après avoir battu Fireman sont très efficaces contre Iceman. Vous pouvez deviner. Ou être une petite nature comme moi, et chercher sur Internet (on a bien créé Google pour l'utiliser, non ?!)
C'est ainsi que vous baladez votre Megaman shooté aux améliorations à travers des niveaux aux environnements très variés (ça change des déserts, égouts, plaine et le tralala des autres jeux). Le level design est aux petits oignons, et Megaman est parfaitement maniable dans les niveaux. Quoique je donnerais tout de même une petite critique quant au level design parfois ; le jeu fait réapparaitre les ennemis quand vous quittez l'écran. Il y a certains passages où on doit faire des allers-retours, ce qui fait que les ennemis popent de nouveau. Au premier passage, ils ne gênent pas, mais quand il faut revenir, voilà qu'ils sont mal placés ! On voit que Capcom faisait ses premières dents avec ce genre. Graphiquement, c'est très simple, classique et épuré. C'est sympa à voir, mais je jugerais les gens vendant le jeu comme magnifique un peu comme des nostalgiques auquel ils leur restent du Nesquik dans les yeux (j'aurais pu utilisé une autre image de la même couleur, mais je suis un poète, je ne m'abaisse pas à ce niveau). Ca fait le taff, mais y a bien plus beau sur la NES. Tout de même, je tempère mon propos : je critique les graphismes de manière générale. Oui, effectivement, quand il s'agit des sprites un peu plus gros comme le géant jaune, c'est plutôt joli et sacrément bien foutu.
Au niveau des musiques, c'est... mouais, passable. On va pas se le cacher, les musiques de Hook et de Rad Gravity sont meilleurs, hein. Ah ah, c'est une boutade (je crois avoir vu des fan mourir d'une crise cardiaque dans le fond). L'OST de Megaman est vraiment très bonne (bien que très inférieure à celui du deuxième opus), et ça ne m'étonne pas de les voir souvent dans les TOP des meilleurs OST de la NES (bien qu'à titre personnel, je n'irais pas jusque-là. Je préfère plus les musiques de Konami à celle de Capcom. Et encore plus celle de Sunsoft).
La difficulté est de mise dans Megaman. Je fais mon mea culpa : par manque de temps, je n'ai fait que la première moitié du jeu. Cette première moitié du jeu consiste à battre tous les robots du Dr. Willy avant que nous arrivions au Level Final (qui, en réalité, contient en lui-même plusieurs niveaux). Le jeu a la réputation d'être hardcore ; je suppose qu'il le devient dès sa deuxième moitié que je n'ai pas faite. Franchement, la première avec les Boss Fight a été une balade de santé à mes yeux (je suis peut-être encore bon aux jeux-vidéos, je ne sais pas, c'est pas l'impression que je conserve vis à vis de d'autres jeux, mais bon...).
Je pense avoir fait le tour. Nous allons pouvoir conclure sur cette pépite. Megaman est un des meilleurs représentants du genre "action-plateformer". C'est fluide, ça se manie bien (y a juste le glissé en arrière de Megaman quand il se fait toucher qui entâche le tableau), les musiques sont entêtantes et mémorables... Bref, il a en lui tous les ingrédients nécessaires pour un jeu mythique. C'est évidemment un jeu que vous conseille ! Cependant, je vous conseille de plutôt vous attarder sur le second opus, Megaman 2, plutôt que le premier. Déjà car le principe reste le même. En plus, Megaman 2 c'est quand même bieeeenn supérieur à Megaman (sachant qu'il est très bon, je vous laisse imaginer la qualité du 2). Et puis surtout... ... ben Megaman, ça coûte une blinde. Déjà, c'est un jeu rare (ou était ? Depuis que j'ai acheté le mien, y a eu tout un stock qui est arrivé sur eBay... toujours à des prix inabordables, à bon entendeur). Et comme le dit la précédente paranthèse... c'est cher. Très cher. Vous avez vu le mien, qui a une gueule de lépreux ? J'ai dû débourser plus de 150 (probablement trop cher, mais comme je ne suis pas très regardant sur l'état, j'ai sauté sur l'occasion d'un exemplaire à prix moindre par rapport aux autres). Je vais éviter de donner sa cote exacte, car comme à chaque fois, ça change toujours. En tout cas, je le vois très rarement en très bon état. Bref, tout ça, c'est tout le contraire de Megaman 2 qui, même complet, peut être trouvé à moins de 40 euros en bon état. Donc si vous avez l'occasion de vous procurez Megaman premier du nom, foncez ! C'est un très bon opus ! Mais si vous devez choisir pour débuter la série, privilégiez Megaman 2 à cause de la spéculation. Et encore ça, c'est pour Megaman. Megaman 5, c'est pire. J'espère l'avoir un jour sans avoir à vendre mes parents...
Dernière édition par Endo le Lun 20 Fév 2023, 15:47, édité 1 fois
Commentaire du Collectionneur : Jeu en TBE, qui me vient de mon grand-oncle. Boite en version FAH-1, notice version FAH-4 (comme ça vient de la famille, ça veut dire que ce fouillis est d'origine). J'ai eu un flyers avec, je sais pas si c'était vendu avec la boite. La jaquette est simple, mais efficace ! Le jeu est trèèèèèèèèèèèèès facile à trouver. Un des jeux les plus communs.
Tetris : J'avais déjà parlé de ce jeu auparavant, mais je l'avais en loose à ce moment-là. Grâce à mon grand-oncle, voilà que je l'ai complet. Je vais donc vous le présenter pour la.... troisième fois il me semble, j'ai dû toucher quelques mots sur la critique que j'ai pu émettre envers la version GameBoy.
Tetris, est-ce vraiment un jeu qui doit encore être présenté ? Ou peut-être faîtes-vous parti de ces joueurs qui sont restés dans une grotte durant une longue partie de leur vie, et qui n'en sont sortis seulement après avoir entendu à l'extérieur un "Pika Pika" tout droit sorti de la Pokémania des années 90 ? Si ce dernier cas se trouve en accord avec votre situation, vous êtes au bon endroit !
Tetris, c'est avant tout un héritage des rouges, de ces très chers soviétiques que l'on craignait tant avant que le rideau de fer ne s'effondre. La menace de la bombe russe nous manquait tant qu'il a fallu qu'on remette le couvert en 2022 (mais on disgresse, c'est une autre histoire ça). Tetris est un concept tout droit sorti de la caboche de ce brave homme que l'on nomme Alexey Pajitnov. Tout fier de son jeu (et il avait de quoi) il s'est décidé de le présenter à tout le monde et - soyons fou ! - peut-être s'enrichir avec la commercialisation du titre ! Malheureusement, Alexey va faire une grosse bêtise : il va présenter son jeu durant cette époque où il existait encore deux Allemagnes. Résultat des courses : son jeu devient la propriété de l'URSS, principe communiste oblige. Pendant un trèèèèèèès long moment, Alexey ne touchera aucun sou sur sa création (y a eu tout un bordel sur les droits d'auteur, je n'ai pas les détails). L'histoire est très intéressante, au point que vous trouverez énormément de vidéos à son sujet sur YouTube (je vous conseille celle de Mister Flech). Y a même carrément un film dessus !
Bref, ça c'est pour la partie histoire (vous pouvez refermez vos cahiers et ranger vos stylos). Le jeu en lui-même consiste à faire tomber des blocs les uns sur les autres pour former des alignements horizontaux qui s'élimineront les uns après les autres. Le but est donc d'aligner le plus de blocs possibles pour en détruire un maximum, et ainsi faire péter le High Score. Si jamais vous êtes trop débordé et que les blocs s'empilent jusqu'en haut de l'écran, la partie est terminée. Que dire de plus ? Voyez-vous, mes chers amis, voilà tout le problème des jeux de puzzle : on peut très bien expliquer le principe, mais plus difficilement vanter ce qui en fait son génie. Tetris, c'est du génie. Ca ne s'explique pas, ça se vit. C'est le culte du culte, le classique du classique (même un centenaire sait ce qu'est ce jeu !). Si vous n'avez pas encore eu l'occasion de faire une seule petite partie de Tetris dans votre vie, c'est le moment de vous acheter la NES ou la GameBoy pour pouvoir vous rattraper. Au pire, je suis sûr qu'il doit aussi être dispo sur le Web, dans un bon vieux jeu Flash... ou non, c'est vrai qu'ils ont été sauvagement effacés. Pour la troisième fois, j'en ai fini avec ce jeu. Je vous souhaite une bonne soirée (ou journée) et vous dit, comme le stipule la jaquette : Bons baisers de Russie !
Commentaire du Collectionneur : Boite en BE. La jaquette est très simple, et n'a pas vraiment marqué les esprits. Jeu peu commun, mais pas très dur à trouver car personne ne s'y intéresse vraiment.
Castelian : Je ne sais pas combien de fois je le dis, mais je le redis encore : il y a toute une ribambelle de jeux NES qui m'intéresse pour des raisons stupides. Pourquoi vouloir tant Attack of Killer Tomatoes ? Parce que "Ah ah ! Des tomates tueuses, c'est rigolo". Pourquoi vouloir à tout prix Captain Planet ? Parce que... non, aucune raison en fait. Je le voulais, c'est tout. Castelian est de cette espèce. J'ai vu un jour une critique de la version GameBoy, et je m'étais demandé ce qu'il valait sur NES. Ni plus, ni moins. Je suis un homme simple, voyez-vous ? Du genre à boire son vin rouge dans un verre Coca Cola, pour voir la réaction escaramouchée des beaux-parents lors d'un dîner familial. Peut-être qu'avec le temps, je suis devenu un peu plus taquin, un tantinet provocateur. Il n'y a qu'à voir avec mes premières critiques ; je restais très formelle et allait droit au but. Maintenant, si je peux faire une petite blagounette sur l'actualité, je ne me gêne pas. Peut-être que via certaines des mes blagues, je vous ai froissé ? Si c'est le cas, je m'excuse : l'attention n'est pas d'être méchant, seulement de discuter dans la joie et la bonne humeur de tous ces petits jeux que nous rencontrons sur nos consoles. Et puis, je vous aime bien ; qui aime bien châtie bien ! Je ne fais pas cette introduction pour redorer mon image ; je la trouve pertinente pour pour parler de Castelian. Ce jeu, au fond, il veut bien faire aussi, mais il froisse les gens. Moi, il m'a froissé. Et bien que je ne l'aime pas, je vais bien le châtier comme il faut durant les proses suivantes... Vous pensez sûrement mettre les mains sur un sympathique jeu de guerre sous-marin, mais que nenni ! Quand vous lancez le jeu, vous vous retrouvez avec un machin vert qui ressemble à rien, et qui se met à tourner autour d'une tour. Où est le sous-marin ? Eh bien il arrive à la fin du niveau, en tant que stage bonus, où vous devrez dézinguer de la crevette dans un shoot horizontal de bien piètre facture. Quelle belle arnaque ! Le couvert n'a pas été remis avec les adaptations NES et GameBoy, où les passages en submersible ont dégagé pour donner de sympathiques balades à pied. Le jeu s'est vu renommé en "Castelian". Bien que la jaquette ne vend absolument pas ce qu'elle devrait vendre, le jeu a reçu un accueil critique plutôt positive. Peut-être que la version micro-ordinateur est sympathique, je ne les ai pas testés. Je peux seulement vous assurer que ses adaptations sur console de salon sont tout à fait déplorables.
L'écran titre de Castelian s'inscrit déjà parmi les plus grands ; c'est absolument moche, grossier, avec une texture verdâtre qui vous fera penser que votre câble RGB commence à se faire la malle (on voit cet aspect sur des vidéos YouTube ; sur un TV cathodique, l'effet est encore pire). La musique qui nous accueille n'est pas terrible, mais fait le taff. Vous avez intérêt à l'apprécier ; c'est la seule de l'entièreté du jeu.
Les vers suivants n'auront pour but que de défoncer jusqu'au moindre atome ce qui constitue Castelian ; de ce fait, je vous propose de parler dès à présent du seul point positif que j'ai pu relever à l'encontre de ce titre. Déjà, il me faut vous présenter Julius, le machin vert ne ressemblant à rien que vous incarnez. Julius a une ambition particulière dans la vie ; celle de grimper des tours pour gravir leur sommet (y a sûrement un autre but, mais n'ayant pas fait LV2 espagnol, je ne comprend fichtrement rien à la notice). Pour cela, Julius va donc emprunter les plateformes encerclant la tour en question. Le jeu se vend sur ce point ; l'effet giratoire pseudo-3D que vous connaitrez en faisant le tour de la tour. Rendons à César ce qui est à César : c'est bigrement réussi. L'effet est saisissant pour de la NES ; l'impression de tourner autour de la colonne de pierre fonctionne parfaitement, l'illusion est là ! Accordons cela à Castelian : sa promesse est respecté. Ce qui est autour, par contre, c'est déplorable.
Le Gameplay est merdique. Me voilà vulgaire, la poésie a disparu. On pisse bien allègrement sur le langage soutenu et on se lâche sur les putains de choix de mapping des touches qui ont été faits ; bordel de merde, qu'est-ce que vous comprenez pas dans "La manette NES contient deux boutons d'action" ?! Pourquoi il faut toujours des abrutis pour se dire que ça serait quand même une chienne d'idée d'assigner TOUTES les PUTAINS d'action possible à UN SEUL ET UNIQUE BOUTON DE MERDE ?! Notre cunnilinJulius a deux actions pour un seul bouton : sauter et lancer des boules devant son nez. Si vous voulez jeter une bouboule d'attaque, vous appuyez sur le bouton sans bouger (sans utiliser le pad directionnel). Si vous voulez qu'il saute, vous appuyez sur le bouton tout en le faisant avancer. Oui, c'est simple dis comme ça, mais dans le feu d'action, VOUS CONFONDEZ LES DEUX ! Et vlan ! Tu crèves juste parce qu'ils ont pas été foutu d'utiliser le deuxième bouton, sacrecouille !! Ok, peut-être que c'était comme ça dans la version micro-ordi, mais c'est pas une raison de faire de même sur un portage quand vous avez la possibilité de changer ! Je m'égare, Edgard, reprenons un langage moins fleuri.
Le but est donc d'arriver au sommet de la tour. Fastoche. Mais bien évidemment, vous avez un timer au cul (mea culpa, je voulais dire à votre postérieur). Moins fastoche. Surtout qu'il se joue, et j'exagère à peine, à la seconde près. Vous n'avez le droit qu'à une seule erreur. Si vous en faîtes plus, le timer vous rongera avant que Julius mette les pattes au sommet de la tour. Bien évidemment, comme un timer serré ça ne suffit pas, votre route va être barré par pléthore d'ennemis. La plupart sont maîtrisables, une bouboule d'attaque et c'est fini, on en reparle plus. Seulement, ça, c'est oublier votre pire ennemi. Celui qui vous fera des cauchemars éveillés. Celui qui vous fera regretter le jour de votre naissance. Celui qui vous fera regretter tous les évènements historiques qui auront amener, un jour, en votre rencontre avec ce jeu des enfers. Ou tout simplement vous faire regretter l'achat de Castelian sur NES. Bref. Je veux parler des molécules d'atome qui vous poursuivent dans le jeu. Ces machins, quand il vous touche, vous font tomber de quelques étages, et vous font perdre du temps (je traduis : se faire toucher par cette merde plus d'une fois, c'est le Game Over direct). Et encore ça, c'est quand ils vont font pas tomber dans une section vide vous assurant la mort. Ces choses font occasionnellement le tour de la tour, de façon hasardeuse. Quelques fois, il sera au niveau de vos pattes, et il faudra sauter au-dessus. Quelques fois, il sera assez haut pour que vous ne puissiez l'éviter, et vous n'aurez que vos yeux pour pleurer. Le pire avec cette chose, c'est qu'elle suit des règles qui vont au-delà de la physique du jeu ; je n'ai jamais compris comment elles se déplacent. A chaque fois que vous vous mettez en mouvement, elles vont essayer de vous suivre, mais le scrolling semble vouloir les chasser, si bien que vous allez avoir du mal à prédire leur réelle vitesse, et donc la manière de les aborder pour les éviter. A cause de tout ça, vous pouvez vous débrouiller sans faire exprès pour foutre Julius dans la plateforme qu'il faut pas, avec une molécule maléfique qui vous fonce dessus sans que vous ne pouviez l'éviter. La mort vous rit au nez. Et c'est le Game Over.
En plus, y a d'autres petits trucs qui vont juste vous faire chier, à côté de tout ça. Le fait de glisser en arrière sans raison quand vous vous stoppez sur un escalier, les plateformes qui disparaissent sous vos pieds juste par méchanceté gratuite de la part des développeurs... Le tout ne prend pas. Et on passe une horrible expérience. Le jeu est de ce fait dur. Très dur. J'ai jamais passé le deuxième niveau, sans hurler tel un Loup-Garou un soir de pleine lune. C'est trop frustrant, et on ne veut s'y attarder une seconde de plus. Castelian rejoint vite le placard, et on en reparle plus (sauf à l'occasion d'une critique sur Limited Edition, mais c'est une autre histoire).
Castelian, c'est de la merde. Un des pires jeux de ma collection (mais c'est même pas le pire ! Vous verrez bien avec ce qui va suivre dans les jeux suivants). Pourtant, il y a des gens qui l'aiment bien, apparemment. Je n'ai rien contre le fait d'aimer ce titre : tout le monde n'est pas pourvu de goûts qui soient légitimes ! Blague à part, je ne sais pas combien de fois je le dis, mais je le redis encore (sic) : tout cela ne représente que mon avis. Je suis ici pour vous partager mon expérience, et essayer de vous dire si tel ou tel jeu peut vous être conseillés (et vous avez l'avantage avec moi mes goûts déplorables qui font que je suis un touche à tout, et je ne me cantonne donc pas aux titres que l'on conseille classiquement ; j'explore, et j'essaie de trouver la perle cachée). Les goûts sont subjectifs, Castelian est une réussite aux yeux de certains, un fond de water closet pour d'autres. Il faut toujours faire un avis par soi-même. Si vous voulez mon conseil pour vous aiguiller, évitez tout de même Castelian. Franchement, y a plein d'autres titres qui, à mon goût, méritent plus votre temps. Au moins, l'avantage avec Castelian, c'est que même s'il n'est pas très commun, il est facilement trouvable pour pas cher. Castelian est à la base un jeu se nomment "Nebulus", sorti sur micro-ordinateur. Nebulus, c'est une sacrée chose ; la jaquette du jeu vous montre un joli sous-marin arpentant les mers farouchement. Vous pensez sûrement mettre les mains sur un sympathique jeu de guerre sous-marin, mais que nenni ! Quand vous lancez le jeu, vous vous retrouvez avec un machin vert qui ressemble à rien, et qui se met à tourner autour d'une tour. Où est le sous-marin ? Eh bien il arrive à la fin du niveau, en tant que stage bonus, où vous devrez dézinguer de la crevette dans un shoot horizontal de bien piètre facture. Quelle belle arnaque ! Le couvert n'a pas été remis avec les adaptations NES et GameBoy, où les passages en submersible ont dégagé pour donner de sympathiques balades à pied. Le jeu s'est vu renommé en "Castelian". Bien que la jaquette ne vend absolument pas ce qu'elle devrait vendre, le jeu a reçu un accueil critique plutôt positive. Peut-être que la version micro-ordinateur est sympathique, je ne les ai pas testés. Je peux seulement vous assurer que ses adaptations sur console de salon sont tout à fait déplorables.
L'écran titre de Castelian s'inscrit déjà parmi les plus grands ; c'est absolument moche, grossier, avec une texture verdâtre qui vous fera penser que votre câble RGB commence à se faire la malle (on voit cet aspect sur des vidéos YouTube ; sur un TV cathodique, l'effet est encore pire). La musique qui nous accueille n'est pas terrible, mais fait le taff. Vous avez intérêt à l'apprécier ; c'est la seule de l'entièreté du jeu.
Les vers suivants n'auront pour but que de défoncer jusqu'au moindre atome ce qui constitue Castelian ; de ce fait, je vous propose de parler dès à présent du seul point positif que j'ai pu relever à l'encontre de ce titre. Déjà, il me faut vous présenter Julius, le machin vert ne ressemblant à rien que vous incarnez. Julius a une ambition particulière dans la vie ; celle de grimper des tours pour gravir leur sommet (y a sûrement un autre but, mais n'ayant pas fait LV2 espagnol, je ne comprend fichtrement rien à la notice). Pour cela, Julius va donc emprunter les plateformes encerclant la tour en question. Le jeu se vend sur ce point ; l'effet giratoire pseudo-3D que vous connaitrez en faisant le tour de la tour. Rendons à César ce qui est à César : c'est bigrement réussi. L'effet est saisissant pour de la NES ; l'impression de tourner autour de la colonne de pierre fonctionne parfaitement, l'illusion est là ! Accordons cela à Castelian : sa promesse est respecté. Ce qui est autour, par contre, c'est déplorable.
Le Gameplay est merdique. Me voilà vulgaire, la poésie a disparu. On pisse bien allègrement sur le langage soutenu et on se lâche sur les putains de choix de mapping des touches qui ont été faits ; bordel de merde, qu'est-ce que vous comprenez pas dans "La manette NES contient deux boutons d'action" ?! Pourquoi il faut toujours des abrutis pour se dire que ça serait quand même une chienne d'idée d'assigner TOUTES les PUTAINS d'action possible à UN SEUL ET UNIQUE BOUTON DE MERDE ?! Notre cunnilinJulius a deux actions pour un seul bouton : sauter et lancer des boules devant son nez. Si vous voulez jeter une bouboule d'attaque, vous appuyez sur le bouton sans bouger (sans utiliser le pad directionnel). Si vous voulez qu'il saute, vous appuyez sur le bouton tout en le faisant avancer. Oui, c'est simple dis comme ça, mais dans le feu d'action, VOUS CONFONDEZ LES DEUX ! Et vlan ! Tu crèves juste parce qu'ils ont pas été foutu d'utiliser le deuxième bouton, sacrecouille !! Ok, peut-être que c'était comme ça dans la version micro-ordi, mais c'est pas une raison de faire de même sur un portage quand vous avez la possibilité de changer ! Je m'égare, Edgard, reprenons un langage moins fleuri.
Le but est donc d'arriver au sommet de la tour. Fastoche. Mais bien évidemment, vous avez un timer au cul (mea culpa, je voulais dire à votre postérieur). Moins fastoche. Surtout qu'il se joue, et j'exagère à peine, à la seconde près. Vous n'avez le droit qu'à une seule erreur. Si vous en faîtes plus, le timer vous rongera avant que Julius mette les pattes au sommet de la tour. Bien évidemment, comme un timer serré ça ne suffit pas, votre route va être barré par pléthore d'ennemis. La plupart sont maîtrisables, une bouboule d'attaque et c'est fini, on en reparle plus. Seulement, ça, c'est oublier votre pire ennemi. Celui qui vous fera des cauchemars éveillés. Celui qui vous fera regretter le jour de votre naissance. Celui qui vous fera regretter tous les évènements historiques qui auront amener, un jour, en votre rencontre avec ce jeu des enfers. Ou tout simplement vous faire regretter l'achat de Castelian sur NES. Bref. Je veux parler des molécules d'atome qui vous poursuivent dans le jeu. Ces machins, quand il vous touche, vous font tomber de quelques étages, et vous font perdre du temps (je traduis : se faire toucher par cette merde plus d'une fois, c'est le Game Over direct). Et encore ça, c'est quand ils vont font pas tomber dans une section vide vous assurant la mort. Ces choses font occasionnellement le tour de la tour, de façon hasardeuse. Quelques fois, il sera au niveau de vos pattes, et il faudra sauter au-dessus. Quelques fois, il sera assez haut pour que vous ne puissiez l'éviter, et vous n'aurez que vos yeux pour pleurer. Le pire avec cette chose, c'est qu'elle suit des règles qui vont au-delà de la physique du jeu ; je n'ai jamais compris comment elles se déplacent. A chaque fois que vous vous mettez en mouvement, elles vont essayer de vous suivre, mais le scrolling semble vouloir les chasser, si bien que vous allez avoir du mal à prédire leur réelle vitesse, et donc la manière de les aborder pour les éviter. A cause de tout ça, vous pouvez vous débrouiller sans faire exprès pour foutre Julius dans la plateforme qu'il faut pas, avec une molécule maléfique qui vous fonce dessus sans que vous ne pouviez l'éviter. La mort vous rit au nez. Et c'est le Game Over.
En plus, y a d'autres petits trucs qui vont juste vous faire chier, à côté de tout ça. Le fait de glisser en arrière sans raison quand vous vous stoppez sur un escalier, les plateformes qui disparaissent sous vos pieds juste par méchanceté gratuite de la part des développeurs... Le tout ne prend pas. Et on passe une horrible expérience. Le jeu est de ce fait dur. Très dur. J'ai jamais passé le deuxième niveau, sans hurler tel un Loup-Garou un soir de pleine lune. C'est trop frustrant, et on ne veut s'y attarder une seconde de plus. Castelian rejoint vite le placard, et on en reparle plus (sauf à l'occasion d'une critique sur Limited Edition, mais c'est une autre histoire).
Castelian, c'est de la merde. Un des pires jeux de ma collection (mais c'est même pas le pire ! Vous verrez bien avec ce qui va suivre dans les jeux suivants). Pourtant, il y a des gens qui l'aiment bien, apparemment. Je n'ai rien contre le fait d'aimer ce titre : tout le monde n'est pas pourvu de goûts qui soient légitimes ! Blague à part, je ne sais pas combien de fois je le dis, mais je le redis encore (sic) : tout cela ne représente que mon avis. Je suis ici pour vous partager mon expérience, et essayer de vous dire si tel ou tel jeu peut vous être conseillés (et vous avez l'avantage avec moi mes goûts déplorables qui font que je suis un touche à tout, et je ne me cantonne donc pas aux titres que l'on conseille classiquement ; j'explore, et j'essaie de trouver la perle cachée). Les goûts sont subjectifs, Castelian est une réussite aux yeux de certains, un fond de water closet pour d'autres. Il faut toujours faire un avis par soi-même. Si vous voulez mon conseil pour vous aiguiller, évitez tout de même Castelian. Franchement, y a plein d'autres titres qui, à mon goût, méritent plus votre temps. Au moins, l'avantage avec Castelian, c'est que même s'il n'est pas très commun, il est facilement trouvable pour pas cher.
Commentaire du collectionneur : Une boite en TBE pour une illustration franchement impeccable, avec du détail dans tous les coins ! Jeu en version FRG, import français avec la petite notice qui va avec (un exemplaire donc bien rare !). Il a été offert par mon père. Je crois que je vais donc faire l'impasse sur la version FRA un petit temps (déjà qu'il est introuvable, pas envie de mettre plus de 150 dans sensiblement la même chose...)
Blues Brothers : Cela fait près de cinq ans que j'écris des critiques sur Limited Edition (avec une pause durant les années 2021-2022). Au moment de mes premières critiques, je n'étais qu'un petit lycéen encore insouciant qui pensait que les politiques œuvraient pour notre bien avant le leur. Les critiques étaient bien courtes, peut-être avaient-elles le méritent d'aller droit au but ? J'espère que mes nouveaux avis ne sont pas trop longues à vos yeux, il est vrai que le nombre de paragraphes a quelque peu augmenté... On cite de nombreux jeux dans les critiques habituelles que l'on trouve sur YouTube. Toujours des classiques. Oh ! Jouez à Castlevania ! Legend of Zelda ! Kirby's Adventure ! Super Mario Bros 3 ! Ces gens ont raison ; il faut jouer à ces titres. Il y a également d'autres critiques qui ne sont pas positives à propos de jeux tout aussi bien vendus. Oh ! Evitez cette bouse de Bart vs Space Mutant ! Brûlez Tortue Ninja ! Piétinez Dragon's Lair ! Ces gens ont partiellement raison ; ne jouez pas à Bart vs Space Mutant et Tortue Ninja (par contre, je continue à le dire : Dragon's Lair est putain de génial). Pourtant, nous retrouvons si peu de commentaires à propos des jeux intermédiaires. Ceux qui, si peu vendus ou avec si peu d'attention, passent sous le radar. Je veux me qualifier avant tout de joueur, avant de collectionneur. Quand j'ai débuté, je m'étais fait la promesse de toujours jouer à chacun des jeux NES que je recevais, à temps égaux. Mais à cette époque, j'étais un petit lycéen encore insouciant qui pensait que la terminale était cette étape des études la plus chronophage (quel con ! T'avais pas à te plaindre, t'es un BAC Covid !). Aujourd'hui, le constat doit être fait. J'ai désormais près d'une centaine de jeux NES dans mes étagères, dont plus de 70 en boite. J'entasse. Je suis un collectionneur avant d'être un joueur. L'étape a été franchi. Je ne suis pas le seul à traverser cela. Peut-être est-ce aussi ton cas, cher lecteur ? Nous avons tant d'électroniques et de plastiques à prendre la poussière... et je trouve cela un peu triste, de mon côté. Je regarde mes jeux avec envie, car je ne peux pas les chauffer à cause du manque de temps. Les longues parties me manquent, sûrement. Mais maintenant, tout mes projets m'empêchent de jouer autant à la NES qu'auparavant. Via ces critiques, je poursuis un but. Parlez le plus possible de chacune des pièces que je rentre chez moi. Tous ces jeux ont une histoire, et je veux la retranscrire, et en parler en large et à travers. Point de favoritisme ; Darkwing Duck, c'est 100 fois mieux que Attack of Killer Tomatoes. Mais je veux parler des deux en égalité. Chaque jeu, mauvais, excellent ou d'une banalité sans nom, mérite que l'on parle de lui. A travers ces écrits, j'ose espérer vous porter un début de fascination sur chacun d'entre eux. Même sur des titres oubliables. Comme Corvette ZR1 Challenge. Vous vous souvenez de Corvette ZR1 Challenge ? Bah voilà.
Je n'aime pas vraiment mes anciennes critiques pour cette raison. Oui, on voit que j'aime ce que je présente, mais... j'aurais aimé faire un peu plus. Rendre plus hommage (putain quoi, Journey to Silius, mon jeu NES préféré, ne fait que 10 lignes à peine !). J'espère me rattraper avec les nouveaux jeux que je rentre. Et j'espère que la lecture est toujours agréable à vos yeux, malgré le fait qu'elles soient bien plus longues. Bref. C'est une très longue introduction, mais peut-être vous sentez où je veux en venir. Vous vous dîtes sûrement que si je vous partage tout cela, c'est parce que je m'apprête à vous présenter ici une bien belle pépite. Oh oui, une bien belle pépite. Ca, pour être une pépite, c'est une belle pépite. Une belle pépite de merde.
On se connait bien désormais, vous et moi. On peut être franc et aller droit au but, j'ai assez tragiversé comme ça : Blues Brothers sur NES c'est une daube absolu. Je disais que Castelian était un jeu de merde ? Un chef d'oeuvre par rapport à ce torchon que nous a servis Titus ! J'ose espérer que vous connaissez les Blues Brothers ? Si ce n'est pas le cas... ce n'est pas grave, ah ah ! Nous sommes amis, après tout ! Je peux pardonner votre vice de ne pas connaitre les Blues Brothers comme vous pouvez pardonner mon vice de n'avoir jamais vu Blade Runner et Total Recall ! Les Blues Brothers est un groupe à la base, composé de Dan Aykroyd et Jhon Belushi, ainsi que d'autres artistes célèbres du blues. Ils sont à l'origine de cette superbe musique qu'est Everyvody Needs Somebody, qui pourrait même faire danser un paraplégique. Y a eu un film sur ce groupe. Un film culte. Un film génial. Un film qui vaut une adoration éternelle. Les frères Joliet apprennent que l'orphelinat qui les a élevés va devoir fermer, à cause de nombreuses dettes. Pour essayer de faire face au remboursement, ils vont recruter les meilleurs artistes de leur époque pour faire le plus grand concert caritatif que cette Terre ait porté. Bien sûr, car sinon ça serait pas drôle, nos joyeux lurons ne sont pas des enfants de chœur, et seront poursuivis occasionnellement par la police (mention à la scène finale qui constitue encore à ce jour, si je ne m'abuse, la scène où le plus de voitures ont été détruites devant un écran). C'est une comédie musicale absolument géniale à regarder, et à reregarder. Et c'est drôle, en plus. Comment le jeu va adopter ce scénario loufoque ? Est-ce qu'on va aussi aller récupérer des artistes de renommé ? Est-ce qu'on va jouer dans une bande ? Est-ce qu'on va pouvoir enfin faire de la musique sur NES sans avoir à acheter un Miracle après avoir vendu au marché noir son rein ? Que nenni. Je vous l'ai dit. C'est un jeu de merde. Va falloir arrêtez de porter tant d'espoirs devant ce genre de jeu, c'est mauvais pour votre santé.
Exit les bonnes idées du jeu ; on va se cantonner à un simple et bête plateformer, hein ? Le chef a dit qu'on doit sortir le jeu dans deux semaines, alors on va pas se faire chier, n'est-ce pas Dédé ? Dans ce jeu, vous incarnerez Jake ou Elwood Blues. Le but du jeu est, comme tout plateformer qui se respecte, arriver au bout du niveau en faisant attention au divers ennemis. Le premier constat que vous ferez, c'est l'incroyable vitesse que témoignent Jake et Elwood. Sans déconner, je crois bien qu'ils courent encore plus vite Sonic (dans la version européenne). Cela me tue de rire de me dire que mon jeu NES le plus rapide soit les Blues Brothers de Titus. D'ailleurs, je me permets un petit apparté sur les musiques du jeu : j'avoue avoir été surpris. Classiquement, dans les jeux de ce genre, les développeurs n'ont pas vraiment les droits sur les musiques du film (on se souvient des trois notes libres de droit de The Power of Love dans les jeux Retour vers le Futur, jamais sortis en Europe). Là, tout le contraire ; on a une version 8-bit de Everybody Needs Somebody, de Peter Gunn et même de Sweet Home Santiago ! Et puis, ça va, c'est bien retranscrit, c'est pas trop dégueu. Avoir raté l'OST pour un jeu sur les Blues Brothers auraient été un comble, une infâmie ! Heureusement, ce n'est pas le cas.
Bon par contre, le level design lui, c'est une infâmie. Je n'ai jamais vu quelque chose qui est si peu de sens. Ca part dans tous les sens, ça n'a aucune cohérence visuelle. Prenez pour exemple le premier niveau : on passe d'un centre commercial à des bassins de refroidissement de centrale nucléaire dans laquelle se noie des policiers pour aboutir au toit du magasin sur lequel il faut grimper sur un arbre pour ensuite se rendre dans les nuages, en faisant attention aux poules qui vous jettent leurs oeufs pour enfin se jeter dans le vide et terminer le niveau. Ca n'a rien à voir avec les Blues Brothers. Ca n'a rien à voir avec rien du tout, d'ailleurs. C'est un putain de foutoir, ça en devient hilarant. Ce qui est moins hilarant, par contre, c'est le fait que les niveaux ne sont pas adaptés pour la vitesse de vos personnages. Ils bondissent partout comme des puces sous LSD, et se prennent tous les pics qu'on a disposé soigneusement dans chaque recoin. Enfin, ça va, des fois le niveau est entièrement vide pratiquement, donc on ne se fait pas mal... genre le level 3, qui est la définition exacte du néant. Le pire, je crois que ça a été le niveau 2 dans le réfrigérateur, où ça va tellement dans tous les sens qu'on comprend à peine où il faut se rendre. Tout se ressemble, tout est différent... Je vous assure que le jeu est d'un tel chaos que c'est impossible de le retranscrire par écrit ; il faut le voir pour le croire, il faut le vivre. Avoir une manette en main face à cet étron de Titus, c'est une expérience psychédélique (surtout avec les couleurs flashy du jeu, ça aide pas). Mention spécial au niveau final, qui s'improvise Tortue Ninja ; les frères Joliet progressent sur des plateformes amovibles où ils doivent éviter des boules de pic disposés au pixel près pour bien vous faire chier. Ce niveau ne ressemble plus à rien. Et l'univers des Blues Brothers n'est en rien respecté. Ah oui, et le jeu se finit en 15 minutes, montre en main. Il est assez """""difficile""""" (j'opterais plutôt pour non maniable) pour durer une heure ou deux, mais pas plus. Une honte. Bien évidemment, comme l'exige la tradition du jeu pourri, l'écran de fin est déplorable ; juste un message pour vous dire que vous pouvez jouer du blues. C'est tout, même pas un "Bravo". Ah, et on vous cite les artistes que vous avez récupéré à travers le jeu... je ne sais pas où, je ne les ai jamais vus dans le jeu en lui-même.
Pourtant, Titus a donné à ce jeu un cadeau rare, dont peu de jeux sur NES peuvent se vanter : un mode deux joueurs. Et un vrai, monsieur ! Pas une de ces ignobleries où c'est seulement du chacun son tour. Là, vous pouvez jouez à deux en même temps ; l'un incarnera Jake, et l'autre Elwood. Enfin une bonne idée dans ce jeu, me direz-vous. Moi aussi, je me suis dit la même chose. J'étais même aux anges, pour vous dire. J'ai même invité Bernard (c'est ma femme, vous vous souvenez ?) à faire une partie avec moi. Voilà qui semble être une bonne idée, n'est-ce pas ? Dès le début, nous avons fait face au gros problème du mode deux joueurs ; la caméra est centrée sur Elwood. Et elle ne suivra que Elwood. La caméra est payée pour se concentrer sur Elwood, alors elle ira pas ailleurs, c'est sûrement écrit dans son contrat (ça et la close stipulant qu'il doit vendre son âme au diable). Conséquence : celui qui incarne Jake peut sortir de l'écran en toute impunité. C'est un joyeux bordel : ou alors Elwood va trop vite donc vous perdrez votre personnage dans le néant à l'arrière, et vous n'aurez plus que vos yeux pour pleurer, ou alors c'est vous qui allez trop vite, et a caméra ne vous suivra pas, si bien que vous devrez faire l'aventure à l'aveugle, avec imprimé sur l'écran la jolie image d'Elwood que la caméra met bien en valeur. En d'autres mots, c'est injouable ; Bernard n'était pas contente et m'a bien frappé (je suis un homme battu). Elle a failli demandé le divorce à cause de ce jeu alors que nous ne sommes même pas mariés.
Il est peut-être temps de conclure, non ? C'est vrai que cette critique est bien longuette (j'espère que cela vous plait tout de même, j'utilise du temps de mes études pour vos beaux yeux, vous savez ?). Blues Brothers est une infamie. Des gens l'aiment, comme il y aura toujours des gens pour aimer même les pires jeux de la NES (il faut de tout pour un monde, dont des nostalgiques). Mais de manière générale, je ne vous le conseille pas du tout. C'est injouable, c'est moche et c'est hyper court. En plus de cela, ce jeu est une vraie rareté, et n'est facilement trouvable en loose uniquement car personne ne s'y intéresse. Je profite tout de même de ces phrases finales pour faire un lien avec l'introduction. Oui, The Blues Brothers est naze. Oui, ça a été codé avec le croupion (pour être poli). Pourtant, je veux tout de même en parler en haut en large. En mal peut-être, mais au moins lui faire honneur de """"""quelques"""""" lignes (oui ça va j'ai compris, c'est long). Ce jeu m'a été offert par mon père (merci papounet), il est mien à présent. Il sera couvert avec MA poussière. C'est pour cela qu'il est ma mission de faire valoir son existence. Malgré ses trop nombreux défauts, j'ai tout de même eu du plaisir à le parcourir, et à parler de lui. Car c'est ça, au fond, un rétrogamer : quelqu'un qui aime redécouvrir les jeux, aussi mauvais soit-il.
C'est fini pour aujourd'hui (pfiou !). Beaucoup de lecture, je vous l'accorde. Je me répète, mais j'espère que l'ensemble vous plait tout de même On se retrouve plus tard pour la suite de mes acquisitions !
Endo Platinum Member
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Sujet: Re: REPRISE COLLECTION NES 2024-Endo's Exposition Sam 22 Avr 2023, 11:59
Hello again, mes chers amis ! Aujourd'hui, je vous présente cinq autres entrées dans ma collection ! Je vous propose de découvrir ça dès maintenant ! Je m'excuse d'avance pour les quelques photos sur le côté, mon portable a fait des siennes... Je vais essayer de trouver une technique pour que cela ne revienne pas dans les prochaines critiques à venir (et y en aura des jeux, j'ai toujours pas parlé du tiers de mes dernières acquisitions ^^'. C'est la fin de la première année de médecine, je suis un camé qui a de nouveau besoin de sa dose, que voulez-vous)
Commentaire du Collectionneur : Si on met de côté Ronald McDonald qui est flippant comme d'habitude, la boite est plutôt jolie ! En plus de ça, je l'ai en TBE (voir Near Mint, soyons audacieux). Chouette pièce de collection. Pas chouette pièce à tester (se référer à la critique ci-dessous). A part ça, le jeu est hyper commun.
McDonald Land : Ce jeu m'a toujours fait tourner de l'oeil, car quelqu'un m'en a dit du bien, un jour. Sans vouloir divulgacher le reste de la critique, je me permets de me dire que la personne en question devait être un peu trop grand nostalgique pour voir une perle là où se trouve en réalité gravier froid et inintéressant, comme tant d'autres dans ce chemin de gravier qu'est la ludothèque de la NES (ouais, la métaphore est pas terrible, pardonnez-moi je suis quelque peu malade aujourdhui). Pourquoi diable cette adaptation vidéoludique de la firme au clown engraisseur de gosse me laisse une aussi amère impression ? La suite de la critique est là pour lever le voile sur cette question. Ah, et soyons honnête entre nous : Burger King, c'est bien mieux que McDonald. Et en tant que médecin, je me dois de rappeler que ce qui est mieux que Burger King, c'est manger sainement. Et non, vos pâtes au sucre ne sont considérés comme des aliments sains. Et non, ce n'est pas normal d'avoir eu l'idée de mettre du sucre dans vos pâtes, vous devez avoir un sérieux trouble de la personnalité (je plaisante, ah ah, bien que malade, je reste encore un peu taquin.... atchoum...)
McDonald Land, c'est l'histoire de Ronald McDonald (l'autre clown, là) qui n'a pas été foutu de garder son sac magique, volé par l'infâme Hamburglar. Bien évidemment, comme la grosse feignasse qu'il est, Ronald n'a pas envie de bouger son gros Big Mac (une façon poétique de parler de son c-), alors il missionne deux autres gamins pour faire le sale boulot ; Mick et Mack (ah ah, le jeu aime aussi les calembours comme moi, ça nous fait un point commun que je n'aurais pas voulu avoir, ah ah). Les créateurs de ce jeu savait qu'il n'avait pas engendré le prochain Super Mario Bros, alors ils se sont donnés bien du mal pour essayer de vendre leur... truc aux gamins de l'époque. J'ai jamais vu l'arrière d'une boite avec autant de fois le mot "cool". Ce qui est problématique dans un jeu qui n'a rien de cool. Je pense que la personne qui a écrit cette quatrième de couverture doit avoir une vie bien morne pour considérer comme "cool" (je cite l'arrière la boite) : des cubes complémentaires à l'envers, plus de 30 niveaux où on peut courir, sauter, se baisser et jeter des objets... C'est un peu la base de chaque jeu-vidéo, tout ça. Et le dernier jeu que j'ai fait avec une mécanique à l'envers ne m'a que laissé un souvenir bien amère (coucou, Rad Gravity).
Au niveau du gameplay, McDonaldLand sait innover. Quelque chose de transcendantal, jamais vu jusque-là. Un jeu de plateforme (qui l'eut cru ?) Mais pas n'importe quel jeu de plateforme (ah ça non !). Il fait partie de cette lignée de jeu de plateforme où avant d'aller jusqu'au bout, il faut récupérer telle pièce caché dans tel endroit au tel cul paumé du niveau. Ce n'est pas la première fois que je fais face à ce genre de jeu : on retrouve la même mécanique dans d'autres chefs d'oeuvre du jeu-vidéo, tel que... Hook. Bref. C'est s'annonce dès le départ d'être une bonne mierda fiesta ; on appréhende déjà bien avant de prendre la manette.
Tout de même, on déglingue le jeu à tout va, mais il faut bien lui reconnaître quelques qualités. Tout d'abord, la boîte du jeu nous informe qu'il y a un mode deux joueurs en coopératif. Et ça, c'est déjà un gros plus : il y a trèèèès peu de jeu sur NES qui propose un mode deux joueurs. À chaque fois qu'un jeu propose tout de même la possibilité de brancher une deuxième manette, vous pouvez être sûr que dans 70% des cas, c'est un mode deux joueurs alternatifs ; c'est-à-dire que vous jouerez chacun votre tour, généralement quand l'autre meurt, ou bien termine le niveau. Bien évidemment, un mode deux joueurs simultanés n'est pas forcément synonyme de bon jeu : The Blues Brothers, édité par Titus, le prouve bel et bien avec la catastrophe qu'il est. Mais tout de même, il est toujours sympa de reconnaitre aux développeurs d'avoir eu la gentillesse de proposer un tel mode de jeu. Que la production vidéoludique soit bonne ou pas, cela rajoute de la plus-value. Alors on appelle tous notre Bernard (ma femme, vous vous rappelez ?), on insère la cartouche (dans la console, hein) et on fait chauffer la machine (la console. Bernard si affinité). On lance le mode deux joueurs et... ... et on apprend avec horreur et désespoir qu'on nous l'a bien fait à l'envers : finalement, McDonald Land possède un mode deux joueurs alternatifs, et non coopératifs. Ne pas faire confiance à un clown, que disait l'autre... L'ensemble n'est donc pas tip top. On pourrait se rassurer et se dire, très candidement-naïvement-ingénument-insouciamment, que le jeu peut se rattraper sur son level design. Mais là encore, c'est un flop. Le level design, sans pour autant être mauvais, est d'un plat ennuyant. Il n'y a pas vraiment de défi, les différentes sections de plateforme partent dans tous les sens, jusqu'à en devenir presque labyrinthique... Et niveau graphisme ? Pour un jeu sorti en 1992, c'est franchement laid. Pas à vous provoque un cancer de la rétine, mais pas à vous le soigner non plus. Et niveau musique ? Bah c'est simple, je les ai oublié, donc on va partir sur un oubliable/20.
En conclusion, on dirait que McDonald Land est une purge. Même pas. Pas assez bon pour que l'on s'amuse, pas assez mauvais pour que l'on quolibète à son sujet, il est seulement d'un "meh" à peine crié, ce qui est bien dommage quand on sait que Virgin Game sont derrière ce jeu (ils ont fait de biens bons jeux comme Le Livre de la Jungle, Cool Spot ou encore Earthworm Jim... mais bon, si je ne dis pas de bêtise, ces jeux sont venus un peu plus tard, donc disons qu'ils n'étaient pas encore expérimentés au moment de McDonald Land). Après, ce n'est pas impossible d'apprécier ce jeu. Si c'est le premier que vous avez eu dans votre enfance, je peux comprendre pourquoi vous le chérissez. Après tout, il n'est pas mauvais. Je ne vous conseille donc nullement McDonald Land ; franchement, y a bien mieux sur la dame grise (comme il y a bien pire). Pour l'anecdote, sachez qu'aux USA, ce jeu se nomme Mc Kids. A ma connaissance, pas vraiment de différences entre les versions européennes et américaines, si ce n'est que la boite européenne est bien plus belle que celle des US (à mon humble avis). Il existerait une version hack de ce jeu nommé Mac Mario. Je n'en sais pas plus, à part que ça doit être sorti dans un pays habitué aux hacks, comme la Russie (ça me rappelle le cas de Somari, un mélange dégueu entre Sonic et Mario).
Commentaire du Collectionneur : La boite est en TBE (malgré quelques petites pliures et déchirures), avec une illustration typique des années 90. Jeu très très commun également. Je n'ai pas la notice. Shame on me.
Rygar : Il arrive que l'on ne puisse pas avoir idée de quoi dire sur un jeu. C'est regrettable, j'en conviens. J'imagine tristement qu'il arrive quelques fois que nous rencontrions sur notre parcours de gamer des jeux qui ne nous inspire pas plus que ça. Rygar partait déjà avec un désavantage à mes yeux : je ne suis pas un très grand fan de fantaisie. Attention, ce n'est pas forcément que je n'aime pas la fantaisie, j'aime bien par exemple le seigneur des anneaux, c'est juste que c'est un genre d'univers auquel je n'adhère pas. Il faut être une sacré œuvre avec une base solide, et une histoire bien originale pour que j'accroche. Rygar est, malheureusement, tout ce qu'il y a de plus classique. C'est l'histoire d'un héros qui doit chasser les forces du mal avec les divers armes médiévales qu'il trouve sur son chemin. C'est un plateformer classique, en soit, mais qui arrive à se distinguer de ses confrères par quelques points. Je pense notamment à ces phases du vue du dessus, qui change de la vue du côté constituant la majorité du jeu. C'est le genre de jeu où les demi-tours sont nécessaires, car il faut tel ou tel objet pour progresser, ce qui s'inscrit un peu dans la lignée d'un Metroid, ou d'un The Legend of Zelda (il me semble ? Je n'ai jamais joué à TLOZ, car je tiens à y jouer sur console originale. Mais vu les prix...) Je ne suis pas allé bien loin dans le jeu. Je n'en ai effleuré que la surface, malheureusement. Je l'ai eu peu de temps avant ma première année de médecine, donc je n'ai pas eu le temps de plus le tester que ça. Et puis... ben j'ai pas très envie d'y jouer. Il ne me donne pas envie, tout simplement. Si j'avais tout le temps du monde, je m'y plongerais sans soucis, mais vous comme moi, vous savez que nous ne vivons pas dans cette réalité-là, malheureusement.
Tout de même, je n'ai pas envie de laisser ce jeu comme ça, sans rien à dire de plus. J'ai fait un peu de recherche sur ce jeu pour tout de même étoffer davantage ma "critique" de Rygar. Il y a une anecdote assez intéressante à son sujet ; la version européenne est bien plus dur que les versions japonaises et américaines du jeu. C'est très étonnant, car d'habitude, c'est plutôt le contraire (pensez à Megaman 2). Cependant, on trouve l'explication dans les limites de la cartouche. Je ne sais pas vraiment pourquoi, mais l'optimisation européenne a été sacrément mal menée. Pour gagner de la place, il a été décidé de complètement nerf (abaisser) les statistiques de vie et de défense du personnage. Au travers de Rygar, vous avez la possibilité d'augmenter la force et autres divers points de votre personnage. De ce que j'ai compris, au niveau de la vie, votre personnage a 4 fois plus de santé maximum que dans les versions européennes (PAL A/PAL B). De ce fait, pour le niveau final qui consiste en un enchainement de boss, les pattern sont assez fourbes pour blesser votre personnage à maintes occasions. Au Japon et en Amérique, c'est pas un problème avec un héros gonflé à bloc, plein de testostérone et de rage pour en mettre plein la gueule à ses opposants. En Europe, comme tout est régulé pour ne pas être aussi excessif que nos voisins d'Atlantique, notre héros manque en hormone, et se trouve beaucoup plus faible. Conséquence : vous n'avez pas vraiment le droit à l'erreur avec l'enchainement de boss. Et surtout pour le boss final. Le pattern d'attaque du boss final est à la fois simple et complexe. Simple car on le saisit bien rapidement. Complexe car il demande beaucoup de dextérité. USA et JAP, pas de soucis ; on tank notre personnage et on fonce tête baissé. Version PAL, vous allez être dans l'obligation de tout éviter. Et c'est très compliqué. Ce boss a la réputation d'être impossible. C'est faux, même en PAL il peut être battu. Seulement, cela demande beaucoup plus de réflexions. D'ailleurs, à ce qu'on raconte, si vous jouez les bruitages de ce boss à une personne ayant grandi avec Rygar, elle viendra se cacher immédiatement sous une table et pleurer toutes les larmes de son corps. C'est ce qu'on appelle un SPR : Syndrome Post-Rygar (si si ! J'ai vu ça en médecine, depuis quand je suis un menteur moi ?!)
En conclusion, Rygar c'est très classique. Néanmoins, pour qu'il se vende aussi bien, c'est qu'il avait des avantages bien à lui, le bougre. Dommage, je n'ai pas accroché, donc je n'ai pas pu voir lesquels. Si vous voulez l'essayer, n'hésitez pas ; peut-être vaut-il finalement le détour ? P-S : Le SPR n'existe pas, tout ce qui est sur Internet n'est finalement pas si vrai (Antoine nous a menti).
Commentaire du Collectionneur : Une joli boîte avec Yoshi, avec des dessins enfantins et sympathiques comme Nintendo sait tant le faire. Au niveau de son état, je la dirais similaire avec Rygar (TBE qui oscille un peu vers le BE). Jeu sorti plutôt tardivement, mais malgré tout bien commun.
Yoshi's Cookie : Pour survivre à mon dernier semestre de médecine, j'ai dû taper dans les cinq paquets de bonbon par jour. Ne me demandez pas comment je me suis débrouillé pour ne pas choper le diabète, je suis un véritable mystère pour le monde médical. Tout cela pour vous dire à que les sucreries, ça me connait (ou c'est plutôt eux qui me connaissent). Alors forcément, ce jeu a attiré mon attention dès que j'ai eu vent de son existence, ahah (en réalité, c'est faux, c'est pour le storytelling ; j'ai reçu ce jeu sous le sapin, je dois faire partie des rares gars de mon âge à demander de la NES pour Noël). Yoshi's Cookie est un jeu sorti bien tardivement ; forcément, il a fallu attendre que fonctionne Super Mario World pour que Yoshi gagne tant en popularité qu'on se dise que ça serait une bête d'idée de faire un jeu de puzzle à son image. Qui dit jeu de puzzle dit véritable galère à décrire le concept. Votre chroniqueur préféré (qui ça ? Et bien moi, j'ose espérer >:c) rencontre effectivement quelques difficultés à parler des jeux de puzzle (je vais dire ça à chaque fois que je vais parler de ce genre de jeu). Je pourrais être un bien vilain monsieur, et me contenter de vous dire "vous voyez Candy Crush ? C'est la même chose !". Bien heureusement pour vous, je ne suis pas de cet acabit. Je vais me creuser les méninges pour que ce qui me restent de cellules grises puissent vous conférer des explications agréables à libre quant au principe du jeu. Qui sait ? Peut-être jetterez vous à la poubelle votre iPhone dernier cri avec son Candy Crush HD en 4DX pré-installé pour ressortir cette bonne vieille NES de son étagère poussiéreuse, et profitez d'une longue soirée sur Yoshi's Cookie.
Le principe du jeu est simple. Sur l'écran de votre jeu s'entasse plusieurs biscuits et autres sucreries. Le but est de vider l'écran de toutes ces bonnes choses, pour que tout partent à l'usine. Comment faire, me demanderez-vous ? Il suffit simplement de les éliminer en faisant un alignement de trois biscuits de la même sorte, et ce de façon horizontal ou vertical. Rien de plus dur, rien de plus simple. N'ayant pas plus de choses à vous dire, et n'ayant pas envie de terminer cette critique sur l'espace de deux paragraphes, je pense que je me retrouve dans l'obligation de meubler cette critique en parlant de tout le reste en alexandrin, histoire de corser un peu les choses.
Yoshi's Cookie se vante de musiques simplettes Assez efficace sans laisser une disette Dans un ensemble enfantin suffisamment chou Car fourrés de crème sont les délicieux choux
Au final, cet exercice est plutôt contraignant ; je pense que nous allons nous contenter de dire que Nintendo, pour la énième fois, s'est monté bien efficace avec ses graphismes et musiques, sans que cela soit une grande surprise.
Yoshi's Cookie a été une véritable petite réussite, et s'est écoulé à plus d'un million d'exemplaires, à tel point qu'il a connu plusieurs portages, avec une adaptation GameBoy et Super Nintendo (peu de jeux peuvent se vanter d'un tel exploit, même Punch-Out n'a pas eu le droit à ce traitement, contrairement à ces immenses classiques connus de tous comme Zelda, Metroid... Cliffhanger, Last Action Hero... Home Alone 2... Et d'autres perles, ah ah). Tout de même, je me dois de tempérer mes précédents propos. Et oui, cher lecture, je vous ai menti. Le jeu n'a pas été développé par Nintendo, ils l'ont seulement édité (et confié l'image de Yoshi). Les gens derrière ce bien sympathique jeu de puzzle sont les gars de chez TOSE software (vous leur devez les Game&Watch Galery sur GameBoy). La version SNES, quant à elle, a été développé et édité par BulletProof Software. D'ailleurs, si je me fie à mon principal indic', un chouette gars couvert d'une culture générale immense répondant au doux nom de Wiki, notre très cher Alexey Pajitnov, aka le papa de Tetris qui a eu le droit à son film il n'y a pas longtemps (l'histoire de Tetris est assez dingue, je vous conseille de vous y intéresser. Sans exagérer, ça parle d'espionnage et de soviétique), a participé à la création de Yoshi's Cookie. Décidément, ce gars avait le nez pour les jeux du genre. Le jeu possède d'ailleurs un mode VS, si vous avez un ami sous la main. Avec Bernard (c'est ma femme, vous vous rappelez ?) nous nous sommes affrontés sur ce bien sympathique mode de jeu. On a rien compris sur la façon de gagner face à l'autre, mais nous avons passé un bon moment.
En conclusion, Yoshi's Cookie, c'est bien. Je préfère toutefois bien plus Dr. Mario et Tetris, mais ce n'est qu'une question de goût personnel. Je ne suis généralement pas très bavard au sujet des jeux de puzzle (sauf pour Dr. Mario, mais c'est parce que ce titre de Nintendo est une véritable perle que j'aime d'amour (et plus si affinité)). J'espère tout de même avoir réussi à quelque peu titillé votre curiosité au sujet de ce jeu que je vous conseille, bien évidemment. P-S : Ne vous inquiétez pas, j'ai cessé de consommer cinq paquets de Haribo par semaine. Je n'en mange plus, désormais. C'est pour cette raison que je suis en dépression nerveuse.
Endo Platinum Member
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Sujet: Re: REPRISE COLLECTION NES 2024-Endo's Exposition Sam 22 Avr 2023, 12:01
Commentaire du Collectionneur : Ce jeu a connu la guerre. Le pauvre est revenu du Golf avec le côté droit déchiré. Sa notice crame désormais sous la chaleur du désert. Il pèse désormais une retraite paisible dans la vitrine de ma collection. Le pauvre a bien souffert, alors que de nombreux autres de ses camarades ne portent pas autant de stigmates (ce jeu est très très commun. Le premier opus l'est encore plus). Mon père me l'a offert après être tombé dessus, pour une poignée d'euros.
Top Gun The Second Mission : Tout comme Yoshi's Cookie, ce jeu s'est retrouvé sous le sapin. Je n'ai jamais joué au premier opus, si bien que ma première expérience sur cette adaptation culte de Konami a commencé directement avec le second opus. Car oui, suite au succès phénoménal de leur adaptation sur NES du célèbre film Top Gun (y en a des cagettes pleines sur eBay et Le Bon Coin, de ce jeu), Konami s'est empressé de faire une suite, car il n'y a pas de petites économies. Est-ce que la suite est bien meilleure que le premier opus ? Eh bien ce n'est pas à travers cette critique que nous allons le savoir ; je me répète et je radote, mais n'ayant pas testé le premier, je me retrouve dans l'impossibilité de comparer les deux épisodes. Je sais que vous êtes désemparés, que cette nouvelle vous perturbe tant que vous avez besoin de prendre un bon bol d'air (Take my Breath Away, Top Gun, ah ah, calembour) Néanmoins, vous n'avez pas à vous inquiéter : votre chroniqueur préféré, esclave de vos désirs les plus fous, n'a pas besoin d'avoir testé le premier opus pour se faire un avis sur son petit frère. Nous allons parler du jeu lui-même, sans faire appel à la moindre comparaison (ça nous évitera un crêpage de chignon entre frangin, tiens). Attachez vos ceintures ! Nous décollons à Mach 20 vers la critique (je dis ça car on parle de Top Gun, ah ah, calembour) ! Note : Mon avis se base sur 20 minutes de gameplay. Je n'ai malheureusement pas eu le temps de trop m'y faire les dents, la faute aux vilaines études supérieures. e n'ai pas forcément une bonne expérience des jeux de simulation de vol sur NES. Les seuls titres que j'avais testé jusque-là sont Stealth et F-15 Strike Eagle, des jeux qui soooonnnt... ce qu'ils sont. J'en ai parlé dans mon dernier post, donc n'hésitez pas à y jeter un coup d'oeil si le cœur vous en dit. Bref, de ce fait, les avions sur NES, de mon côté, c'était pas le grand amour. Disons même que c'était le contraire, le genre de chose qui vont fait pleurer longuement. Vous vous demandez alors ce qui a pu bien cocher jusque là, car tout était si parfait avant qu'on vous gueule dessus seulement CAR VOUS VOUS ÊTES TROMPÉS DE PLACARD POUR LES CHAUSSETTES JUSTE UNE FOIS, JUSTE UNE MALHEUREUSEMENT FOIS !! Et puis gnégnégna voilà que ça se plaint, que ça va retourner chez sa mère car on a encore oublié de sortir Popol (le chien), ou encore parce que ce soir là Popol (pas le chien) est tombé en panne sans vraiment de raison, et que ça fait forcément de la soirée une soirée de merde. Bref. Ce genre de sentiment à vous occuper le tant d'un paragraphe entier, c'est Stealth et F-15 Strike Eagle. Pas Top Gun. Konami n'a pas fait la même erreur que ses confrères : il n'a pas oublié que ce qu'il développe avant tout, ce sont des jeux vidéos, et non des pseudos-simulations de vol pseudo-réalistes. Konami oblige, Top Gun est un jeu d'action. On contrôle davantage la direction de notre tir que les pirouettes de notre véhicule. Et ça, c'est bien cool car ENFIN on dézingue de l'avion ennemi par paquets, au lieu de jouer à un ennuyant loup caché comme c'est le cas dans les deux exemples précédemment cités. Le jeu gagné bien plus en dynamisme. Et en fun, de ce fait. Les ennemis nous assaillent de missiles, que l'on peut repérer avec notre radar. On peut se protéger de leur pétard en leur tirant dessus jusqu'à les exploser, ou en les esquivant en faisant pivoter notre bolide sur lui-même en appuyant deux fois sur la croix directionnel. Le gameplay ne creuse pas loin (creuser, Tom Cruise, ah ah, calembour), mais sait tout de même se montrer suffisamment efficace. Les musiques sont aussi de très bonne facture, ce qui est une habitude chez les gars de Konami.
Je ne sais pas si c'est moi qui me suis un peu ramolli avec le temps, mais le jeu me parait tout de même quelque peu corsé. Bien qu'on dézingue au départ les avions de chasse une main sur la manette et l'autre dans le nez (un poing complet dans votre narine, oui), plus le jeu avance, plus il va vous falloir d'arrêter de faire le guignol et vite retrouver la vigilance requise pour abattre tous nos ennemis ; ce n'est pas avec un poing dans le nez que vous allez sauver les Etats-Unis d'Amérique, voyons !
La structure d'un niveau est en somme bien classique : on abat de la volaille mécanique à réaction en chaine, tout en faisant gaffe à chacun de leurs missiles. A la fin du niveau nous attend un boss, généralement un plus gros bolide, qu'on se doit de casser la gueule avant de passer à la mission suivante. L'ennemie démontée en pièce détachée, on peut revenir se garer sur notre cher porte-avion. Si dans le premier opus cette phase d'atterrissage a bien mauvaise réputation, sachez que je n'y ai trouvé aucune difficulté à l'effectuer dans ce second opus. Bien évidemment, n'ayant pas joué au premier Top Gun, je ne peux que supposer qu'il s'agit ici d'une amélioration. Et ça, c'est beau.
Je ne vais pas m'étendre davantage sur ce classique de Konami. Je n'y ai joué que 20 minutes, ce qui n'est pas vraiment assez pour me rendre bien loquace. Au fond, je me sens comme un critique de jeu-vidéo : on joue à 5% du jeu et POUF ! un 21/20 sauvage apparait ! Alors soyons gentil avec ce jeu et donnons lui un 21/20, en hommage à tous ces journalistes de l'époque payés à écrie de beaux poèmes sur la dernière bouse sortie sur Super Nintendo car le rédacteur en chef a reçu un joli billet. Top Gun The Second Mission possède un début de jeu bien classique, mais tout de même efficace. Bien entendu, ce n'est en rien transcendantal : on va préféré faire chauffer sa NES avec d'autres de leurs classiques, tel que Contra, Castlevania ou encore Rollergames (bon ok, Rollergames n'est pas un classique, mais je me permets de le citer car c'est une véritable perle sous-estimée. Jouez à Rollergames >:c). Top Gun the Second Mission vaut tout de même le détour. Ca vous fera une boite gris acier de plus dans votre étagère, et ça, c'est plutôt sympa.
Commentaire du Collectionneur : ENFIN, UN MUST-HAVE, AHAHAHAHA !! Dommage que la boîte avec son illustration pas terrible ne rende pas hommage à ce grand titre de Technos. La boîte est en BE, le temps lui a donné un petit bidoufle. Jeu rare en FRA (encore plus la version ESP et NOE, si je ne m'abuse), mais surtout proposé souvent trop cher. C'est pas le plus rare d'Infogramme, je galère toujours autant à choper un Action in New York...
Street Gang : Pendant très très très très [...] très longtemps, je l'aurais cherché, le père Street Gang. Aka River City Ransom, aux USA. Aka Downtown Nekketsu Story au japon. Ce jeu constituait un Must-Have à mon coeur. Pourtant, les premières fois que mes yeux ont croisé la route de Street Gang... je n'en avais pas grand chose à faire. La couverture, avec ceux deux gros balourds se battant mollement, ne me donnait nullement envie, et encore moins le prix qui s'accompagnait avec (j'ai vite fait pu voir sur Le Bon Coin un mec qui vendait ce jeu à 50 euros. Dans l'heure qui a suivi, il a reçu plus d'une cinquantaine d'appel). Néanmoins, un beau jour, j'ai appris via une vidéo d'Edward (excellent chroniqueur de rétrogaming sur YouTube, j'interrompt cette critique un instant pour lui faire un peu de pub car, je peux vous l'assurer, ses vidéos sont d'une qualité exceptionnelle) que le dénommé Street Gang de nos contrées, édité en Europe par Infogramme, était en réalité le jeu River City Ransom/Downtown Nekketsu Story de Technos. Là, déjà, ça me paraissait bien plus familier : après tout Technos est un véritable dieu du beat them all, avec Renegade et Double Dragon (oui, même le 3, que je défendrais toujours car c'est une perle injustement critiquée par sa difficulté bien relevée). De ce fait, Street Gang est passé de mon inattention à mon Must-Have.
Bon, on va essayer de passer sur le jeu, je n'ai pas grand chose à dire quant à l'histoire de son acquisition. C'était long et chiant si je ne voulais pas laisser un rein, et il a fallu attendre plus d'un an (voir deux) pour l'acquérir. On me l'a offert à Noël, cela m'a bien émoustillé, vous pouvez l'imaginer.
Parlons donc du jeu en lui-même, et toutes les raisons qui le font briller au grand jour. Comme dit précédemment, Street Gang appartient au genre du Beat them All. Mais attention, mesdames et messiers ! Pas n'importe lequel Beat them All ! Il s'agit ici d'une pastiche du genre ! En d'autres termes, une sorte de parodie qui ne se moque pas gratuitement du genre, mais qui utilise ses mécaniques avec humour pour en tirer tout ce qui a le plus bon. Le titre est de ce fait beaucoup moins sérieux qu'un Double Dragon ; on le voit déjà rien qu'à la gueule de nos personnages qui ont une tête plus grosse que leur corps. D'ailleurs, si toutes les bouilles des personnages du jeu ne vous sont pas inconnus, c'est probablement car vous avez joué à Nintendo World Cup, ou encore Super Dodgeball. Effectivement, avec Street Gang, ces jeux là font partie de la lignée des Nekketsu, aka les jeux où Technos les font apparaître. Il y a également eu un jeu de hockey sur glace avec ces personnages, sortis uniquement au Japon suite à un release avorté aux USA (eux qui sont pourtant si contre l'avortement).
La série des Nekketsu ont tous en commun leur humour et leur violence absurde (je rappelle que Nintendo World Cup, c'est le jeu où vous pouvez foutre indirectement des mandales à vos adversaires). Et c'est ça que j'adore dans ce genre d'histoire. Et pourtant, l'histoire que nous suivons dans Street Gang est bien tragique : le méchant Gang du coin a pris en otage votre classe toute entière (ce qui n'est pas très gentil, vous en conviendrez). Le chef vous conseille de ne pas vous mêler de cette histoire, sinon vous n'allez pas régler vos comptes à vos ennemis mais plutôt la facture à l'hosto. Bien évidemment, ces menaces à deux balles, on en a un peu rien à foutre : on se dit que c'est bien là l'occasion d'aller péter des gueules en toute impunité, alors on fonce à tête baissé. Nous parcourons alors les rues de.... une ville au Japon (oui bon, j'ai oublié, on va dire River City vu que c'est ça aux USA), éliminant tous les braves hommes qui se montrent à notre nez. Et pensez-vous que vous alliez affronter seulement le vilain gang qui a kidnappé votre classe ? Que nenni ! C'est tous les gangs du quartier avec qui il va falloir se frotter ! On les reconnait au travers du jeu avec les différentes chemises qu'ils peuvent porter (bleu, violet, vert...). Chaque gang à sa caractéristique : certains cognent plus fort, tandis que d'autres préfèrent se battre en usant d'objets.
Au niveau du gameplay, on se bat avec vos pieds et nos poings. Oui, je sais, c'est transcendantal, vous en avez décollé de votre siège. Sur ce point, je n'ai pas grand chose à dire : c'est classique mais efficace. C'est très similaire aux autres titres de Technos, notamment Double Dragon. On essaie d'isoler un ennemi dans un coin, on lui marave la gueule à coups de pieds, puis on s'occupe de ses copains. Sur la route, on peut tomber sur divers objets (poubelle, chaines, planche en bois...) que nous pouvons, au choix, jeter sur les adversaires ou user en guise d'arme de frappe. Je peux vous assurer que c'est bien rigolo de saisir une poubelle entière pour l'utiliser comme si on maniait une batte de baseball. L'ensemble comique est encore plus marqué avec la tronche que tire nos ennemis quand on les frappe ; c'est très cartoonesque, et ça prête au sourire. Comme dit précédemment, Street Gang est une pastiche. De ce fait, ils ont poussé la mécanique de saisi des objets un peu plus loin : avec un peu d'adresse, il vous est même possible de soulever vos adversaires ! Vous les levez au-dessus de votre tête comme si vous maniez une batte de baseball (ou une poubelle, donc) ! Vous pouvez alors les jeter sur vos adversaire... ou les utiliser comme arme de frappe ! Franchement, quand vous découvrez ça par vous-même, c'est très drôle ! Street Gang se démarque de ses confrères notamment car il peut se vanter d'être doté d'un système de type RPG. Et oui, en plus de foutre de la mandale à tout va à vos adversaires, vous pouvez également gagner de quoi améliorer les aptitudes de votre loubard à grosse tête. Quand vous mettez à terre le membre d'un gang, il peut laisser derrière lui quelques pièces qui se mettent à bondir au travers de l'écran. Avec cet argent, vous pouvez vous rendre dans les nombreuses échoppes qui jonchent les quartiers plus tranquilles. Et des magasins... y en a un tas ! Des fast-food, des restaurants traditionnels, des magasins de type 7-eleven, des pharmacies, boutique de vinyle... C'est très varié, et ça donne beaucoup de vie dans les rues de River City. Et puis, ne nous le cachons pas : racketter la racaille pour aller bouffer ensuite des ramens.
Vous savez ce qui est beau, en plus ? C'est qu'il y a une puce de sauvegarde intégrée dans le jeu ! Oui, non, c'est faux en fait ; pas de puce, un classique système de mot de passe a été adopté (sinon le jeu aurait été trop parfait pour l'humanité, et nous ne le mériterions pas). Le mot de passe EST UNE CHIURE A TAPER car il s'étend sur plusieurs lignes avec des caractères bien compliqués pour bien nous faire chier, mais bon... au moins, cela nous permet de reprendre la partie là où nous le souhaitons, sans perdre nos objets. Je n'ai pas utilisé ce système car... bah je l'ai fini d'une traite en une journée entière, je suis devenu accroc à ce jeu (ma NES n'a jamais autant chauffé). Au niveau des graphismes, on en a déjà parlé, c'est cartoonesque, c'est très beau... franchement, y a du bon taff derrière. Bon, en toute honnêteté, c'est pas le plus beau jeu de la machine.
Au niveau de l'OST... comment dire ? C'est limite si ce n'est pas elle qui m'a poussé à acheter le jeu (comme très souvent, d'ailleurs. J'ai essayé bon nombre de jeux car j'ai adoré leur OST, comme tous les jeux Sunsoft, ou plus récemment, Cuphead). L'OST de Street Gang est d'une excellent facture. D'un point de vue technique, ce ne sont pas les plus élaborés (de toute façon, sur ce plan là, Naoki Kodaka et Tim Follin sont imbattables), mais les mélodies sont entêtantes et très agréables. Le thème principal (Running in the City) est d'ailleurs très sympa à jouer sur la guitare électrique. Y a également pas mal de référence à Double Dragon dans le jeu (forcément). Bon, je spoile un peu, mais l'avant dernier boss, ce sont les deux gars de Double Dragon, justement. Y a même la musique principal du premier opus qui se joue ! Un hommage franchement sympa. Au niveau de la difficulté, si vous farmez comme un gros porc comme je l'ai fait, le jeu est rapidement finissable en mode normal. Ce n'est ni trop dur, ni trop simple. En d'autres termes, c'est parfait ! Pour le mode difficile... bon, je me casse un peu plus les dents, donc y a un réel cran dessus (les ennemis frappent notamment avec plus de férocité). D'ailleurs, je ne l'ai pas dit, mais ce qui participe au challenge du jeu, c'est aussi le fait que les ennemis n'attendent pas chacun leur tour que vous défonciez un à un leur copain. Nope, ils ont un peu plus de cervelle, et peuvent très bien vous attaquer à trois s'il le faut.
Déjà, je pense que cette critique est bien assez longue pour que vous compreniez à quel point ce jeu est génial. Une véritable pépite (pas si caché, et je m'en réjouis) qui peut prétendre haut la main pour le titre du meilleur Beat them All de la machine. Vous vous dîtes, on ne peut pas faire mieux, et pourtant si ! Street Gang peut faire mieux ! Rappelez-vous, c'est Technos aux commandes : ils ont déjà fait un jeu du même genre qui se joue avec deux joueurs en simultanée (avec... bah Double Dragon, l'histoire se répète, vous voyez). De ce fait, et vous l'aurez deviné, Street Gang peut se jouer à deux joueurs en même temps, contrairement à McDonald Land (cité plus haut). Péter des culs de racailles devient donc une expérience qui peut être partagé, et ça, c'est beau. En plus, pour convenir au ton parodique du titre, vous avez parfaitement la possibilité de frapper votre ennemi... ou encore le porter ! Et vous pouvez alors courir au travers des rues comme des cons, l'un sur l'autre, jusqu'à ce que ça vous casse suffisamment les bonbons pour que vous jetiez votre ami dans les poubelles... ou que vous l'utilisez comme une arme de frappe sur un ennemi ! Ce genre de petit détail ajoute tant à ce titre !
Nous en arrivons déjà à la conclusion (je vous emmerde, cette critique n'est pas trop longue >:c). Vous vous en doutez, j'adore Street Gang. A mes yeux, il figure en toute humilité dans le Top 10 des meilleurs jeux de la NES. J'oserais même dire qu'il est le meilleur Beat them All de la machine (assez audacieux comme propos, car je n'ai testé que DDIII et Dragon Ninja). Street Gang est un véritable diamant. Faut y mettre le prix (bien que c'est pas le plus cher du set FRA de la NES), mais il vaut tellement le coup. Musiques formidables (cultes même, aux USA), graphismes chatoyants, gameplay aux petits oignons, un humour maitrisé et soigné... Oh oui, sans aucun doute, Street Gang est un Must Have, et une pièce de choix qui se doit de figurer dans vos étagères.
Et voilà, c'est tout pour aujourd'hui. La prochaine fois, on retrouve pour six autres jeux ! A la prochaine, mes chers et tendres lecteurs !
Endo Platinum Member
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Sujet: Re: REPRISE COLLECTION NES 2024-Endo's Exposition Sam 20 Jan 2024, 17:21
Bonjour à tous ! Comment allez-vous en ce charmant début d'année ? Je vous souhaite la bonne santé, et une bonne galette des rois ! Je profite d'un moment de désespoir et de remise en question sur la course à l'élitisme médical de pause dans les révisions pour vous écrire quelques paragraphes au sujet des jeux dernièrement acquis. Cela fait très très très très longtemps que je n'ai pas mis ce topic à jour ; depuis, une bonne pelle de jeux NES (et même deux de plus) sont parvenus entre mes mains. Et il y a de bonnes acquisitions dans le tas ! Mais je garde le meilleur pour la fin, bien évidemment. Je vais y aller au fur et à mesure, et aujourd'hui, je vous présente donc septs nouveaux jeux. Je m'excuse pour la qualité des photos, malheureusement, mettre ses économies dans la collection implique des sacrifices. Dans le cas présent, ce n'est pas avoir le dernier Iphone. J'espère que cette lecture vous plaira à tous ! Commençons dès à présent !
Avis du Collectionneur : La boîte est en bon état, l'illustration est... joli en vrai, mais assez vide ; ça ne vend malheureusement pas du rêve. Il y a une notice du jeu, plus une autre qui traduit en allemand le contenu anglais du jeu ! De jolis illustrations (en couleur !) nous attendent entre les pages. Jeu assez commun en Allemagne. Il n'est sorti que là-bas d'ailleurs, pour l'Europe.
StarTropics : Cela fait depuis longtemps que je n'ai pas touché à ce classique méconnu de Nintendo (un jeu dont j'ai toujours pensé être de la patte de Sunsoft, allez savoir pourquoi). Le titre a bien marché à l'époque, en atteste l'existence d'une suite, mais il faut dire que son héritage de nos jours n'est pas des plus conséquents. Demandez à n'importe qui les titres les plus mythiques de Nintendo sur la NES, on vous citera Mario, Zelda, Kirby, certains peut-être même Kid Icarus. Mais presque jamais, le nom "StarTropics" ne viendra effleurer une lèvre. C'est bien dommage ; le jeu a quelque chose à vous offrir. Partons donc pour une planète lointaine les amis - très lointaine, diront d'autres - pour le plus fantastique des voyages (je sais vendre du rêve, je sais).
Le scénario n'a rien de bien compliqué (pour changer) ; vous vivez tranquillement dans votre village quand voilà t'y pas que le grand oncle disparaît des radars. C'est tout de même bien dommage car le vieil homme n'a rien d'un sénile mais d'un brillant inventeur. Bien évidemment, vous êtes son neveu, la tâche d'enquêter sur sa disparition vous revient. Vous allez donc voguer d'îles en îles, jusqu'à pouvoir retrouver le sympathique scientifique. Le jeu mélange les codes du RPG et de la plateforme. Quelques phases vous demande d'explorer les différents villages et aller parler aux divers personnages. Vous leur demanderais de l'aide, mais ces derniers se retrouvent bien embêtés ; y a toujours un problème pour les abstenir de vous prêter main forte. Ce qui tombe drôlement bien pour eux, néanmoins, c'est que vous êtes dans le coin ! Alors on répond à la quête qui traine dans le coin, qui nécessite de passer par un donjon la grande majorité du temps ; après avoir battu le vilain bosse de l'île, nous trouvons solution à la demande des villageois qui acceptent alors de nous aider. Oui, le schéma bien classique, StarTropics a plus emprunté qu'on ne lui a emprunté sur ce point là. Cela permet de mettre un peu de neuf entre les différentes phases de plateforme, mais rien de bien transcendant.
Vous vous doutez que l'autre partie du jeu est ce qui m'intéresse le plus. Je suis un homme simple ; j'aime les jeux de plateforme. C'est simple, on ne se casse pas la tête. StarTropics est un RPG avant tout, s'inspirant beaucoup de la mécanique de Zelda, mais a le mérite d'avoir incorporé quelques éléments de plateforme qui sauront ravir petits et grands. Comme écrit précédemment (je radote, je me fais vieux, que voulez-vous), il y a du Zelda dans le jeu ; vu du dessus, déplacement en quatre directions, un florilège d'armes pour tabasser le bestiaire du coin et quelques énigmes (pas très poussée pour ce jeu-ci) pour progresser dans les donjons. Mais en plus de cela, il y a la mécanique du saut. Votre personnage, quand la situation l'exige, peut passer d'une plateforme à une autre en sautant. Le level design vous pousse à utiliser cette mécanique avec attention ; plusieurs ennemis vous barront le chemin, vous forceront à l'erreur (dans la précipitation, vous pouvez entraîner votre personnage dans la mare... Et il ne sait pas trop bien nagé), et cela ce n'est pas quand les plateformes elle-même ne deviennent pas des ennemis, et apparaissent aussi vites qu'elles ne disparaissent. De la dextérité et de la planification seront de mises sur certains passages.
La difficulté du jeu m'a l'air classique. Je ne vais pas mentir ; je ne suis pas allé bien loin dans l'aventure, le temps me manquant en ce moment. J'ai parcouru tout de même une bonne partie du début du jeu, et il ne m'a pas paru trop difficile, ni trop facile. Une difficulté parfaitement dosée, comme Nintendo sait tant bien le faire (quand on oublie certaines Link's Adventureserie). Les boss peuvent paraître assez compliqués à appréhender quelques fois, mais il suffit de trouver le bon pattern pour pouvoir leur faire la peau.
Sur le plan esthétique, StarTropics s'en tire plutôt bien. Bon, pour les graphismes, la partie hors des donjons n'est pas très fournis. Je ne suis pas un expert des RPG, mais je suis sûr qu'il y avait bien plus beau sur la machine à la même époque. Les donjons, par contre, s'en tirent mieux. C'est pas fou, mais cela fait grandement l'affaire. Tout le contraire des musiques. Encore une fois, Nintendo a su faire un excellent travail. Chaque musique est mémorable, que cela soit le thème du menu, le thème des villages ou encore celui des donjons. Voilà bien des mois que je n'y ai pas joué, et pourtant, en même temps que j'écris ces lignes, elles m'accompagnent. Et je les apprécie beaucoup. Si vous êtes un amateur de chiptune, n'hésitez pas à lancer une playlist YouTube ; l'ambiance typé tropical-aventure saura vous combler !
Je n'ai pas plus à ajouter malheureusement. Comme dit précédemment, je ne suis pas allé très loin avec StarTropics (je bloque avec l'énigme du cimetière, où j'ai la désagréable impression qu'il faille chercher un item invisible...). Mais des quelques heures que j'ai pu passer en sa compagnie, il me paraît très bon. Suffisamment pour que je vous le conseille. Le jeu n'est pas sorti en France, seulement en Allemagne (si je ne m'abuse), mais pas de panique ; le jeu est encore en anglais. Et si vous avez du mal avec la langue de Shakespeare, mais plus d'affinité avec celle de Beethoven, pas de panique non plus ; une notice germanophone est fournie pour vous traduire chaque élément du jeu ! Et si vous êtes plus la Mana Negra que Ramstein... tant pis. Il ne fallait pas prendre la voie de la facilité au collège.
Bref, StarTropics est un classique de Nintendo qu'il faut tester à un moment ou un autre. Ce n'est pas leur meilleur jeu, mais il vaut clairement le coup d'oeil. Sa suite aurait pu attiser ma curiosité, mais il n'est sorti qu'au Japon et aux États-Unis. Il y en a toujours eu que pour eux :c
Commentaire du Collectionneur : La boite est MINT (bon en vrai plus near-MINT à cause de la petite éraflure sur le long supérieur gauche). Un si joli état fait honneur à l'illustration, bien que classique. J'adore le texte hyper violent de la boite (PAS DE PRISONNIER !! TUEZ LES TOUS !!!!!). Jeu très commun également.
Operation Wolf : Je n'y ai joué qu'une vingtaine de minutes, mais ma critique n'en sera pas incomplète pour autant. Operation Wolf est un classique de l'arcade par Taito, porté sur de nombreuses consoles tel que la Master System et... eh bien la NES, bien évidemment ! Le concept est aussi vieux que le monde ; les méchants et vilains terroristes ont pris en otage de pauvres innocents ricains (on imagine). Que devons-nous faire ? Payer une rançon ? User de diplomatie ? Avec ces sauvages ?! Y a que la guerre pour éduquer ces bestiaux-là ! Alors on fonce dans le camp ennemi, on libère les prisonniers... Et on massacre tout le monde. Tout le monde. On ne veut plus qu'il reste un seul terroriste - faudrait pas qu'il se multiplie et en engendre d'autres. La boîte le souligne bien (et cela me fait doucement et agréablement rire) ; nous, on ne fera pas de prisonniers ! Faut croire que les prises d'otage c'est pour les chiffres molles.
La mécanique du jeu n'est donc pas des plus complexes. On arrive dans le camp ennemi, nos opposants se présentent à nous à la file indienne, et on se doit de tous les descendre. Pour cela, la NES vous offre deux possibilités : user de votre fidèle manette, toujours là au poste, ou bien de ce bon vieux Zapper, dont le détecteur Infrarouge a tout de même connu des jours meilleurs. À la manette, il n'y a pas vraiment de soucis ; vous réglez la sensibilité de votre curseur et vous dézinguer du terroriste à toute berzingue. Bien évidemment, il va falloir correctement visé, sinon vous allez manquer de munitions (on a beau se monter seul contre nos opposants, c'est quand même plus simple avec un fusil que nos frêles poings). Heureusement, il y aura toujours possibilité de tirer sur les caisses de munitions ennemis, et se ravitailler un peu. Par contre, si c'est par la voie du Zapper que vous décidez de saigner le jeu. Oh oh. On va bien rigoler. Aucun problème de sensibilité ou de maniabilité avec le fusil orange, tout marche parfaitement, rien à signaler de ce côté. Non, le truc marrant avec ça, c'est qu'il faut savoir que dans Operation Wolf, il y a beaucoup d'ennemis à canarder. Beaucoup. Cela implique donc de titiller très très souvent la gâchette. Et comme vous le savez très bien, pour que le jeu détecte si vous visez bien, il affiche un écran noir au préalable à chacun des tirs. Le résultat, sur Operation Wolf, c'est que vous allez être assailli sous une armée de clignotements de lumière très violentes, de quoi vous prendre une bien méchante crise tonico-clonique dans la gueule (comme on dit chez les médecins (ça veut dire épilepsie (c'est bien connu que le corps médical se la pète avec leur jargon))). Si vous avez un petit doute sur une éventuelle épilepsie sommeillant en vous, ce jeu offre un excellent dépistage, avec une valeur prédictive positive de plus de 0.9 (et ça c'est du jargon d'épidémiologiste (on fait des blagues sur les terroristes et on apprend des choses sur l'épidémiologie, n'est-elle pas belle cette critique ?)). Bon, on rigole bien trente secondes, mais après on dégueule un coup ; faut dire que toutes ces lumières ça vous étourdit trop pour rendre l'ensemble jouable. C'était honorable d'avoir pensé au zapper, mais on va vite revenir à cette bonne vieille manette pour le confort de nos mirettes...
En résumé, Operation Wolf est un shooter comme il y en a plein. C'est l'un des plus cultes représentants du genre, et a le mérite d'avoir fait découvrir à tant de gamins une épilepsie cachée. Je ne le conseille que moyennement ; si on est pas un fan absolu du genre, c'est rapidement le genre de jeu perdant de l'intérêt au fil des parties...
Endo Platinum Member
Inscription : 18/12/2018Messages postés : 1647
Sujet: Re: REPRISE COLLECTION NES 2024-Endo's Exposition Sam 20 Jan 2024, 17:21
Avis du Collectionneur : J'adore les black box. Ce fond noir, cette typo Nintendo unicolore, ces images pixelisés... de l'art ! Dommage que la boite est morflée, mais c'était le prix à payer pour débourser raisonnablement. Jeu pas très facile à trouver complet.
Wild Gunman : Saviez-vous que le célèbre Zapper de la NES, ce gros machin orange pour la plupart, gris pour les premiers de la veille, n'est qu'un grossier modèle rendu enfantin du modèle japonais ? Maintenant vous le savez. Sur la famicom, le Zapper de la NES est une belle réplique de flingue (plutôt un pétoire, quand on y pense). Le problème, c'est que ça n'a pas plu aux américains ; et si ça donnait aux gosses des envies de tuerie (un véritable sport national chez eux) ? Au lieu de revoir leurs lois et leur Constitution, les américains pensent qu'il est plus judicieux de donner un aspect grossier au flingue de Nintendo pour éviter ce genre de drame. Bon, on est pas là pour parler du ciboulot du pays du pygargue (et non de l'aigle, je le précise, c'est important). Ce qui nous intéresse, c'est le premier jeu que Nintendo a programmé qui se laisse jouer avec le zapper : Wild Gunman. Mais si ! Vous connaissez ce jeu ! Dans Retour vers le Futur, sur la borne d'arcade ! C'est ce jeu là ! Sauf que la version arcade n'existe pas, si je ne dis pas de bêtises, c'est une invention de Spielberg. Le but du jeu n'est en rien compliqué, gringo. Des bandito se présentent dans le désert, et il est de votre devoir de jouer aux as de la gâchette. Vous baissez votre zapper près de votre hanche, canon vers le sol (pas vers l'écran, sinon c'est pas drôle, oh !). Et lorsque le méchant dit "Fire"... pam ! Vous tirez ! Le plus rapide l'emportera, espérons que cela soit vous.
Vous ne savez pas viser ? C'est pas grave, gringo ! Dans ce jeu, pas besoin de savoir viser ! Tirer sur la gâchette suffit amplement ! Vous pouvez très bien viser les cactus, les colines de pierre en arrière plan... le jeu considère que le bandit est touché dès que vous appuyez sur le bouton. Dommage, cela enlève du challenge... Mais voilà, la petite touche Nintendo est là. Les graphismes grossiers et cartoonesques font très bien le taff, et donnent un cachet assez culte à l'ensemble. Il y a de l'humour, comme par exemple les bandits perdant leur pantalon quand on leur refait le visage au plomb.
Il y a trois modes de jeu dans Wild Gunman ; le premier, je viens de vous le présenter. Le second, c'est la même chose, mais avec deux banditos pour plus de challenge. Le troisième mode est... bon sur le papier. Mais dans la pratique, je ne comprends pas ce qui a foiré. Ce mode-ci prend place juste en face d'un saloon (le délire du farwest américain est assumé jusqu'au bout, manque plus que la botte de paille). Cette fois, viser au hasard ne vous servira plus à rien. Va falloir bien cibler mon grand, et ravaler ce filet de salive qui coule sur tes lèvres ! Cette fois, les bandits apparaissent au hasard à divers endroits du saloon (à la manière de Hogan's Alley). Il va donc falloir leur donner une jolie leçon, et tous les descendre un à un, vilain comme ils sont ! Quel soucis avec ce mode de jeu ? Je ne sais pas si ça n'arrive qu'à moi, mais... Ca marche une fois sur quatre. Ou le jeu fait n'importe quoi, ou alors ça ne visa carrément pas. Le jeu galère a détecté la position du zapper, rendant ce mode de jeu impossible à jouer quelques fois. Le problème est-il personnel ? Est-ce que mon matériel est défectueux ? Ma télé se fait-elle vieille ? Ou suis-je trop con, et peut-être devrais-je donc arrêté de loucher mes yeux ? La réponse, mesdames et messiers, ce n'est aucune de ces trois options. J'ai testé Duck Hunt, Hogan's Alley et To the Earth, et ils ont parfaitement fonctionné ! Le souci semble donc venir du jeu en lui-même, j'imagine. Mais je ne saisi pas l'origine du problème. Après tout, c'est le premier jeu Zapper développé par Nintendo ; forcément, il y a quelques ratés.
De nos jours, Wild Gunman est... pas vraiment folichon. On passe très rapidement au-dessus des modes de jeu, notamment le premier qui est d'une grande facilité (surtout si vous êtes un faible lâche qui pointe pas le canon du zapper vers le sol). Toutefois, il faut reconnaître qu'à l'époque, Nintendo a fait fort avec ce jeu. Alors ce n'est pas Wild Gunman qui nous marquera le plus, cet honneur revient à Duck Hunt. Il est important de reconnaître tout de même que l'idée de Nintendo d'intégrer un pistolet à rayon dans le catalogue de ses jeux étaient une chouette idée. C'est sûrement pour cela que ce jeu a atteint un statut de jeu cultissime. Un jeu qui, au fond, n'est pas vraiment incroyable, mais qui a su marquer les esprits avec sa proposition de gameplay très original à l'époque. Allez, je vous laisse sur une citation cultissime (en VO, car on est des vrais nous... et surtout car j'ai pas retrouvé la réplique en VF) "You mean you have to use your hands ? That’s like a baby’s toy!"
Avis du Collectionneur : Boite en très bon état ! Et une joli blackbox en plus de cela (même si cela ressemble à un clone d'un jeu Super Mario Bros... ironique pour un jeu signé Nintendo, pourtant). Jeu commun, pas difficile du tout à dénicher.
Gumshoe : Vous allez pas le croire ! Y a encore une demoiselle en détresse qui a été kidnappée ! Et vous allez encore une fois halluciner ! C'est à vous qui incombe de la délivrer ! C'est fou, il y a toujours de quoi surprendre sur notre bonne vieille NES ! Encore une princesse ? me diriez-vous ? On en a tellement sauvé maintenant qu'on en a un harem de seigneur ! Oui mais cette fois, c'est votre fille qui a été enlevée ! Bon, rien ne vous empêche de la ranger dans votre harem, chacun fait ce qu'il veut, hein ! Comme on dit, les goûts et les couleurs en Alabama, ça ne se discute pas (un proverbe similaire existerait dans le Nord de la France). Le méchant, aka Bowser, a enlevé votre enfant dans le doux espoir de vous extorquer un billet ou deux - on peut vraiment lui en vouloir, la facture d'électricité pique de plus en plus le cul. Vous vous doutez que notre personnage principale, un détective privé, va suivre un dogme à la Operation Wolf ; plutôt péter des gueules que de céder au terrorisme ! Si c'est ce que vous avez imaginé, alors vous vous êtes trompé ; délivrer un camp de prisonnier à la mitrailleuse, c'est pour les chiffres molles ! Dans Gumshoe, on rassemble l'argent pour la rançon, PUIS on marave la gueule du méchant ! À la fin, on se retrouve avec la fille et le fric, doublement gagnant ! Mais comment est-ce qu'on va jouer aux héros et devenir riche ? Et bien ça, mon cher Gustave (ou Erick ? Désolé, je ne suis pas très doué avec le visage, mais le vôtre m'est familier), ça sera à l'aide de la grosse particularité du jeu ! C'est bien marrant, je vous invite à poursuivre la lecture ! Le concept est absolument génial, et c'est bien pour cela qu'on les aime nos gars de chez Nintendo. Addendum : le méchant n'est pas Bowser. Je n'ai pas retenu son nom (je ne me rappelle plus s'il a un nom). Mais avouez qu'il en a des faux airs, quand on le regarde sur la jaquette.
Gumshoe est un jeu de plateforme. On aidera notre personnage à se franchir un chemin dans ce monde dangereux, afin qu'il puisse retrouver sa fille et couler ensemble des jours heureux entre père et fille (ou dans votre harem. Ça, c'est entre vous et votre conscience). Notre détective privé, Pierrot LaPrune (ce n'est pas son nom, mais il a une tête de Pierrot LaPrune), se déplace tout seul comme un grand. Il marche tout droit, les idéaux plein la tête, et le courage qui gorge la jambe. Le soucis, c'est que notre Pierrot, il est un peu con. Une voiture qui lui fonce dessus ? Le vide qui s'offre à ses pieds ? Les sables mouvants dévorant les joyeuses ? Pierrot n'en a rien à battre ; fonce droit devant toi ! On donne tout, on abandonne rien, c'est marche ou crève ! On admire et chante les louanges de la détermination de notre Pierrot. Le soucis, c'est qu'il est fragile ; la voiture lui éclate le crâne, le vide l'explose en milles morceaux et le sable mouvant le bouffe tout cru. Alors notre Pierrot, va falloir le protéger ! Comment ? N'avez-vous pas zyeuté la boîte du jeu ? C'est un jeu à Zapper ! Tout ce qui se présente en face de notre détective LaPrune, on l'explose à coup de pistolet. Un corbeau mal léché vient lui chercher des noises ? Pan ! Rôti de corneille pour ce soir ! Un rocher désireux d'offrir une jolie commotion à notre Pierrot ? Pan ! Un coup de gâchette, et ça dégage ! Mais pour le vide, comment fait-on ? On ne peut pas lui tirer dessus, tout de même ? Eh bien ça, ça serait sous-estimer la folie japonaise ! Car dans Gumshoe... non, vous ne pouvez pas tirer sur le vide et les précipices, c'est bien dommage. Cependant, pour éviter que Pierrot tombe tête la première dans le vide, vous pouvez simplement lui tirer dessus. C'est ça, ce qui est magique avec ce jeu. Vous pouvez plomber le cul du détective, et le forcer ainsi à sauter. Pierrot craint les voitures, mais pas le 9mm le pied, alors lâchez-vous ! Tirez sur lui, sur les obstacles, et n'oubliez pas de récolter les diamants dans chaque niveau ! C'est tout ce qui fait le sel de Gumshoe ! Nintendo a créé un jeu de plateforme qui se joue au Zapper, et rien que pour cette idée de névrosé, les développeurs méritent tout les acclamations du monde.
Graphiquement, c'est classique (une gentille façon de pas dire que c'est moche). On voit bien que la priorité n'a pas été les jolis couleurs et les motifs, mais bel et bien le gameplay. Pareil pour la musique ; ma femme (mais si ! Vous vous en rappelez ! Patrick !) l'aime bien, mais moi, je la trouve un peu oubliable (la preuve, je n'ai pas la musique en tête à l'heure où je vous écris cette critique). Si on met de côté son drôle de gameplay, Gumshoe est en toute chose bien classique. À la manière de Wild Gunman, j'ai rencontré quelques problèmes avec la visée au zapper. Le jeu fait des siennes, et une partie sur deux, la détection du canon fonctionne convenablement. Ce qui est assez frustrant, sachant que Gumshoe est un jeu quand même bien difficile. Pour ne pas dire hardcore. Étrange phénomène, car pour l'instant, ce n'est que sur ce jeu, Wild Gunman et un autre qu'il me tarde de vous présenter que je rencontre ce problème. Toujours aucun soucis avec Duck Hunt et To the Earth.
Pour résumer, Gumshoe, ça a un concept osé. Faire un jeu de plateforme avec le zapper, fallait oser, et on salue la tentative. Cet audace accouché d'un jeu fort sympathique, qu'il est très agréable de parcourir pendant quelques dizaines de minutes. Seulement, quand il est question d'y voir le bout, c'est une autre histoire ; le jeu est difficile, et il faut très souvent jouer de la gâchette, au point de s'en sortir avec quelques petites crampes... Je vous le conseille ; c'est bien marrant, et ce n'est pas un jeu rare par dessus le marché ! Bien plus fun qu'un Hogan's Alley (quoique cela dépend de chacun), et bien plus accueillant qu'un To the Earth (on se rappelle encore des 15 000 vaisseaux dans la tronche dès le début). Vous allez apprendre à l'apprécier, notre Pierrot LaPrune. Et vous allez encore plus apprécier lui tirer dans les pattes.
Avis du Collectionneur : Oh, une autre blackbox ! Avec trois personnes qui montrent leur derrière en pixel, en plus ! Jeu en état... hum... il a du vécu, hein, on va pas se le cacher ! Jeu très chiant à acquérir (on ne peut en avoir qu'en Italie si vous ne voulez pas payer des taxes exorbitantes anglaises ou australiennes), comme c'est le cas de toutes les exclusivités Pal A (Predator, RollerBall, Aussy Footy, Cricket Internation, BattleToads and Double Dragon, Mario is Missing, Mario Bros Black Box Edition...). Heureusement, il n'est pas très cher.
10-Yard Fight : Les américains jouent au football. Mais pas le même football que nous. Dans le leur, les joueurs se foutent sur la gueule (contrairement à notre football où se sont les supporters qui se foutent sur la gueule). Leur football a un autre nom : le quatterback. Et autant être honnête avec vous : je ne sais fichtrement rien à propos de ce sport. Tout ce que je vois, moi, c'est des mecs en casque foncer sur un plombier moustachu, lui jetant à la figure, à quelques conviviales occasions, un ballon ovale. Oui, Super Mario World est ma seule référence à ce sport qui transpire le Coca Cola et le Burger King. Et vous savez quoi ? Je me suis dis qu'il était tant de changer ça. Je ne peux rester un profane vis a vis de ce sport peut-être plus noble que je le pense. Il est temps de me mettre à ce sport. De gonfler mes gros muscles, de rigidifier ma boîte crânienne et mettre mon plus beau protège-couille pour plaire à ces mesdames (dédicace à ma femme, elle aime ce genre de blague bien beauf). Le soucis, c'est que je ne peux mobiliser, pour des raisons de conditions mentales et physiques personnelles, la moindre adénosine pour sustenter mes muscles engourdi par les travers de notre société consolatrice et sédentaire. En des termes plus simples, j'ai la flemme de mettre les baskets, alors courir derrière un ballon... Heureusement pour moi et mes frêles jambes de princesse, ma NES a su entendre mon appel. Aux USA (et au Japon, je pense sans être sûr), la dame grise de Nintendo a été gavé comme une oie au foie éclatant. Chez nous... Nada. Nous avons plutôt été abreuvé par le "Soccer", notre football bien à nous, avec des jeux comme Nintendo World Cup, Goal, Goal II, Kick Off, Tecmo World Cup... Mais point de Quatterback (Ô rage, ô désespoir). Du moins, c'est ce que nous pourrions penser. Mais lorsque l'on fouille bien, on apprend qu'il y a bien eu, par chez nous, un jeu de ce genre. Il est sorti pour les régions PAL A (Italie, Royaume-Uni, Australie). Et il s'agit de l'un des premiers jeux de Nintendo ! Messiers dames, accueillez bien fort 10-Yard Fight !
10-Yard Fight, ou comment adapter le Football Américain en version pixel. On va pas se le cacher : c'est pas simple. Je me suis lancé dans le jeu sans rien connaître des règles de ce jeu sacré de l'Oncle Sam. J'ai lu la notice pour prendre connaissance des règles, et je n'ai guère plus compris. Ou c'est un jeu trop compliqué, ou je suis trop con. Pour des raisons de fierté personnels (et par patriotisme, cocorico), je vais opter pour la première option. J'ai lancé une partie, des étoiles dans les yeux. La première chose qui frappe avec ce jeu, ce sont des graphismes certes simples, mais avec une palette de couleur chatoyante qui paraît, même aujourd'hui, plutôt esthétique. Et puis les musiques ! Culte ! Elles sont excellentes ! Et cela, ça serait sans compter sur son gameplay assez rocambolesque, avec ce plombier moustachu qui se transforme en raton laveur volant pour aller vaincre les terribles Koopalings... ... oui, après m'être dit que les américains avaient tout de même un drôle de sport avec leurs tortues et champignons à écraser, je me suis rendu compte que je m'étais gourré de cartouche. Après avoir mis la bonne (celle de 10-Yarf Fight donc), la douche froide fut assez violente. Le jeu n'est pas moche. C'est une bouillie de pixel. De l'art contemporain. Les musiques, c'est l'austérité. Encore pire que la crise de 2008. Ouaaahaha. Vous le sentez alors très bien, que c'est un viiiieeeeuuux jeu Nintendo. Mais c'est pas grave, comme on dit, c'est la beauté intérieur qui compte.
Jouer à 10-Yard sans connaître la moindre chose sur le Quatterback, c'est une certaine expérience. Je comprends rapidement le but du jeu, pourtant : il faut amener notre ballon au-delà de 10 yard (ne me demandez pas quelle distance cela fait, je ne comprends rien à ces réfractaires du métrique). Le problème, c'est que je n'ai pas compris le moyen d'y parvenir. On contrôle un petit joueur (soit quatre adorables pixels) qui doit transporter sa petite baballe pas plus grande qu'un pixel face a une armée d'américain testostéroné pixelisé, prêt à bien vous... forniquer, pour rester poli. Le premier réflexe qui vous vient alors à l'esprit, c'est de faire la passe, et faire votre plus beau bras d'honneur aux ânes qui vous foncent dessus. Le soucis : c'est qu'on ne peut pas faire de bras d'honneur (ou alors j'ai pas trouvé la commande). Le deuxième soucis : c'est que je n'ai RIEN compris au système de passe. Je n'arrive à passer la balle à l'un de mes camarades seulement une fois lors d'une offensive. Après, la balle est comme glué à son joueur, il ne peut s'en séparer. Progresser au travers du terrain devient alors chose peu faisable. Puis, âpre d'être fait ratatiner la gueule à coups de crampons par nos adversaires, vient la phase défensive ; et c'est alors à nous d'arracher la balle des mains de nos opposants. C'est déjà plus simple. On contrôle un joueur, et on fonce contre son adversaire, essayant de le plaquer au sol du mieux que l'on peut. Nous voyons alors des petites fourmis à l'écran tous s'entretuer dans la joie et la bonne humeur. C'est mignon. Mais au bout d'un moment, cela devient chiant.
Quand on comprend rien à un jeu, c'est bien difficile de le juger. Je lui mettrais pourtant bien la note de USA/20 (mais c'est juste donner une note pour donner une note). C'est pas faute de lire la notice ; je comprends que dalle à la façon dont on passe la balle en phase offensive, et ça donne un jeu UN PEU TROP retord, malheureusement. Désireux de me plonger dans les conditions d'époque, je ne suis pas aller chercher sur Internet les règles du Quatterback, je devais me contenter de la notice et... je n'ai pas été contenté, malheureusement. Ce n'est pas par flemme que je ne suis pas allé jeter un coup d'oeil. Seulement pour se mettre dans les conditions d'époque. Ne me jugez pas, vous auriez fait pareil. En bref, peut-être que 10-Yard Fight est une bonne adaptation du sport. Peut-être que non, et qu'il est en réalité une véritable daube. Je ne peux juger, étant un total ignorant des jeux de balle américains. Ils ne peuvent pas jouer au Molky comme tout le monde ?!
Est-ce que je vous le conseille ? Oui. Parce que les bouillies de pixel qui se vautrent sur votre télé cathodique, c'est rigolo, quand même.
Endo Platinum Member
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Sujet: Re: REPRISE COLLECTION NES 2024-Endo's Exposition Sam 20 Jan 2024, 17:22
Avis du Collectionneur : Encore une autre Black Box ? C'est un déluge ! Jeu en BE, TBE si on enlève le haut supérieur de la jaquette arrière. C'est une des plus jolis Black Box. C'est un jeu assez rare il me semble, et il faut mettre la main au portefeuille pour l'acquérir... Surtout la version FRA (celle-ci). Et encore plus la version ASD (chaque version ASD est un enfer pour le porte-monnaie). Heureux de l'avoir eu pour moins d'une centaine d'euros (eBay pète un câble quelques fois, que voulez-vous).
Slalom : Je ne comprends rien au Quatterback, alors passons à un autre sport, voulez-vous ? Parlons d'un célèbre sport qui a fait la renommée de nos Pyrénées et de nos Alpes : la raclette. Et aussi le ski. Surtout le ski en fait, car s'il n'y a eu aucun jeu sur NES à propos de la raclette (une honte, où sont donc passés nos valeurs ?), il y a eu une certaine cuillère à soupe de jeux de ski sur NES. Ski or Die, Snowboard Challenge, Winter Games... Et Slalom, le jeu dont nous allons parler aujourd'hui. Enfilez vos après-skis, chantez à tue-tête la musique des Bronzés font du ski, on va bien farter sur les pistes au travers de ce titre édité par Nintendo !
Slalom, c'est avant tout le premier jeu développé par Rare Game sur NES. Les débuts chez Nintendo de ces légendes anglaises, que c'est émouvant (je ne pleure pas, c'est seulement qu'il y a quelque chose dans les yeux. Des larmes). Rare a produit de merveilleuses perles pour la NES, comme Off-Road, Solar Jetman, ce chef d'œuvre intemporel qu'est Battletoads... Bon, ils ont aussi fait de sacrés merdes, comme Beetlejuice. Espérons que Slalom relève plus du Battletoads que du Beetlejuice...
Le jeu n'est en rien compliqué. Vous avez des skis au pied, vous devez descendre la piste avant le temps imparti. Oui, ça à l'air simple décrit comme ça, mais croyez-moi, c'est plus la piste noire que la piste verte qui vous attend. Il va falloir slalomer entre les rochers, les pins, les autres skieurs... (Slalomer, slalom... Le nom du jeu vient donc de là ! Que c'est subtile, que c'est subtile !). Il va falloir éviter tous ces obstacles à la force de vos sauts et de vos zigzags. La difficulté est présente, elle augmente de niveau en niveau, comme l'exige la tradition. Faites attention à ne pas vous empêtrer les pieds dans ces obstacles, car sinon, votre skieur s'enfonce dans la neige ! La musique s'interrompt alors, le temps que vous vous relevez. Une fois reparti, une petite mélodie en creshendo vous accompagne, et une fois de nouveau dans la course, la musique revient, et il faut de nouveau éviter de tomber nez contre neige. Le chrono est plutôt serré. L'erreur est possible, mais il ne faut pas les cumuler. Et... Nous avons fait le tour. Il n'y a pas à dire ; les jeux BlackBox de sport, on fait vite le tour. Il n'y a pas vraiment matière à faire du Proust sur du Tennis, Soccer ou encore VolleyBall. Et Slalom n'échappe pas vraiment à ce constat.
Slalom est simple, Slalom est efficace. Une bonne entrée en la matière pour Rare, en somme. Je vous le conseille ; un jeu classique est toujours agréable à parcourir. Le jeu offre suffisamment de challenge pour ne pas être trop redondant. Il vaut le détour, croyez-moi ! Ça vous remplacera comme ça les vacances au ski avec tonton, tiens ! Bon avec le derrière vissé à votre chaise, les sensations vont plus relever du Pioupiou que de la médaille du chamois d'or. Au moins, ça vous fera des économies sur les prochaines vacances d'hiver. Et de toute façon, y a plus de neige sur les montagnes. Satané réchauffement climatique.
Avis du Collectionneur : Je... je crois qu'on est envahi par les Black Box ! Boite en BE, RIP pour les déchirures sur le bas... Le jeu Black Box le plus rare que j'ai acquéri jusque-là. Wrecking Crew est plus difficile à trouver qu'un Slalom, sans pour être autant une grosse rareté. On commence quand même à mettre un pied dans les jeux black box rares, la prochaine étape, c'est Urban Champion (bien qu'il y en ait eu une pelle à la fin de l'année, à cause de la vente à 600 euros qu'il y a eu... c'est pas vraiment son prix, je vous rassure, on peut l'avoir pour carrément moins que ça)., Clu Clu Land, Balloon Fight... et ces boss finaux que sont Stack Up et Donkey Kong Jr. Maths.
Wrecking Crew : Mario n'a pas seulement été plombier, charpentier et sauveur de la noblesse à temps partiel ; il a également été ouvrier sur chantier. Démolisseur, même, pour être plus précis. Et à cette époque, il avait les cheveux bleus.
Dans Wrecking Crew, votre ambition sera de TOUT CASSER (comme quoi, Ralph Lacasse, ça ne sort pas de nul part). Des portes, des échelles, des machins en métal... rien ne doit échapper à votre marteau ! Niquez moi tout ce mobilier ! L'orphelinat doit dégager pour construire un parking ; vous me virerez également l'EHPAD, ça nous fera de la place pour le centre commercial ; bah oui, il va servir à quoi le parking sinon ? Z'êtes nouveau dans le métier, vous ? Enfilez moi ce casque, alors ! C'est nous qui payons si un truc vous tombe sur la tête, non mais oh ! Vous pensez que la tâche va être facile ? Qu'il faut juste sortir votre maillet et tout taper sans réfléchir ? Vous avez pris Nintendo pour LJN, ou quoi ? Va falloir réfléchir, mon gars ! Les premiers niveaux sont des balades de santé, histoire que vous comprenez les bases du gameplay. Pas de dégât de chute - veuillez quand même à pas chuter dans un tonneau, vous allez rester bloqué comme un con - si vous sortez du tableau vers la droite, vous réapparaitrez vers la gauche, faut pas toucher les divers ennemis qui sillonnent le chantier, sinon Game Over... Maintenant que vous avez tâté le chantier, on va passer au niveau supérieur ! Vous avez la flemme de tout parcourir un à un ? Pas de soucis ; dès l'écran titre, vous pouvez choisir de parcourir au choix l'un des 100 niveaux proposés par le jeu - Cent niveaux, grand bleu ! Où est donc passé l'avarice de Donkey Kong et de Popeye ? Forcément, va falloir davantage utilisé sa cervelle au niveau 56 par rapport au niveau 4 ! En plus d'éviter de croiser le chemin des ennemis se multipliant, va pas falloir casser les machins dans n'importe quel ordre. Oh merde ! Vous avez pété l'échelle qui vous serre à monter au premier étage, sachant que vous avez oublié de péter une porte là-haut ? Tant pis ; on appuie sur select - touche du suicide - et on recommence. Et plus intelligemment cette fois ! Effectivement, Wrecking Crew est avant-tout un jeu de réflexion. Si vous faites n'importe quoi, vous allez être bloqué comme un con. En plus, il faut faire gaffe à ne pas se faire choper par Spike, le maître d'œuvre. Le barbu, jaloux de la qualité de votre travail et de votre sex-appeal d'italien, tente de vous bousculer, et vous faire tomber par-dessus bord. Ça à l'air tout nul comme ennemi, mais croyez moi que c'est grave chiant, surtout quand sous vos pieds il y a un ennemi, ou un tonneau. Si jamais pour vous, cent niveaux ce n'est pas assez, sachez qu'il y a, ô joie, un éditeur de niveau. À la manière d'Excitebike ou encore Mach Rider, vous pouvez créer le niveau de vos rêves, le tester et le faire découvrir à tous vos amis retrogameurs fanatiques de Wrecking Crew. Un petit ajout sympathique, prouvant que Nintendo a toujours été le maître.
Wrecking Crew est un jeu fort sympathique. C'est un puzzle game mêlant plateforme et action avec un concept assez original qui saura plaire à tout oldies qui sait apprécier un classique. Je vous le conseille, bien évidemment. On ne se lasse jamais d'une aventure de notre plombier préféré.
Endo Platinum Member
Inscription : 18/12/2018Messages postés : 1647
Sujet: Re: REPRISE COLLECTION NES 2024-Endo's Exposition Sam 20 Jan 2024, 17:22
Et voilà, c'est fini pour aujourd'hui ! Voilà des photos de groupe de nos stars d'aujourd'hui ;
Et je ne résiste pas à l'envie de vous partager mes Black Box actuels !
J'espère que ça vous a plus ! On se retrouve la prochaine fois pour les autres acquisitions !
juza Bronze Member
Inscription : 03/03/2019Messages postés : 612 Nouvelle Aquitaine
Sujet: Re: REPRISE COLLECTION NES 2024-Endo's Exposition Sam 20 Jan 2024, 19:50
ben finalement tu as continué sans t'arrêter, tu trouves toujours des jeux de NES pour ta collection, combien tu en as maintenant ? dans les 150 ?
Endo Platinum Member
Inscription : 18/12/2018Messages postés : 1647
Sujet: Re: REPRISE COLLECTION NES 2024-Endo's Exposition Dim 21 Jan 2024, 09:11
Pas encore, mais on s'y approche (en comptant ma vingtaine de jeux en loose). J'y pense mais ça fait presque le tiers du set européen Oo'
juza Bronze Member
Inscription : 03/03/2019Messages postés : 612 Nouvelle Aquitaine
Sujet: Re: REPRISE COLLECTION NES 2024-Endo's Exposition Dim 21 Jan 2024, 10:29
déjà 150 jeux ce n'est pas tout le monde qui peut et qui est acharné à collectionner avec passion!! de toute façon peu importe la manière de faire un full set, ( il n' y a même pas de décompte exact du full set NES PAL B ,ça dépend si tu intègres les jeux classic serie et certaines variantes je dirais entre 348 et 357 ... )tu peux faire que des jeux en boîte, tu peux faire que des jeux en loose et tu peux aussi faire un mix des 2 , loose et boîte, certains jeux en boîte sont et seront tellement chers, que je ne suis pas sûr de pouvoir y arriver, donc chacun sa méthode, l'essentiel est que ça plaise à celui qui fait sa collection
Endo Platinum Member
Inscription : 18/12/2018Messages postés : 1647
Sujet: Re: REPRISE COLLECTION NES 2024-Endo's Exposition Mar 23 Jan 2024, 09:55
Oui, bien évidemment ! Surtout que je commence à toucher aux jeux USA et aux non-licenciés, donc la liste s'allonge
juza Bronze Member
Inscription : 03/03/2019Messages postés : 612 Nouvelle Aquitaine
Sujet: Re: REPRISE COLLECTION NES 2024-Endo's Exposition Mar 23 Jan 2024, 10:11
non licencié, ah aussi , ça va faire beaucoup à force, mais l'an dernier ce n'est pas toi qui avais posé une question sur les jeux TENGEN ou qq chose comme ça , ah non c'était GLUK les jeux espagnols, tu as eu une réponse ?
Endo Platinum Member
Inscription : 18/12/2018Messages postés : 1647
Sujet: Re: REPRISE COLLECTION NES 2024-Endo's Exposition Mer 24 Jan 2024, 10:32
Alors je n'ai pas eu de réponse (ou alors j'ai pas vu, j'ai eu une période de hiatus peu de temps après), mais après un an à chercher, j'ai pu tirer les conclusions suivantes : 1) Les jeux Gluk sont sans notice, à l'exception de Gluk The Thunder Warrior. Aucune idée s'il faut la console Gluk pour les faire marcher, ou si une NES dépucée suffit. 2) Les jeux SACHEN (et non Tengen) ont bel et bien une notice (format carton c'est sûr, format plastique licencié sous HES je pense également). C'est seulement que la terre entière semble les avoir paumées.
juza Bronze Member
Inscription : 03/03/2019Messages postés : 612 Nouvelle Aquitaine
Sujet: Re: REPRISE COLLECTION NES 2024-Endo's Exposition Dim 03 Nov 2024, 10:25
hello Endo, alors justement depuis tout ce temps, qu'as-tu rajouter à ta collection ? et en ce qui concerne les jeux espagnols GLUK ? tu en as trouver quelques uns ou tu ne les as pas chercher ?
Endo Platinum Member
Inscription : 18/12/2018Messages postés : 1647
Sujet: Re: REPRISE COLLECTION NES 2024-Endo's Exposition Jeu 07 Nov 2024, 11:46
Hello ! Je vais essayer de remettre à jour un de ces quatre (j'avais rentré quand même quelques grosses pièces, ces dernières années), mais pas de Gluk, non ! Pas que les occasions ont manqué, c'est surtout que je ne les ai pas plus cherchés que ça x)
juza Bronze Member
Inscription : 03/03/2019Messages postés : 612 Nouvelle Aquitaine
Sujet: Re: REPRISE COLLECTION NES 2024-Endo's Exposition Sam 09 Nov 2024, 11:07
et bien écoute confidence pour confidence , je crois que c'est toi qui m'en avait surtout parlé mais je ne crois pas me souvenir que je connaissais leur existence avant, mais après lorsque j'ai regardé et cherché je crois que j'en avais trouvé quelques uns en Espagne mais je ne les avais pas acheté et puis j'avais un doute sur leur utilisation dans la NES
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Sujet: Re: REPRISE COLLECTION NES 2024-Endo's Exposition